Louis RACINE, auteur cité dans le Littré
RACINE L. (1692-1763)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RACINE L. a été choisie.fils du tragédien
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Louis RACINE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 56 citations dans le Littré.
Admirateur zélé de ces maîtres fameux, Je mets toute ma gloire à marcher après eux.
la Grâce, II (mettre)Triste jouet des vents, victime de leur rage, le pilote effrayé…
Relig. ch. II (victime)Quand il [Abner] veut lui protester à [Athalie] son ignorance.
Rem. sur Ath. V, 5 (protester)Je me crois des élus, je m'anime à les suivre.
Grâce, ch. IV (animer)Combien d'avant-coureurs annoncent ta ruine !
Rel. IV (annoncer)Tout était adoré dans le siècle païen.
Relig. ch. VI (païen, enne)Rien ne peut prospérer sur des terres ingrates.
la Grâce, I (pouvoir [1])Pourquoi ce poëte né si tendre [J. Racine] et qu'on accuse d'avoir francisé les héros de l'antiquité, a-t-il mis un peu de dureté dans ce caractère ? … n'étant pas capable de franciser, comme quelques écrivains, les patriarches et les prophètes.
Traité de la poésie dram. X, 2 (franciser)Triste destin ; il descend au tombeau, Plus faible, plus enfant qu'il ne l'est au berceau.
Relig. ch. II (descendre)L'auteur d'Athalie, qui se flattait d'être appelé le rival d'Euripide, regarda toujours Sophocle comme son maître, et disait qu'il n'avait jamais pris un de ses sujets, n'étant pas assez hardi pour jouter (c'était son terme) contre Sophocle.
Traité de la poésie dramat. ch. X (jouter)Non, des mystères saints l'auguste obscurité Ne me fait point rougir de ma docilité.
Relig. VI (docilité)Sans doute il est sacré, ce livre dont je voi Tant de prédictions s'accomplir devant moi.
Relig. ch. III (voir)Pour consoler l'espoir du laboureur avide.
Relig. ch. I (consoler)Voilà ce que sait faire un grand poëte ; les mœurs, soit bonnes, soit mauvaises, de ses principaux personnages sont si marquées, et, pour me servir d'un terme de peinture dans notre langue, si prononcées, qu'elles nous préparent à ce qui doit arriver.
Traité de la poés. dram. x, 2 (prononcé, ée)Toujours ivre de sang et toujours altéré.
Rel. I (ivre)Nul de nous de sang-froid, avouons-le sans honte, N'envisage la nuit.
Épître sur l'homme (nul, nulle)Un voile ténébreux Nous dérobe le jour qui doit nous rendre heureux.
la Grâce, ch. I (devoir [1])Un ruisseau par son cours, le vent par son haleine, Peut à leurs faibles bras épargner tant de peines.
Relig. III (épargner)Le corps, né de la poudre, à la poudre est rendu ; L'esprit retourne au ciel dont il est descendu.
la Relig. ch. II (descendre)D'une âme généreuse ô volupté suprême ! Un mortel bienfaisant approche de Dieu même !
la Rel. ch. VI (ô)