Jean-François REGNARD, auteur cité dans le Littré
REGNARD (1655-1709)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme REGNARD a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Démocrite | 92 citations | |
| Le bal | 1695 | 69 citations |
| Le distrait | 1697 | 143 citations |
| Le joueur | 1696 | 250 citations |
| Le légataire universel | 1708 | 114 citations |
| Le retour imprévu | 1700 | 43 citations |
| Les folies amoureuses | 1704 | 99 citations |
| Les Ménechmes | 123 citations | |
| Sérénade | 70 citations |
Quelques citations de Jean-François REGNARD
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1094 citations dans le Littré.
C'est une femme fort à son aise qui a de bonnes rentes sur la ville, des maisons à Paris ; Lucile est fort bien apparentée au moins.
le Retour imprévu, 2 (apparenté, ée)Il est tant de traitants qu'on voit depuis la guerre En modernes seigneurs sortir de dessous terre.
Joueur, v, c. (terre)Scapin, elle obéit à sa mère, je suis perdu ; il y a de l'erreur de calcul.
la Sérénade, 7 (calcul)Pour l'avoir sans relâche un an sur sa parole Habillé, voituré, coiffé, chauffé, ganté.
le Joueur, II, 4 (voiturer)Cette femme est sur moi rudement endiablée.
Ménechmes, v. 3 (endiablé, ée)Quelle rauque grenouille, au milieu de ses joncs, T'a donné de son art les premières leçons ?
Fol. amour. II, 7 (rauque)La nièce aura l'esprit mieux fait que le neveu.
Légat. III, 6 (esprit)Je ne suis qu'une façon de musicien.
Sérénade, sc. 26 (façon)Sais-tu que les railleurs et les mauvais plaisants D'ordinaire avec moi passent fort mal leur temps ?
les Ménechm. I, 2 (railleur, euse)Sachons ce qu'il a fait ; et, sans plus de mystère, Concluons son hymen, et finissons l'affaire.
le Joueur, I, 11 (mystère)Crispin : De ses bouillons de bouche, et des postérieurs, Tu prends soin ? - Lisette : De ma main il les trouve meilleurs ; Aussi, sans me targuer d'une vaine science, J'entends ce métier-là mieux que fille de France.
le Légat. I, 1 (postérieur, eure)L'eau m'en vient à la bouche.
le Bal, 7 (eau)Ils ne répondent point que par monosyllabes.
Ménechm. I, 2 (monosyllabe)Quand on est bien instruit de tout ce qui se passe, On ouvre la tranchée, on canonne la place, On renverse un rempart, on fait brèche aussitôt.
Fol. am. I, 7 (canonner)Mais lui, sourd aux raisons qu'il a pu lui donner, A voulu sur le champ le faire dégainer.
Ménechm. IV, 8 (dégainer)Les Lapons n'ont point d'autre remède contre ces maudits animaux [moucherons] que d'emplir de fumée le lieu où ils demeurent… nous fîmes la même chose et nous nous enfumâmes.
Voyage en Laponie, t. IV, p. 206 (enfumer)Eh bien ! mon oncle est-il en état d'être vu ? - Ah ! monsieur, depuis hier il est encor déchu.
le Légat. I, 2 (voir)Mais le sexe, à Paris, a la mine jolie, L'air attractif…
le Bal, sc. 7 (attractif, ive)Vous êtes chagrin, mon pauvre monsieur ; vraiment je ne m'en étonne pas ; vous êtes tombé des nues ; vous vous ôtez d'abord quatre petites personnes à la fois [il venait de mettre en pension dans un couvent quatre de ses filles].
à Guitaut, 30 mars 1683 (nue)…Tu sais que d'ordinaire, Quand l'amour veut parler, la raison doit se taire.
le Joueur, I, 2 (ordinaire)