Guillaume de MACHAUT, auteur cité dans le Littré
MACHAUT (1300?-1377)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MACHAUT a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les Oeuvres de Guillaume de Machault | 181 citations |
Quelques citations de Guillaume de MACHAUT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 182 citations dans le Littré.
Ne jà il ne l'aura si chier, Qu'il ne le face tout sechier, Et qu'il ne li toille [ôte] vigour.
p. 27 (sécher)Et que nullement ne desdaignes Ton povre ou petit ennemi… Car il ne fera que veillier, Ymaginer et soucillier Comment de lui grevez saras.
p. 116 (soucier)Et se tu ta richesse sers, C'est trop honteuse servitute.
p. 102 (richesse)…Et quanque l'on peut faire De doit, de penne, et de l'archet, Oÿ je et vi en ce parchet.
p. 87 (parquet)Je vous renvoie la laiette que vous me baillastes au partir de vous et tout ce qui estoit dedans.
p. 148 (layette)Il [mon cheval] a les quatre piez rouviaus, Espavains, courbes et molestes.
p. 80 (éparvin ou épervin)Quant il ha servi longuement Et obeï desiramment, Jà soit ce qu'en bonespoir vive, Adès desirs en lui s'avive.
p. 29 (aviver)Et si [j'] avoie des esbattemens biau cop ; car, en tout le chemin, on ne faisoit que chanter et veoir dames et damoiselles.
p. 147 (beaucoup)De riens n'estoit impacient.
p. 104 (impatient, ente)… je tien pour le meilleur Qu'à tout compter et bien penser [peser] à drame, Je voi assez puisque je voi ma dame.
p. 132 (drachme)Mais viez pechiez et vielles debtes Font à Dieu compter à clignettes, C'est à dire qu'il n'i voit goute.
p. 115 (cligne-musette)Et m'esperance est morte sans retour, Quant souvenirs me monstre à descouvert Qu'en lieu de bleu, dame, vous vestez vert.
p. 56 (découvrir)[Je] ne quier veoir la biauté d'Absalon, Ne d'Ulixes le sens et la faconde.
p. 132 (faconde)S'ot en milieu un arbrissel, De fleurs et de feuilles si bel, Si bel, si gent, si aggreable…
p. 12 (agréable)Adonc ma dame jura fort Que j'iroie ; et, quant vint au fort, De li m'approchai en rusant [tergiversant], Et tous dis en moy escusant Que ce à moi n'appartenoit.
p. 48 (ruser)Je puis trop bien ma dame comparer à l'ymage que fist Pymalion ; Qu'adès la prie [je la prie], et rien ne me respont.
p. 60 (comparer)[Ils voulaient] … que partout alast la trace De leur valour, de leur bonté, De leur pris, de leur loyauté.
p. 43 (trace)Je puis faire d'un fol un sage, Se je le met en mon servage ; Car nulz n'iert jà si desapris, Se je le preing, ne soit apris De sens, d'onneur, de courtoisie.
p. 18 (désapprendre)Et si tenoit une herminette Trop gracieuse et trop doucette à une chainnette d'or fin.
p. 46 (chaînette)Messagiers et garçons d'estables Dressent fourmes, trestiaux et tables.
p. 86 (tréteau)