Françoise d'Aubigné, marquise de MAINTENON, auteur cité dans le Littré
MAINTENON (1635-1719)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAINTENON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres | 1752 | 811 citations |
Quelques citations de Françoise d'Aubigné, marquise de MAINTENON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 842 citations dans le Littré.
Je crains qu'il n'essuye bien des désagréments.
Lett. à Mme des Ursins, 7 août 1706 (désagrément)J'ai vu ce matin M. de Meaux, bien convaincu qu'il faut laisser Mme Guyon en prison.
Lett. au card. de Noailles, 21 mai 1701 (prison)Je me renferme avec eux, et je vis de sentiments, de douleurs, et de chagrins.
Lett. à l'abbé Gobelin, 1674, t. II, p. 11 (vivre [1])Non, je ne m'accoutume point à voir le nom de Noailles à la veille d'une disgrâce.
Lett. au duc de Noailles, 15 nov. 1712 (veille)Que nous serions heureux si Dieu vous touchait !
Lett. à M. de Villette [il était protestant], 16 juill. 1684 (toucher [1])De pauvres personnes qui ont des affaires à Paris, et trop peu de bien pour donner de grosses pensions dans des couvents.
Lett. à Mme de Villette, 13 août 1708 (pension)M. le Dauphin a été enrhumé ; mais on croit que c'est une de ses dernières dents qui ont percé.
Lett. à la reine d'Angleterre, 18 juin 1715 (percer)Vous savez mieux que personne combien il est inutile de me prévenir ou de chercher à me gagner.
Lett. au duc de Noailles, t. v, p. 249, dans POUGENS. (prévenir)Je crois notre cousine fort sage ; mais je vous le crois très peu.
Lett. à d'Aubigné, 28 fév. 1678 (le, la, les [2])La compagnie de Bourbon est fort mêlée.
Lett. au duc de Noailles, t. V, p. 51, dans POUGENS. (mêlé, ée)Ce n'est point à vous à réparer ni ses malheurs, ni ses sottises.
Lett. à Mme d'Aubigné, 20 oct. 1681 (réparer)Vous aviez sans doute ordonné à vos peintres de vous ménager le plaisir de la surprise.
Lett. à la duch. de Savoie, 1696, t. II, p. 215, dans POUGENS. (ménager [1])Quel supplice d'avoir à amuser un homme inamusable [Louis XIV] !
dans le Dict. de BESCHERELLE. (inamusable)N'espérez pas faire revenir un mari par les plaintes, les chagrins et les reproches.
Avis à la Duch. de Bourg. Lett. t. III, p. 206, dans POUGENS. (revenir)Les hommes ne tarissent point en sots raisonnements sur les affaires présentes.
Lett. à Mme la marquise de Dangeau, 11 juin, t. VII, p. 64, dans POUGENS. (tarir)N'allez pas lui faire croire que vous m'excitez, et que vous voulez me faire entrer dans ces sentiments.
Lett. au duc de Noailles, t. V, p. 248, dans POUGENS. (exciter)On joue, on bâille, on s'ennuie, on ramasse quelque misère les uns des autres, on se hait, on s'envie, on se caresse et on se déchire.
Lett. à Mme de Caylus, 17 juillet 1701 (misère)Il me faut un feu doré ; que la grille en soit très grosse ; j'aime le grand feu préférablement à toute autre délicatesse.
Lett. à d'Aubigné, 10 fév. 1681 (feu [1])Il est dangereux de l'habituer [Louis XV enfant] à obéir aveuglément : car ou il serait gouverné, ou il voudrait être obéi de même.
Lett. à Mme la duch. de Ventadour, 14 juin 1715 (obéir)Grande presse à l'épouser ; on me la demande tous les jours.
Lett. à M. de Villette, 23 mai 1683 (presse [1])