Alfred DE MUSSET, auteur cité dans le Littré
MUSSET (1810-1857)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MUSSET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Poésies, chez Charpentier | 1859 | 139 citations |
Quelques citations de Alfred DE MUSSET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 141 citations dans le Littré.
L'esprit des temps passés, errant sur leurs décombres, Jette au gouffre éternel tes anges mutilés.
Rolla. (décombres)Les songes de tes nuits sont plus purs que le jour.
Rolla. (songe [1])Un an après, il était nuit, J'étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père.
Poés. nouv. Nuit de décembre (père)La valse d'un coup d'aile a détrôné la danse.
à la mi-carême, x. (valse)Les morts dorment en paix dans le sein de la terre ; Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints ; Ces reliques du cœur ont aussi leur poussière ; Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
Poésies nouv. Nuit d'octobre (relique)L'un, comme Caldéron et comme Mérimée, Incruste un plomb brûlant sur la réalité.
La coupe et les lèvres, Dédicace (réalité)Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleurs ?… Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit ?
Poésies nouv. Souvenir. (immortellement)À l'âge où l'on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevai mon verre.
Poés. nouv. Nuit de décembre. (libertin, ine)Tu ne sais pas lire ; mais tu sais ce que disent ces bois et ces prairies, ces tièdes rivières, ces beaux champs couverts de moissons, toute cette nature splendide de jeunesse.
On ne badine pas avec l'amour, III, 3 (splendide)Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire ; Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Poés. nouv. Nuit de décembre. (vêtu, ue)[à son livre] Va-t'en, pauvre oiseau passager, Que Dieu te mène à ton adresse !
Poésies, au lecteur. (passager, ère [2])Un pâle pamphlétaire… S'en vient, tout grelottant d'envie et d'impuissance, Sur le front du génie insulter l'espérance, Et mordre le laurier que son souffle a sali.
Nuit de mai. (mordre)Lui [Byron], le grand inspiré de la mélancolie, Qui, las d'être envié, se changeait en martyr.
Poésies nouv. Lett. à Lamartine. (inspiré, ée)Partout où sous ces vastes cieux J'ai lassé mon cœur et mes yeux, Saignant d'une éternelle plaie.
Poés. nouv. Nuit de déc. (saignant, ante)Ses yeux étaient noyés de pleurs ; Comme les anges des douleurs, Il était couronné d'épine,
Poésies nouv. Nuits de décembre (épine [1])Je sais ce que la terre engloutit d'espérances, Et, pour y recueillir, ce qu'il y faut semer.
ib. (espérance)Ne sont-ce pas des morts, et des morts effroyables, Que tant de changements d'êtres si variables, Qui se disent toujours fatigués d'espérer ?
Poésies nouv. Lett. à Lamartine. (mort [3])Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances Ouvraient leurs ailes d'or vers leur monde enchanté ?
Rolla. (romance [2])Ce qu'il sait, ce qu'il voit des choses de la vie, Tout le porte, l'entraîne à son but idéal.
La coupe et les lèvres, IV, 1 (idéal, ale)Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse, Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu.
Esp. en Dieu. (sobre)