Honorat de Bueil, marquis de RACAN, auteur cité dans le Littré

RACAN (1589-1670)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RACAN a été choisie.

Son œuvre la plus connue, la pièce pastorale « Les bergeries » fut jouée dès 1618, mais imprimée seulement en 1625 dans une version frortement remaniée, avec un titre modifié.

116 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Les Bergeries ou Arténice 1625 46 citations

Quelques citations de Honorat de Bueil, marquis de RACAN

Voici un tirage aléatoire parmi ses 116 citations dans le Littré.

  1. Non content de m'avoir rendu la liberté, Tu veux sur leurs États élargir mon empire.
    Psaume 30 (élargir)
  2. [M. de Termes, du haut du ciel] … Voit comme fourmis marcher nos légions Dans ce petit amas de poussière et de boue, Dont notre vanité fait tant de régions.
    Consolation. (légion)
  3. Les oiseaux des bois et des plaines Chantent leurs amoureuses peines, Qui renaissent au renouveau.
    Berg. I, chœurs. (renouveau)
  4. Aucunesfois des chiens il suit la voix confuse.
  5. Les troupeaux que la faim a chassés des bocages à pas lents et craintifs entrent dans les gagnages.
    Berg. Alcidor, I, 1 (gagnage)
  6. La plus belle moisson est sujette à la grêle, Et souvent elle n'a que des fleurs pour du fruit.
    Pastor. (grêle [2])
  7. Vous attirez les cœurs avec un tel aimant, Que qui n'a point d'amour n'a point de sentiment.
    Bergeries, Tisimandre, II, 3 (aimant)
  8. Faites, déesse, que ma lyre… Aux deux bouts du monde aille dire Des chansons dignes de mon roi.
    Ode au roi. (bout [1])
  9. Tu lis dans mes pensers qui ne s'ouvrent qu'à toi.
    les Berg. IV, 1 (ouvrir)
  10. Si jadis aux rives de Loire Vous avez récité l'histoire De mes incurables douleurs.
    Ode au Roi. (incurable)
  11. Ma fille, à quelle fin Voulez-vous aujourd'hui vous lever si matin ? Le soleil n'a pas bu l'aiguail de la prairie.
    Bergeries, Silène, I, 3 (aiguail)
  12. Voyez-vous au-dessous de ce petit coupeau Le berger Alcidor qui mène son troupeau ?
    Berg. acte II, sc. 4 (coupeau [1])
  13. Il [le paysan] voit de toute part combler d'heur sa famille, La javelle à plein poing tomber sous sa faucille.
    la Retraite. (javelle [1])
  14. Ils fomentent la guerre en demandant la paix.
    Psaume XXXIV (fomenter)
  15. Plaisant séjour des âmes affligées, Vieilles forêts de trois siècles âgées.
    dans LAVEAUX (plaisant, ante)
  16. Il voit de toute part combler d'heur sa famille, La javelle à plein poing tomber sous la faucille.
    la Retraite. (plein, eine [1])
  17. … Seigneur, ta bonté tutélaire Accorde à mes vœux le salaire Des services que je te rends.
    Psaume 26 (tutélaire)
  18. Les coqs ne chantent point, je n'entends aucun bruit, Sinon quelques zéphyrs, qui le long de la plaine Vont cajolant tout bas les nymphes de la Seine [c'est-à-dire, caressant, frôlant les eaux de la Seine].
    Berg. Alcidor, I, 1 (cajoler)
  19. Le mesme jour qui voit leur bouton demi-clos, Le voit s'épanouir, fanir, tomber à terre.
    Psaume 35 (faner)
  20. Mon esprit satisfait n'aura que désirer.
    Psaume L. (que [1])