Charles François Philibert MASSON, auteur cité dans le Littré
MASSON (1762-1807)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MASSON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les Helvétiens en huit chants | 1800 | 113 citations |
Quelques citations de Charles François Philibert MASSON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 117 citations dans le Littré.
Mais j'y vois la sagesse auprès de la beauté, Qui m'offre son asile et l'hospitalité.
Helv. II (hospitalité)Rhinsaut achève à peine un si fatal serment Que la hache le frappe, et sa tête expirante, Aux pieds de son épouse éperdue et mourante, Des marches de l'autel tombe et roule en fumant.
Helvét. V (hache [1])Pour moi, je bénirai la provide nature Qui cacha ma patrie à ces brigands pervers.
Helvét. II (provide)Ainsi, sur les moissons quand l'orage a soufflé, Reposent, confondus dans le sillon comblé, Le convolve amoureux, la renoncule agreste, Et l'ivraie ennemie et les épis de blé.
Helvétiens, VII (sillon)Tel on voit s'élever le monstrueux condor, Quand, du sommet des monts prenant son vaste essor, Dans les airs obscurcis il plane et se balance.
Helvétiens, VII (condor)Lançant des traits ailés en sons harmonieux, La persuasion, fille de l'éloquence, Assise sur sa bouche, éclate dans ses yeux.
Helv. VI (persuasion)Telle de nos taureaux est la troupe imbécile ; Elle ignore sa force et suit du même pas Le paisible bouvier qui sur les monts la guide Et le boucher sanglant qui la mène au trépas.
ib. II (bouvier, ère)Ici la pauvreté, couverte de haillons, S'enfuit, à son aspect, du seuil de sa chaumière ; Avec un soc usé, traçant d'ingrats sillons, Le serf désespéré paraît creuser sa tombe.
Helvétiens, II (ingrat, ate)C'est le duc des Lorrains, c'est l'illustre René ; Trahi, vaincu par Charle, abandonné des princes, Il errait fugitif, chassé de ses provinces.
Helvét. VI (fugitif, ive)Dans un riant vallon, la jeune et vive Alan [nom d'une rivière], Déroulant sur les fleurs une onde plus paisible, S'égaye, en s'échappant des rocs du Mont-Terrible.
Helvétiens, VIII (dérouler)… J'apprends qu'en tes discours, Du peuple helvétien embrassant la querelle, Tu brigues la faveur de combattre pour elle.
Helvét. II (helvétien, ienne)C'est ainsi que du sein des vastes métropoles On voit un riche amas d'édifices épars S'élancer en clochers, s'arrondir en coupoles, Ou s'étendre et s'enfuir en immenses remparts.
Helv. II (clocher [1])Depuis ce jour funeste [la bataille de Morat] une horrible Furie Habite dans le sein du prince bourguignon, Et, dans les noirs accès de sa mélancolie, Elle agite son âme et trouble sa raison.
Helvétiens, VII (furie)L'on voit avec horreur d'antiques ossements Blanchoyer à travers de pompeux ornements.
Les Helvétiens, V (blanchoyer)Des barreaux, des fossés, d'inexorables gardes, L'airain tonnant, les traits, le fer des hallebardes En défendent l'approche, en repoussent l'accès [de la demeure de Louis XI].
Helvét. II (hallebarde)Le pain que l'on fait croître est le plus savoureux ; Va, le soc et l'épée ornent la main des braves.
Helvétiens, V (soc)Le Rhône, Orgueilleux de tomber des portes du soleil.
Helvét. VI (orgueilleux, euse)À l'abord du Français, le jeune Helvétien Par un geste amical l'invite à prendre place.
Helvét. III (geste [1])Une troupe d'archers, troupe agile et rapace, De cette triple armée occupe chaque flanc.
Helvét. VII (rapace)Un intervalle affreux, un farouche silence Pour un instant succède à ce terrible bruit ; Quand un coupable attend le coup de la vengeance, Telle est l'horrible pause entre l'éclair qui luit, Et la foudre qui part, et la mort qui la suit.
Helv. VII (éclair)