Charles Pinot, sieur DUCLOS, auteur cité dans le Littré
DUCLOS (1704-1772)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DUCLOS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Considérations sur les mœurs de ce siècle | 1751 | 145 citations |
| Œuvres complètes, Paris, 1806, 10 vol. in-8 | 514 citations |
Quelques citations de Charles Pinot, sieur DUCLOS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 693 citations dans le Littré.
On a cherché bien des fois quel était le meilleur…
Consid. sur les mœurs. XI (fois [1])Le Dauphin [Charles VIII] fut tenu sur les fonts par Charles de Bourbon, archevêque de Lyon, et par Jeanne de France, duchesse de Bourbon.
Œuv. t. II, p. 416 (tenir)Quoi qu'il [Louis XI] fût toujours fort négligé dans ses habits.
Œuvr t. II, p. 179 (négligé, ée)Je reçus une lettre de milady, où tout ce que l'amour outragé peut inspirer était exprimé.
Œuv. t. VIII, p. 89 (outragé, ée)On est fâché pour l'honneur de Virgile, d'Horace, d'Ovide, et autres, que le nom de Cicéron ne se trouve pas une seule fois dans leurs ouvrages.
Consid. Mœurs, ch. 3 (fâché, ée)La réflexion sert de sauvegarde au caractère, sans le corriger, comme les règles en servent au génie, sans l'inspirer.
Consid. mœurs, 13 (réflexion)Quand toutes les intrigues, les finesses italiennes sont épuisées et déconcertées, les partis, assez forts pour combattre et trop faibles pour vaincre, font la paix de guerre lasse.
Voy. Ital. Œuv. t. VII, p. 56, dans POUGENS (guerre)Le siége tirant en longueur.
Œuv. t. III, p. 3 (tirer)On ne voit point, dans les faubourgs ni hors des murs, ces guinguettes où nos artisans et le bas peuple vont oublier leurs travaux et se livrer à une joie franche, sans souci pour le lendemain.
Voy. Ital. Œuv. t. VII, p. 94, dans POUGENS (guinguette [1])Dans l'histoire, comme dans l'optique, l'éloignement rapproche les objets entre eux.
Œuvres, t. I, p. 321, dans POUGENS (histoire)Il me suffit de remarquer qu'une récrimination n'est pas une apologie.
Œuv. t. III, p. 4 (récrimination)Ce prince, au lieu de venir trouver le roi, lui fit demander des sûretés.
Œuv. t. II, p. 233 (sûreté)Il est toujours sage et avantageux d'encourager les hommes aux actes honnêtes : ils sont capables de prendre le pli de la vertu comme du vice.
Consid. mœurs, IV (pli)Celle [la maison] d'Armagnac descendait de Clovis par Charibert, fils de Dagobert, dont la filiation est prouvée dans la nouvelle histoire de Languedoc.
Hist. Louis XI, Œuv. t. II, p. 175, dans POUGENS (filiation)Chaque souper était une orgie [chez le régent].
Œuvr. t. V, p. 230 (orgies)Le plus grand service que les sociétés littéraires pourraient rendre aujourd'hui aux lettres, aux sciences et aux arts, serait de faire des méthodes et de tracer des routes qui épargneraient du travail, des erreurs, et conduiraient à la vérité par les voies les plus courtes et les plus sûres.
Consid. mœurs, 12 (société)Nous marquons dans l'écriture l'interrogation et la surprise ; mais combien avons-nous de mouvements de l'âme et, par conséquent, d'inflexions oratoires qui n'ont pas de signes écrits et que l'intelligence et le sentiment peuvent seuls faire sentir !
Gramm. Port-Roy. Rem. Œuv. t. IX, p. 30, dans POUGENS. (inflexion)Elle [la particule en] suppose toujours la préposition de ; ainsi, n'étant pas un régime simple, mais un régime composé, elle ne doit point influer sur le participe.
Œuv. t. IX, p. 194 (régime)Les principes puisés dans la nature sont toujours subsistants.
Œuvr. t. I, p. 63 (subsistant, ante)La justesse de l'esprit dépend de la droiture du cœur et du calme des passions.
Consid. mœurs, ch. 14 (justesse)