Antoine LOYSEL, auteur cité dans le Littré

LOYSEL (1536-1619)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LOYSEL a été choisie.

478 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Institutes coutumières, manuel de plusieurs et diverses reigles, sentences, et proverbes tant anciens que modernes du droict coustumier et plus ordinaire de la France 1608 474 citations

Quelques citations de Antoine LOYSEL

Voici un tirage aléatoire parmi ses 478 citations dans le Littré.

  1. L'amende du fol appel.
    860 (appel)
  2. Morte ma fille, mort mon gendre.
    Institutes coutumières, n° 134 (gendre)
  3. Voix [témoignage] d'un, voix de nun.
  4. On dit communement qu'en mariage il trompe qui peut ; …et neanmoins toutes contre-lettres [clauses à part et opposées au contrat ou restrictions d'icelui] y sont defendues.
  5. En quelques contrées la femme ne doit que la main ; mais la courtoisie françoise doit aussi la bouche.
    564 (bouche)
  6. Le vassal mal desavouant [qui refuse à tort de reconnaître son seigneur], perd son fief.
  7. Après les bails [tutelles] finis, les majeurs et les femmes veuves y entrent comme de fief servi et sans payer aucun relief.
    583 (bail)
  8. Les jugemens ne sont executoires, après l'an et jour.
  9. Le mort execute le vif, et non le vif le mort ; c'est à dire, que tout droit d'execution s'esteint avec la personne de l'obligé ou condamné.
  10. L'homme qui se met à mort par desespoir, confisque envers son seigneur.
  11. La France est une monarchie hereditaire temperée par les lois.
  12. Le seigneur n'est contraignable à prendre ce qui n'est de son fief [quand il exerce le droit de rachat sur un heritage vendu].
  13. Terres qui sont aux issues des villes, bourgs et villages, ne sont defensables [interdites au libre parcours et vaine pâture], si elles ne sont bouchées.
  14. En chacune branche de parage, celle qui s'appeloit mirouer de fief, par l'ancienne coutume du Vexin, pouvoit porter la foi pour toutes les autres.
  15. Es cas ès quels y a hypotheque taisible, les realisations [reconnaissance du contrat par devant le seigneur à fin d'hypothèque et nantissement], nantissemens, et saisines introduites par aucunes coutumes ne sont point requises.
  16. De bien commun on ne fait pas monceau.
  17. Poissons qui sont en estangs, après trois ans, ou la bonde estant levée, ou mis en huches, sauvouers ou reservouers, sont meubles.
    215 (bonde)
  18. Compensation n'a lieu, si la dette n'est liquide et par escrit.
  19. Cas sur cas, ou main sur main n'a point de lieu, ains il faut pourvoir par opposition.
    758 (main)
  20. Ouïr dire va par ville ; et en un muid de cuider, n'y a point plein poing de sçavoir.
    771 (ouïr)