Pierre NICOLE, auteur cité dans le Littré
NICOLE (1625-1695)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme NICOLE a été choisie.théologien janséniste
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Essais de morale | 1675 | 142 citations |
Quelques citations de Pierre NICOLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 159 citations dans le Littré.
Elle rapporta uniquement à Dieu la gloire de ce qu'il avait opéré en elle ; elle le magnifia, mais elle ne se magnifia point elle-même.
Contin. des Essais, Pens. sur les myst. (magnifier)Un petit épanchement de sang dans le cerveau suffit pour boucher les pores par où les esprits entrent dans les nerfs et pour arrêter tous les mouvements.
Ess. de mor. 1er traité, ch. 4 (épanchement)Si l'esprit humain est si peu de chose, même lorsqu'il s'agite et qu'il cherche la vérité, que sera-ce lorsqu'il s'abandonne au poids de son corps et qu'il n'agit presque que par les sens ?
Ess. mor. 1er traité, ch. 10 (esprit)Il faut renoncer à tout ce qui dissipe notre esprit, qui le fait sortir de son assiette, qui le rend évaporé, qui le remplit d'idées confuses et tumultuaires.
Essais, t. v, p. 50, dans POUGENS (tumultuaire)Les richesses nous élèvent, parce qu'elles nous donnent lieu de nous considérer nous-mêmes comme plus forts et plus grands ; nous les regardons, selon l'expression du Sage, comme une ville forte qui nous met à couvert des injures de la fortune et nous donne moyen de dominer sur les autres.
Ess. de mor. 1er traité, ch. 1 (richesse)Et celles [les actions] qui sont d'elles-mêmes égales et indifférentes, deviennent inégales et différentes, lorsque l'on y ajoute cette raison d'uniformité dans les mêmes exercices.
Ess. mor. 2<sup>e</sup> traité, ch. 8 (différent, ente)Tous ces sages du paganisme, tous ces examinateurs curieux de la nature et des choses du monde.
Essais, t. IX, p. 208, dans POUGENS (examinateur, trice)Comme s'ils [les hommes] avaient une infinité de temps à perdre, il ne leur suffit pas de s'informer de ce que les choses sont en effet ; mais ils tiennent aussi registre de toutes les fantaisies que les autres ont eues sur les mêmes choses.
Ess. de mor. 1er traité, ch. 6 (registre)Il faut faire entrer les instructions qu'on donne aux enfants non-seulement par l'ouïe, mais aussi par la vue.
Éduc. du prince, dans RICHELET (ouïe)Ce n'est pas la raison qui se sert des passions, mais ce sont les passions qui se servent de la raison pour arriver à leur fin.
Ess. mor. 1er traité, ch. 11 (passion)Nous ne sommes capables de connaître qu'un seul objet et une seule vérité à la fois ; le reste demeure enseveli dans notre mémoire comme s'il n'y était point.
Ess. de mor. 1er traité, ch. 8 (enseveli, ie)Une confiance sans raison d'échapper de tous les dangers.
Ess. de mor. 1er traité, ch. 4 (échapper)Il n'y a rien qui nous découvre plus d'actions de vertu à exercer, que cette attention continuelle à la loi de Dieu, parce qu'il n'y a rien qui nous les cache davantage que de s'abandonner à ses inclinations.
Ess. mor. 2<sup>e</sup> traité, ch. 8 (découvrir)La plupart des gens de travail pensent à boire et à manger, ils sont comme insensibles à toutes les autres choses.
Ess. de morale, dans RICHELET (insensible)Il faut piquer cette enflure pour en faire sortir le vent qui la cause.
ib. ch. 2 (enflure)Ô épée de la justice de Dieu, ne vous reposerez-vous point ? remplirez-vous toujours la terre de meurtres ?
Ess. mor. 3<sup>e</sup> traité, ch. 5 (reposer)Il se voit toujours englouti comme un atome imperceptible dans l'immensité de l'univers.
Ess. de mor. 1er traité, ch. 3 (englouti, ie)Combien les faits y sont-ils décharnés [dans les histoires], c'est-à-dire séparés tant des mouvements secrets qui les ont produits que des circonstances qui ont contribué à les faire réussir !
Ess. de mor. 1er traité, ch. 6 (décharné, ée)Si tous les hommes de la terre ne sont devant ses yeux [de Dieu] qu'une goutte d'eau et un peu de poussière, comme parle l'Écriture.
Ess. mor. 3<sup>e</sup> traité, ch. 5 (goutte [1])Le plus grand supplice des yeux malades est de les exposer au grand jour et de les forcer de le voir.
Ess. mor. 2<sup>e</sup> traité, ch. 10 (œil)