Charles PERRAULT, auteur cité dans le Littré

PERRAULT (1628-1703)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PERRAULT a été choisie.

Le Littré nomme simplement PERRAULT aussi bien Charles, le fameux conteur, que son frère Claude, l'architecte traducteur de Vitruve.

73 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.

Quelques citations de Charles PERRAULT

Voici un tirage aléatoire parmi ses 73 citations dans le Littré.

  1. Ce pauvre hère, voyant qu'il ne fallait pas se jouer à une ogresse…
    Contes, 46 (jouer)
  2. Partout alors est en campagne Le pétillant vin de Champagne ; Le maître ne l'épargne pas.
    Chasse, dans RICHELET (pétillant, ante)
  3. Et sous les pas nombreux de leur danse légère Faire à peine plier la mousse et la fougère.
    dans RICHELET (plier)
  4. La terreur de son nom qui devance ses armes Épandit dans les rangs de si vives alarmes…
    Poëme de la peinture. (épandre)
  5. La pluie a toujours beau cingler, Il ne faut pas laisser d'aller.
    dans RICHELET (cingler [2])
  6. Prendre la férule, tenir la férule, être régent dans un collége ou maître d'école. Ils devraient, ces auteurs, demeurer dans le grec, Et se contenter du respect De la gent qui porte férule,
    Parallèle, à la fin de la Préface (férule)
  7. L'histoire lui fournit la matière de la plupart des ornements d'architecture, dont il doit savoir rendre raison ; par exemple, si sous les mutules et les corniches, au lieu de colonnes, il met des statues de marbre en forme de femmes honnêtement vêtues que l'on appelle cariatides, il pourra apprendre à ceux qui ignorent pourquoi cela se fait ainsi, que les habitants de Carie, qui est une ville de Péloponnèse, se joignirent autrefois avec les Perses, qui faisaient la guerre aux autres peuples de la Grèce, et que les Grecs, ayant par leurs victoires glorieusement mis fin à cette guerre, la déclarèrent ensuite aux Cariates ; que leur ville ayant été prise et ruinée, et tous les hommes mis au fil de l'épée, les femmes furent emmenées captives, et que, pour les traiter avec le plus d'ignominie, on ne permit pas aux dames de quitter leurs robes accoutumées ni aucun de leurs ornements, afin que non-seulement elles fussent une fois menées en triomphe, mais qu'elles eussent la honte de s'y voir en quelque façon menées toute leur vie, paraissant toujours au même état qu'elles étaient le jour du triomphe, et qu'ainsi elles portassent la peine que leur ville avait méritée ; or, pour laisser un exemple éternel de la punition que l'on avait fait souffrir aux Cariates, et pour apprendre à la postérité quel avait été leur châtiment, les architectes de ce temps-là mirent, au lieu de colonnes, ces sortes de statues aux édifices publics.
    Vitruve, I, 1 (cariatide)
  8. …Le cœur les suit, et tous gardent le rang Que leur donne leur charge ou l'éclat de leur sang.
    dans RICHELET (éclat)
  9. On fait encore de grandes salles d'autre manière que celles que l'on voit en Italie, appelées en grec cyzicènes ; on les fait tournées au septentrion, et en sorte qu'elles ont vue le plus souvent sur les jardins et que leurs portes sont dans le milieu ; ces salles doivent être assez larges pour contenir deux tables à trois lits et opposées l'une à l'autre, avec la place qui est nécessaire tout à l'entour pour le service ; elles ont à droite et à gauche des fenêtres qui s'ouvrent comme des portes, afin que de dessus les lits on puisse voir dans les jardins ; la hauteur de ces salles est de la moitié de la longueur ajoutée à cette même largeur.
    Vitruve, VI, 6 (cyzicène)
  10. Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie.
    Contes, Barbe-Bleue. (poudroyer)
  11. Comme le mérite des orateurs n'est pas de se servir de figures, mais de s'en bien servir, la louange d'un architecte n'est pas aussi d'employer des colonnes, des pilastres et des corniches, mais de les placer avec jugement et d'en composer de beaux édifices.
    Parallèle des anc. et des mod. 1er dial. (louange)
  12. L'homme… Ignorait en repos jusqu'aux routes certaines Du méandre vivant qui coule dans ses veines.
    Poëme sur le siècle de Louis-le-Grand (méandre)
  13. Nous ne pouvons plus nourrir nos enfants… je suis résolu de les mener perdre demain au bois.
    Contes, Le petit Poucet. (résoudre)
  14. Et déjà les galants chasseurs Ont fait placer sur des feuillées Les dames de neuf habillées.
    Chasse, dans RICHELET (placer [1])
  15. On lui fit une entrée magnifique dans la ville capitale.
    Contes, 46 (entrée)
  16. Lorsqu'elle avait fait son ouvrage, elle s'allait mettre en un coin de la cheminée et s'asseoir dans les cendres ; ce qui faisait qu'on l'appelait communément cucendron.
    Cendrillon. (cucendron)
  17. Non-seulement il a fait de sa main de très beaux ouvrages, mais il fournit de dessins à plusieurs autres sculpteurs fort habiles.
    Homm. illust. Chauv. (fournir)
  18. Un sauvage oiseau de rivière, Parmi les joncs et les glaïeux, Frappe inopinément mes yeux,
    Chasse, dans RICHELET (glaïeul)
  19. L'eau était poussée fort haut par la force de l'impulsion des pistons.
    Vitruve, dans RICHELET (impulsion)
  20. Là les dames en capelines Et tenant en main des houssines.
    Ép. de la chasse, dans RICHELET (capeline)