Gui PATIN, auteur cité dans le Littré
PATIN (1601-1672)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PATIN a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres choisies | 1692 | 237 citations |
| Nouvelles lettres choisies | 1695 | 24 citations |
Quelques citations de Gui PATIN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 265 citations dans le Littré.
On a défendu aux huguenots de le recevoir ; ils tâcheront de ne pas perdre un prosélyte de ce plumage.
Lett. t. I, p. 383, dans POUGENS (plumage)À vous dire vrai, tous ces maîtres signeurs [médecins qui avaient signé une déclaration en faveur de l'antimoine] sont le fretin et la racaille de l'école.
Lett. t. II, p. 92 (signeur)Reblandir et reflatter.
Lett. t. II, p. 36 (reblandir)Elle a emprunté plus de sept cent mille livres à plusieurs particuliers, et, après, elle a fait un trou à la nuit.
Lett. t. III, p. 252, dans POUGENS (trou [1])Les chambres assemblées au parlement après beaucoup de tergiversations.
Nouv. lett. t. I, p. 331, dans POUGENS (tergiversation)J'ai vu ce matin le roi, la reine et M. le duc d'Anjou à Saint-Germain votre paroisse ; il y avait grande piaffe d'officiers du Louvre.
Lett. t. II, p. 163 (piaffe)De sorte que le roi ne doit du tout rien de sa santé à ce remède mortifère [l'émétique].
Lettres, t. II, p. 416 (mortifère)Je tiens pour certain qu'il pourrait plus gagner à Paris qu'il ne fera en Italie, où il y a meilleure mine que bon jeu et même peu d'estime pour les gens de lettres.
Lett. t. II, p. 333, dans POUGENS (mine [1])Le mari et la femme qui ne purent être pendus à la porte de Paris vendredi dernier pour le tumulte que les laquais y excitèrent, furent hier, en plein midi, au même lieu, pendus et étranglés, pour montrer à cette racaille de laquais qu'on ne les craignait point.
Lett. t. II, p. 93 (racaille)Le roi a fait commandement à l'abbé Bois-Robert de sortir de Paris pour divers jurements qu'il avait proférés du nom de Dieu, après avoir perdu son argent contre les nièces de son Éminence [Mazarin].
Lett. t. II, p. 179 (jurement)Le roi revient aujourd'hui à la Fère… au moins, si l'on n'a pas pris beaucoup de villes, on a bien tué des vaches et des poules à de pauvres gens qui sont innocents.
Lett. t. II, p. 197 (vache)Je ne saurais me mettre en état d'appréhender ses pinçades pour notre faculté [de médecine].
Nouv. lett. t. I, p. 92, dans POUGENS (pinçade)Il ne sera pas bien à Lyon, de peur d'un pourpoint de pierre de taille en Pierre-Ancise.
Lettres, t. II, p. 495 (pourpoint)Hier à la croix du Trahoir fut rompu, avec toutes les solennités requises, un corps d'osier à la place du vrai corps qui est mort dans le fort l'Évêque où il était prisonnier.
Lett. t. II, p. 199 (osier)Heureux qui n'est point attaché à cet écueil [la cour], infâme de tant de naufrages !
Lettres, t. II, p. 421 (infâme)Il y suit particulièrement la piste et les opinions de Fernel.
Nouv. lett. t. I, p. 49, dans POUGENS (piste)M. Bourdelot est toujours en son abbaye de Macé en Berry, où il plaide fort contre ses moines et les moines contre lui ; il a eu peur de l'imposition des mains…
Lett. II, p. 191 (imposition)Si le Mazarin se fait craindre aujourd'hui, il est assuré qu'un temps viendra qu'on ne le craindra plus, et que l'on dira de lui et de quelques autres tyranneaux qui sont près de lui d'étranges vérités.
Lett. t. II, p. 40 (tyranneau)Voilà un exemple qui vous fait connaître que nous [les docteurs en médecine] sommes ici en bonne posture pour les préséances, et il n'y a aucun marchand qui ne nous cède honorifiquement.
Lettres, t. II, p. 540 (honorifiquement)M. de Laffemas, maître des requêtes, âgé de soixante-seize ans, et doyen de tous les semestres.
Lettr. t. II, p. 287 (semestre)