Joachim DU BELLAY, auteur cité dans le Littré
DU BELLAY, J. (1522-1560)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DU BELLAY, J. a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Défense et illustration de la langue française | 1549 | 698 citations |
Quelques citations de Joachim DU BELLAY
Voici un tirage aléatoire parmi ses 737 citations dans le Littré.
L'amour, les vins libres [généreux] et toute bonne chere.
I, 24, verso. (libre)Quand l'obscurité desserre Ses ailes dessus la terre.
III, 79, recto. (desserrer)Sans la divine muse d'Homere, le mesme tombeau qui couvroit le corps d'Achille eust aussi accablé son renom.
I, 27, recto. (même)Je voy les ondes encor' De ces tresses blondelettes Qui se crespent dessous l'or Des argentines perlettes.
VII, 16, recto. (crêper)Que diray-je d'aucuns, vrayement mieux dignes d'estre appellez traditeurs que traducteurs ? veu qu'ilz trahissent ceux qu'ilz entreprennent exposer.
I, 9, recto. (traducteur)Usez hardiment de l'adjectif substantivé, comme le liquide des eaux, le vuyde de l'air, etc.
I, 32, verso (liquide)La s'estendoit la friande laictue, Et là s'enfloit la coucourde ventrue.
VII, 4, verso. (courge [1])…Et des croppes hautaines Les fiers torrents s'eslancent par les plaines.
IV, 11, recto. (élancer)Vous avez prins Calais, deux cens ans imprenable, Monstrant qu'à la vertu rien n'est inexpugnable.
III, 66, recto. (inexpugnable)…Qui d'infertile rend un terrain plantureux, Qui change la lambrusque en un cep plus heureux.
VIII, 46, verso. (lambruche ou lambrusque)Assez tost l'horrible creste De ton tymbre menassant à l'ennemy palissant Annoncera la tempeste.
III, 42, verso. (timbre [1])Les bergiers, avec leurs musettes, Gardant leurs brebis camusettes.
VII, 45, verso. (camuset, ette)Soit que d'une façon gaillarde, Avec sa patte fretillarde, Il se frottast le musequin.
VII, 40, verso. (frétillard, arde)Ains se plaignoit mignardement D'un enfantin myaudement.
VII, 40, verso. (mignardement)Retirez-vous, ourdisseurs de finesse, Propos flatteurs qui gastez la jeunesse.
VII, 54, recto. (ourdisseur, euse)Si mes innocentes mains, Pures de sang et rapines, Ne furent oncques inclines à rompre les droits humains.
III, 81, verso. (enclin, ine)Alors, Forget, alors ceste erreur ancienne, Qui n'avoit bien cogneu ta princesse et la mienne, La venant à revoir, se dessilla les yeux.
VI, 48, recto. (dessiller)[Il] Rendoit ma muse lente, Bien qu'elle fust bruslante De s'offrir à vos yeux.
III, 12, recto. (brûler)Puis me planta [m'abandonna], voyant tout consumé.
VII, 65, verso. (planter)À toucher plus polie et fine Que n'est une coque marine.
IV, 77, verso. (coque)