Charles Pinot, sieur DUCLOS, auteur cité dans le Littré

DUCLOS (1704-1772)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DUCLOS a été choisie.

693 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Considérations sur les mœurs de ce siècle 1751 145 citations
Œuvres complètes, Paris, 1806, 10 vol. in-8 514 citations

Quelques citations de Charles Pinot, sieur DUCLOS

Voici un tirage aléatoire parmi ses 693 citations dans le Littré.

  1. Une maxime des tyrans et sous-tyrans est de donner toujours raison aux supérieurs.
    Œuv. t. v, p. 304 (sous-tyran)
  2. Toute question importante, tout raisonnement suivi, tout sentiment raisonnable, sont exclus des sociétés brillantes, et sortent du bon ton.
    Consid. mœurs, 8 (suivi, ie)
  3. Ilz ne firent riens de leur prouffit [dans cette sortie], et perdirent deux ou trois gentilzhommes.
    III, 10 (profit)
  4. L'esprit fin est souvent faux, précisément parce qu'il est trop fin ; c'est un corps trop délié pour avoir de la consistance.
    Consid. mœurs, chap. 13 (fin, fine [2])
  5. Le petit uniforme de capitaine de gendarmerie se trouva fait à point nommé pour l'enfant [Louis XV], qui, depuis quelques jours, venait de quitter la robe.
    Œuv. t. V, p. 143 (robe)
  6. Le manége, l'intrigue, les piéges et ce qu'on appelle la noirceur, ne s'emploient qu'entre les rivaux d'ambition.
    Consid. mœurs, ch. 11 (noirceur)
  7. Les hommes font beaucoup d'injustices sans méchanceté, par légèreté, précipitation, sottise, témérité, imprudence.
    Consid. mœurs, 5 (précipitation)
  8. On ne voyait jadis que des hypocrites de vertu ; on trouve aujourd'hui des hypocrites de vice.
    Consid. mœurs, ch. 5 (hypocrite)
  9. Plus l'esprit est faible, plus il imagine de chimères.
    Hist. Louis XI, Œuvres, t. II, p. 459, dans POUGENS. (faible)
  10. Les rigoristes le blamèrent [Massillon, d'avoir assisté au sacre de Dubois], et les gens raisonnables le plaignirent et l'excusèrent.
    Œuv. t. VI, p. 20 (rigoriste)
  11. Comme je n'écris pas une histoire ecclésiastique, mais celle des hommes de mon temps, je ne rapporterai que des faits purement humains.
    Règne de Louis XIV, Œuvres, t. V, p. 132, dans POUGENS. (humain, aine)
  12. Pour marquer au roi [Louis XI] encore plus de confiance, il [le duc de Guyenne son frère] vint le trouver au Plessis-lès-Tours.
    Œuv. t. II, p. 395 (trouver)
  13. C'est à un édit de cette année [1482, 22 décembre] qu'on doit rapporter la forme du collége des secrétaires du roi, telle à peu près qu'elle est aujourd'hui.
    Œuvr. t. III, p. 316 (secrétaire)
  14. Louis avait le cœur ferme et l'esprit timide.
    Hist. Louis XI, Œuv. t. III, p. 358, dans POUGENS (ferme [1])
  15. Le cardinal Dubois avait certainement de l'esprit ; mais il était fort inférieur à sa place.
    Mém. rég. Œuv. t. VI, p. 172, dans POUGENS (inférieur, eure)
  16. Il [Louis XI] offrit des lettres de naturalité, avec des exemptions et des priviléges, aux étrangers qui viendraient s'établir pour travailler aux mines qu'on devait ouvrir en Dauphiné et en Roussillon.
    Œuv. t. II, p. 296 (naturalité)
  17. Mes pères, dit le caustique magistrat [le premier président Harlay] en s'adressant aux premiers [jésuites], il faut vivre avec vous, et se tournant vers les oratoriens : et mourir avec vous.
    Œuv. t. V, p. 57 (oratorien)
  18. Je n'ai pas encore quarante ans, et j'ai épuisé ces plaisirs que leur nouveauté vous fait croire inépuisables.
    Confess. comte de ***, Œuv. t. VIII, p. 4, dans POUGENS. (inépuisable)
  19. Saint Paul et saint Augustin, dit le fougueux jésuite, étaient des têtes chaudes qu'on mettrait aujourd'hui à la Bastille.
    Œuv. t. v, p. 124 (tête)
  20. Plus il voulut faire le fat, plus il prouvait qu'il n'était qu'un sot.
    Acajou, Œuvres, t. VIII, p. 361, dans POUGENS (fat)