Charles Hubert MILLEVOYE, auteur cité dans le Littré
MILLEVOYE (1782-1816)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MILLEVOYE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Charles Hubert MILLEVOYE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 140 citations dans le Littré.
Recueille-toi, ma lyre ! et ne sors du silence Que pour vaincre en beauté les plus beaux de mes vers.
Élég, liv. II (beauté)Quatre lutins à l'aile diaprée Sont les coursiers de son char nébuleux.
Charlemagne à Pavie, ch. I (diapré, ée)Sa mère, peu de temps hélas ! Vint tous les soirs dans la vallée Visiter la tombe isolée ; Mais son amante ne vint pas.
Chûte des feuilles. (isolé, ée)Et fonder un empire où croupissaient des eaux.
Invention poétique. (croupir)De la dépouille de nos bois L'automne avait jonché la terre.
Élég. I, 1 (joncher)Et je meurs ! de sa froide haleine Le vent funeste m'a touché ; Mon printemps commençait à peine, Et mon hiver s'est approché.
Chute des feuilles. (approcher)Sur un tertre épineux je cueillis non sans peine Le laurier frêle encor par Thespis effleuré.
Élég. 2, Eschyle. (épineux, euse)Mais du temple voisin quand la cloche sacrée Annonça qu'un mortel avait quitté le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée.
Élég. I, 2 (navré, ée)On dit qu'un jour le dieu par qui l'on aime… Devers Paphos se mêla d'exercer L'art bienfaisant qu'inventa Triptolème.
l'Amour laboureur. (mêler)Un bon vieillard, pieux anachorète, Depuis vingt ans sous ce toit résidait.
Charlemagne à Pav. v. (anachorète)Douce monnaie, un tant soit peu légère, Marquée au coin des volages amours.
la Femme. (peu)À tout hasard ton cœur me restera ; Fais ce que dois, advienne que pourra.
Le refr. du vieux temps. (hasard)Il est de ces instants où la tête lassée Supporte avec effort le poids de la pensée.
Plaisirs du poëte. (poids)Où donc est de Boileau l'implacable férule ? Où sont ces traits sanglants, effroi du ridicule ?
Invention poétique. (férule)Lisbeth veut suivre son amie [qui, entraînée par une avalanche, lui avait jeté une fleur en lui disant : Souviens-toi de moi] : Au trépas elle veut courir ; Mais on la retient à la vie ; Vivre, ah ! pour elle c'est mourir ; Elle garda la fleur fidèle, Et depuis cette fleur s'appelle : Souviens-toi de moi.
Romance. (souvenez-vous-de-moi)Je demeurai longtemps muette, délirante, Mes regards sans rien voir devant moi se fixaient.
Trad. de Théocr. (délirant, ante)J'en atteste Amurat ; sa noble frénésie De conquête en conquête a traversé l'Asie.
Plaisirs du poëte. (frénésie)Le voyageur, trompé dans son attente, Redouble en vain sa marche haletante.
Élég. liv. I, le Bois détruit. (haletant, ante)La muse me toucha d'un magique rameau, Et d'un mode inconnu m'enseigna l'harmonie.
Élégies, II, Bûcher de la lyre. (mode [1])Tyndarides brillants, dont l'éclat toujours pur Des turbulentes mers blanchit le noir azur, ô célestes gémeaux…
Élég. II, Danaé. (tyndarides)