Clément MAROT, auteur cité dans le Littré

MAROT (1496-1544)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAROT a été choisie.

Né en 1496 à Cahors, il arrive à 10 ans à la cour de France où son père est secrétaire de la reine Anne de Bretagne. Il fait ses études à Orléans avant de devenir en 1519 le valet de chambre de Marguerite d'Angoulême, future reine de Navarre. En 1526 et 1527, il fait deux séjours en prison pour avoir « mangé du lard en carême » et rossé les agents du guet. S'étant converti au protestantisme, il doit s'exiler en 1534, mais il abjure en 1536 et rentre à Paris. La Sorbonne le condamne en 1542 pour avoir publié une traduction de trente psaumes bibliques ; il doit alors fuir à Genève, à Chambéry puis à Turin où il meurt en 1544.

1262 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Œuvres de Clément Marot, avec les ouvrages de Jean Marot et de Michel Marot, 6 vol. in-12, la Haye 1731 1190 citations

Quelques citations de Clément MAROT

Voici un tirage aléatoire parmi ses 1262 citations dans le Littré.

  1. Veillez, veillez pour pleurer cette perte : Ou, si dormez, en dormant songez-la ; Songez la mort, songez le tort qu'elle a.
    III, 299 (songer)
  2. Je ne l'ay plus, par mort il a pris cesse.
    II, 67 (cesse)
  3. En m'esba tant je fais rondeaux en rithme ; Et en rithmant bien souvent je m'enrime.
    II, 32 (rimer [1])
  4. N'osant parler, que de sa gorge n'ysse Mugissement, comme d'une genisse.
    IV, 53 (que [2])
  5. Rondeau où toute aigreur abonde, Va veoir la douceur de ce monde. Telle douceur t'adoucira, Et ton aigreur ne l'aigrira.
    II, 416 (aigreur)
  6. Une piteuse et lamentable harangue.
    I, 310 (harangue)
  7. Mais par sus tout il mit son estudie à reparer son païs d'Arcadie.
    IV, 77 (étude)
  8. [Je veux qu'il] Soit de ma vie ruineur, Et mette à neant mon honneur.
    IV, 238 (ruineur)
  9. Ariere donc, royne Pantasilée, Maintenant est ta gloire anichilée.
    II, 308 (annihiler)
  10. Ô vous, mondains, qui vivez en delices, Ne suivant point de Jesus Christ l'enseigne.
  11. De Cupido le diadesme Est de roses un chapelet.
    I, 174 (cupidon)
  12. L'une plantoit herbes en un verger ; L'autre paissoit coulombs et tourterelles.
    III, 296 (colombe [1])
  13. Et pour aneantir Ce desir qui tant dure, Il vous faudroit sentir La peine que j'endure.
    II, 357 (anéantir)
  14. … Faisoit sonner chalumeaux, cornemuses.
    I, 166 (chalumeau)
  15. Rane est latin ; escry donc autrefois Rayne en picard, ou grenouille en françois.
    VI, 96 (raine)
  16. Un usurier à la teste pelée D'un petit blanc acheta un cordeau Pour s'estrangler.
    III, 182 (cordeau)
  17. J'apprins aussi, allant aux pasturages, à eviter les dangereux herbages.
    I, 220 (herbage [1])
  18. … Et l'odorant amome d'Assyrie Sera commun comme herbe de prairie.
    I, 228 (herbe)
  19. Composons luy (je vous prie) un libelle, Qui pique dru, et qui morde à loisir…
    II, 387 (dru, drue)
  20. Si quelqu'ennuy ne vient ramentevoir Le povre humain d'invoquer Dieu qui l'ame [l'aime]…
    II, 266 (humain, aine)