Charles PERRAULT, auteur cité dans le Littré
PERRAULT (1628-1703)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PERRAULT a été choisie.Le Littré nomme simplement PERRAULT aussi bien Charles, le fameux conteur, que son frère Claude, l'architecte traducteur de Vitruve.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Charles PERRAULT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 73 citations dans le Littré.
On cuit ; c'est un soleil ardent, Qui ses traits à plomb va dardant, Mais d'une force si cruelle Qu'on se sent bouillir la cervelle.
Chasse, dans RICHELET (plomb)D'humeur accorte.
Chaper. rouge, 20 (accort, orte)Comme le mérite des orateurs n'est pas de se servir de figures, mais de s'en bien servir, la louange d'un architecte n'est pas aussi d'employer des colonnes, des pilastres et des corniches, mais de les placer avec jugement et d'en composer de beaux édifices.
Parallèle des anc. et des mod. 1er dial. (louange)D'un savant traducteur on a beau faire choix [pour les poëtes grecs], C'est les traduire en ridicule Que de les traduire en françois.
Parallèle des anciens et des modernes, préface (ridicule [1])Les bras des polypes sont comme des appendices faites en manière de boutons formés en façon de tasse, dont le bord est dentelé.
Essais, t. I, dans RICHELET (appendice)Ils devraient, ces auteurs, demeurer dans leur grec, Et se contenter du respect De la gent qui porte férule ; D'un savant traducteur on a beau faire choix, C'est les traduire en ridicule Que de les traduire en françois.
Parallèle des anciens et des modernes, à la fin de la préface (gent [1])…Le cœur les suit, et tous gardent le rang Que leur donne leur charge ou l'éclat de leur sang.
dans RICHELET (éclat)Il sent soudain frapper et son cœur et ses yeux Par l'objet le plus agréable…
Contes en vers, Grisel. (sentir)Il couvrit l'horizon d'un or brillant et pur, Pour y répandre ensuite et le pourpre et l'azur.
Poésies, dans RICHELET (pourpre [1])Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites au roi que le pré que vous fauchez appartient à M. le marquis de Carabas, vous serez tous hachés menu comme chair à pâté.
Chat botté. (menu, ue)Il me ferait beau voir aller à la fontaine des fées.
Philander et Barbaro croient que tholus est ce que nous appelons la lanterne d'un dôme.
Vitruve, IV, 7, en note, à la fin. (dôme)Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie.
Contes, Barbe-Bleue. (poudroyer)La terreur de son nom qui devance ses armes Épandit dans les rangs de si vives alarmes…
Poëme de la peinture. (épandre)Là les dames en capelines Et tenant en main des houssines.
Ép. de la chasse, dans RICHELET (capeline)Riquet à la houppe se présente à elle, brave, magnifique, et comme un prince qui va se marier.
Contes, 78 (brave)Tant les veneurs ont tous en tête D'être à la prise de la bête.
Chasse, dans RICHELET (prise)Nous ne pouvons plus nourrir nos enfants… je suis résolu de les mener perdre demain au bois.
Contes, Le petit Poucet. (résoudre)Ce pauvre hère, voyant qu'il ne fallait pas se jouer à une ogresse…
Contes, 46 (jouer)La manière de faire les portes et leurs chambranles est telle qu'il faut premièrement convenir de quel genre on les veut ; car il y a trois sortes de portes, la dorique, l'ionique et l'atticurge.
Vitruve, IV, 6 (chambranle)