Charles Pinot, sieur DUCLOS, auteur cité dans le Littré
DUCLOS (1704-1772)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DUCLOS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Considérations sur les mœurs de ce siècle | 1751 | 145 citations |
| Œuvres complètes, Paris, 1806, 10 vol. in-8 | 514 citations |
Quelques citations de Charles Pinot, sieur DUCLOS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 693 citations dans le Littré.
Quoi qu'il [Louis XI] fût toujours fort négligé dans ses habits.
Œuvr t. II, p. 179 (négligé, ée)Ce jeune homme [duc de Richelieu] se crut un personnage en se voyant traiter en criminel d'État, et prit sa prison avec la légèreté qu'il a toujours montrée en amour, en affaires et à la guerre.
Mém. rég. Œuv. t. V, p. 388, dans POUGENS (légèreté)Les mécontents se déclarèrent ouvertement sous le nom de ligue de bien public, qui est toujours leur prétexte, et rarement leur motif.
Hist. Louis XI, Œuv. t. II, p. 227 (mécontent, ente)Le persiflage, amas fatigant de paroles, volubilité de propos qui font rire les fous, scandalisent la raison, déconcertent les gens honnêtes ou timides, et rendent la société insupportable.
Consid. mœurs, 8 (persiflage)Le duc de Bourgogne s'étant plaint de plusieurs infractions au traité d'Arras.
Hist. Louis XI, Œuv. t. II, p. 108, dans POUGENS (infraction)Il [Louis XI] accorda à celle de St-Germain la foire franche qui subsiste encore aujourd'hui.
Hist. Louis XI, Œuv. t. III, p. 330, dans POUGENS (foire [1])Pour marquer au roi [Louis XI] encore plus de confiance, il [le duc de Guyenne son frère] vint le trouver au Plessis-lès-Tours.
Œuv. t. II, p. 395 (trouver)Il [Louis XI] ordonna que chaque corps de métier eût sa bannière ; que les ecclésiastiques, le parlement, la chambre des comptes et tous les gens de robe eussent leurs guidons.
Hist. de Louis XI, Œuv. t. II, p. 320, dans POUGENS. (guidon)Les autres fées ajoutèrent que, pour remédier en partie au mal qu'elles ne pouvaient pas absolument détruire, l'imbécillité de la princesse cesserait dans le moment qu'elle ressentirait de l'amour.
Acajou, Œuv. t. VIII, p. 359, dans POUGENS (imbécillité)Un jour d'audience, où se trouvaient les ambassadeurs et nombre de gens distingués, le cardinal [Dubois], importuné par quelqu'un, l'envoya promener en termes grenadiers, jurant et criant à tue-tête.
Œuv. t. VI, p. 135 (tuer)Il répondit avec modestie et respect, sans s'expliquer sur les motifs, et fut inébranlable.
Mém. rég. Œuv. t. VI, p. 169, dans POUGENS (inébranlable)J'en pourrais rapporter des traits assez plaisants, s'ils n'étaient pas trop libres.
Mém. rég. Œuv. t. VI, p. 161, dans POUGENS (libre)La franchise que Law conserva au port de Marseille, y attira des vaisseaux de toutes parts.
Mém. Rég. Œuv. t. VI, p. 62, dans POUGENS (franchise)La plus grande partie du prix de ces aliénations, n'étant pas encore payée, fut remboursée en billets de banque qui devinrent, comme il arrive et arrivera toujours aux effets royaux, des feuilles de chêne.
Mém. Œuvres, t. X, p. 30, dans POUGENS (feuille)La licence de cet intérieur [du régent] était poussée au point que la comtesse de Sabran lui dit un jour en plein souper, que Dieu, après avoir créé l'homme, prit un reste de boue dont il forma l'âme des princes et des laquais.
Œuv. t. V, p. 201 (plein, eine [1])Les plus braves de l'armée du prince de Galles se rangèrent auprès de lui, et périrent les armes à la main.
Œuv. t. II, p. 441 (ranger [1])Ces jugements étaient nommés jugements de Dieu, parce que l'on était persuadé que l'événement de ces épreuves, qui aurait pu en toute autre occasion être imputé au hasard, était dans celle-ci un jugement formel par lequel Dieu faisait connaître clairement la vérité en punissant le parjure.
Mém. épreuves, Œuvr. t. I, p. 299, dans POUGENS (jugement)Tout grammairien qui n'est pas né dans la capitale, ou qui n'y a pas été élevé dès l'enfance, devrait s'abstenir de parler des sons de la langue.
Gramm. Œuvres, t. IX, p. 21, dans POUGENS (grammairien)La loi [au moyen âge] exigeait beaucoup de témoins ; il en fallait soixante-douze contre un évêque, quarante contre un prêtre, plus ou moins contre un laïque, suivant la qualité de l'accusé ou la gravité de l'accusation.
Œuv. t. I, p. 302 (témoin)Boileau restera un de nos bons auteurs classiques pour les vers ; on lui a peut-être trop accordé de son vivant ; peut-être lui refuse-t-on trop aujourd'hui.
Œuv. t. x, p. 85 (trop)