Charles Pinot, sieur DUCLOS, auteur cité dans le Littré
DUCLOS (1704-1772)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DUCLOS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Considérations sur les mœurs de ce siècle | 1751 | 145 citations |
| Œuvres complètes, Paris, 1806, 10 vol. in-8 | 514 citations |
Quelques citations de Charles Pinot, sieur DUCLOS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 693 citations dans le Littré.
Il disait que, loin de craindre une mort subite, c'était celle qu'il choisirait.
Œuvr. t. VI, p. 178 (mort [3])Les rigoristes le blamèrent [Massillon, d'avoir assisté au sacre de Dubois], et les gens raisonnables le plaignirent et l'excusèrent.
Œuv. t. VI, p. 20 (rigoriste)Les hommes n'ont qu'un penchant décidé, c'est leur intérêt.
Consid. mœurs, 10 (penchant [2])Grégoire de Tours et Aimoin parlent de plusieurs ordonnances de Chilpéric touchant la langue ; ce prince fit ajouter à l'alphabet les quatre lettres grecques O, Psi, Z, N ; c'est ainsi qu'on les trouve dans Grégoire de Tours ; Aimoin dit que c'étaient O, Phi, X, Oméga.
Mém. lang. Œuv. t. IX, p. 237 (lettre)Tant fut procédé, que la tête du bon curé se brouilla, et bientôt il s'assoupit.
Œuv. t. VI, p. 165 (procédé, ée [1])Ce que les hommes appellent invention c'est souvent que transmission ou renouvellement.
Consid. goût, Œuvres, t. X, p. 105, dans POUGENS (invention)La licence de cet intérieur [du régent] était poussée au point que la comtesse de Sabran lui dit un jour en plein souper, que Dieu, après avoir créé l'homme, prit un reste de boue dont il forma l'âme des princes et des laquais.
Œuv. t. V, p. 201 (plein, eine [1])Le respect n'est autre chose que l'aveu de la supériorité de quelqu'un.
Consid. mœurs, 14 (respect)La réflexion sert de sauvegarde au caractère, sans le corriger, comme les règles en servent au génie, sans l'inspirer.
Consid. mœurs, 13 (réflexion)Jacques Juvénal des Ursins soutint, dans une des conférences, que le roi, n'étant qu'usufruitier de la couronne, ne pouvait aliéner la moindre partie du domaine.
Œuv. t. II, p. 29 (usufruitier, ière)La vengeance n'est plus qu'une revanche ; on la prend comme un moyen de réussir, et pour l'avantage qui en résulte.
Consid. mœurs, 4 (revanche)Je ne négligerai rien pour renouer.
Œuv. t. VIII, p. 72 (renouer)Le persiflage, amas fatigant de paroles, volubilité de propos qui font rire les fous, scandalisent la raison, déconcertent les gens honnêtes ou timides, et rendent la société insupportable.
Consid. mœurs, 8 (persiflage)S'il [Louis XIV] arrivait chez Mme de Maintenon et qu'il la trouvât incommodée, quelquefois avec la fièvre, cela ne l'empêchait pas de faire ouvrir les fenêtres, parce qu'il aimait l'air.
Règn. Louis XIV, Œuv. t. v, p. 184, dans POUGENS (incommodé, ée)Elle savait que le faible de ce prince, jaloux de son autorité, était de paraître tout faire par lui-même.
Louis XIV, Œuvres, t. v, p. 182, dans POUGENS (faible)Je n'eus que le temps de me mettre en défense, et de parer le coup qui m'était porté.
Œuv. t. VIII, p. 122 (parer)Il fut ordonné que, pour toutes les places qui n'étaient pas frontières, ceux qui étaient sujets au guet et à la garde en seraient affranchis en payant cinq sous chaque année.
Hist. Louis XI, Œuv. t. III, p. 233, dans POUGENS (garde [1])Elle lui associa un jeune homme de robe, sans compter les passades qu'elle regardait comme choses qui ne tiraient pas à conséquence.
Œuv. t. VIII, p. 75 (passade)La plupart des gens en place n'aiment point les gens de lettres.
Mém. Rég. Œuv. t. VI, p. 159, dans POUGENS (gens [1])Celle [la maison] d'Armagnac descendait de Clovis par Charibert, fils de Dagobert, dont la filiation est prouvée dans la nouvelle histoire de Languedoc.
Hist. Louis XI, Œuv. t. II, p. 175, dans POUGENS (filiation)