Françoise d'Aubigné, marquise de MAINTENON, auteur cité dans le Littré
MAINTENON (1635-1719)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAINTENON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres | 1752 | 811 citations |
Quelques citations de Françoise d'Aubigné, marquise de MAINTENON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 842 citations dans le Littré.
Notre princesse a eu, en tout ceci, une conduite si obligeante pour vous, qu'elle doit vous raccommoder pour longtemps.
Lett. au duc de Noail. 5 août 1710 (raccommoder)Savez-vous qu'on pretintaille les mouches ?
Proverb. p. 88, dans POUGENS (pretintailler)Vous ne connaissez pas la moitié de ma tendresse pour vous.
Lett. à M. d'Aubigné, 12 juillet 1678 (moitié)Mme de Goulherre est ici errante dans tous les chemins, perchée sur tous les degrés, rampante au long de toutes les murailles.
Lett. à Mme de Villette, 10 déc. 1707 (perché, chée)La peur de m'en repentir [d'être entrée au couvent] m'a fait passer par-dessus des mouvements que mille autres auraient appelés vocations.
Lett. à l'abbé Gobelin, 1676, t. II, p. 51, dans POUGENS. (vocation)On ne m'a pas dit que M. l'archevêque de Sens soit venu à ma porte ; et je n'en ai point été surprise, parce qu'il m'a toujours paru que, par une discrétion bien rare dans un évêque, il ne me voulait voir que pour affaires.
Lett. à Mme de Villette, 11 août 1708 (porte [1])Je suis si glorifiée en ce monde pour quelques bonnes intentions que je tiens de Dieu, que j'ai sujet de craindre d'être humiliée et confondue dans l'autre.
Lett. à l'abbé Gobelin, 5 avr. 1691 (glorifié, ée)Plus je vis, et plus je me désabuse des soins et des projets à venir.
Lett. à d'Aubigné, 7 sept. 1783 (désabuser)La ville sera prise vers le quatre ou le cinq de ce mois.
Lett. à Mme de Veillhant, mai 1692 (quatre)Il faut me donner les affaires toutes mâchées ; je ne puis donner un moment aux miennes.
Lett. à M. d'Aubigné, t. I, p. 164, dans POUGENS (mâché, ée)Songez que, dès qu'on n'est pas assez dévot pour être capucin, il n'est rien de plus beau que de se faire tuer.
Lett. à M. d'Aubigné, 19 sept. 1672 (dévot, dévote)Il me paraît que cette affaire va tirer en longueur, et prendre un tour assez désagréable.
Lett. au card. de Noailles, 5 janv. 1696 (tirer)Si vous perdez une bataille, tout est perdu dans ce moment ; si vous ne la donnez pas, vous perdez tout, peut-être un peu plus lentement, mais vous perdez tout.
Lett. à Mme des Ursins, 18 juillet 1706 (perdre)Je meurs d'envie de faire mon salut ; mais l'orgueil et la paresse me donnent bien de la peine.
Lett. à l'abbé Gobelin, 2 juin 1682 (salut)Ne faites pas de nouvelles liaisons ; connaissez avant d'aimer.
Lett. à M. d'Aubigné, 3 janv. 1681 (liaison)M. le duc du Maine avait eu trois accès de fièvre tierce qui m'avaient donné beaucoup d'inquiétude ; il a eu cette nuit le quatrième, qui n'a marqué qu'un moment.
Lett. à l'abbé Gobelin, 12 mai 1675 (marquer)Jamais rien ne m'a plus flattée que le goût que je vous ai toujours vu pour moi.
Lett. à Mme de Dangeau, t. VII, p. 115, dans POUGENS. (goût)Dans les temps de sa vie où il était le plus dissipé et noyé dans le commerce des dames, je l'ai toujours vu droit, sincère et même sévère sur la religion.
Lett. au card. de Noailles, 18 oct. 1695 (noyé, ée)Pourquoi ne vous laverez-vous pas aussi bien du soupçon de jansénisme ?
Lett. au card. de Noailles, 19 févr. 1701 (jansénisme)Mme votre mère ne vivait pas, et nous vous trouvions bien plus en danger que pendant la petite vérole.
Lett. au duc de Noailles, 29 mai 1706 (vivre [1])