Alfred DE MUSSET, auteur cité dans le Littré

MUSSET (1810-1857)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MUSSET a été choisie.

141 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Poésies, chez Charpentier 1859 139 citations

Quelques citations de Alfred DE MUSSET

Voici un tirage aléatoire parmi ses 141 citations dans le Littré.

  1. Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir ? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu'à moi qui te fait venir ?
    À une fleur. (coquet, ette)
  2. Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
    Poés. nouv. la Nuit de mai (ivre)
  3. Qui de nous, Lamartine, et de notre jeunesse Ne sait par cœur ce chant, des amants adoré, Qu'un soir, au bord d'un lac, tu nous as soupiré ?
    à Lamartine. (soupirer)
  4. L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains ?
    Poésies nouvelles, Nuit de mai (faucher)
  5. Et je ne songe point que tu me répondras ; Pour être proposés, ces illustres échanges Veulent être signés d'un nom que je n'ai pas.
    Poésies nouv. Lett. à Lamartine (échange)
  6. … Sur la création Hercule promenait l'éternelle justice, Sous son manteau sanglant taillé dans un lion.
  7. Partout où j'ai, comme un mouton, Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuer mon âme.
    Poésies nouv. Nuit de décembre (mouton)
  8. Qu'as-tu fait pour mourir, Ô noble créature ?… Ah ! qui donc frappe ainsi dans la mère nature, Et quel faucheur aveugle, affamé de pâture, Sur les meilleurs de nous ose porter la main ?
    Poésies nouv. à la Malibran (faucheur [1])
  9. Ces pâles statues fabriquées par les nonnes, qui ont la tête à la place du cœur.
    On ne badine pas avec l'amour, III, 5 (statue)
  10. [la tombe] Où pour l'éternité l'on croise les deux bras, Et dont les endormis ne se réveillent pas.
    Don Paez. (réveiller)
  11. C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i.
    Ball. à la lune (i)
  12. L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains, Avant que l'envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l'abattre d'un coup d'aile.
    la Nuit de mai. (tertre)
  13. Te souvient-il, Dupont, des jours de notre enfance, Lorsque, riches d'orgueil et pauvres de science, Rossés par un sous-maître et toujours paresseux ?…
    Poés. nouv. Dupont et Durand. (sous-maître, esse)
  14. C'est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J'ai vu partout cette ombre amie.
    Poésies nouv. Nuit de décembre (démon)
  15. Nous fîmes à nous deux le quart d'un vaudeville, Aux théâtres forains lequel fut présenté, Et refusé partout à l'unanimité.
    Poésies nouv. Dupont et Durand (forain, aine)
  16. Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir.
    Nuit de décembre. (noir, oire)
  17. Vous n'avez jamais vu le spectre de la faim Soulever en chantant les draps de votre couche, Et, de sa lèvre blême effleurant votre bouche, Demander un baiser pour un morceau de pain.
    Rolla. (spectre)
  18. Je sais ce que la terre engloutit d'espérances, Et, pour y recueillir, ce qu'il y faut semer.
  19. Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore, Cœur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
    Poés. nouv. Nuit d'avril. (fermé, ée)
  20. Quand je la vois [Marianne], ma gorge se serre, et j'étouffe, comme si mon cœur se soulevait jusqu'à mes lèvres.
    Capr. de Mar. I, 1 (soulever)