Gui PATIN, auteur cité dans le Littré

PATIN (1601-1672)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PATIN a été choisie.

265 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Lettres choisies 1692 237 citations
Nouvelles lettres choisies 1695 24 citations

Quelques citations de Gui PATIN

Voici un tirage aléatoire parmi ses 265 citations dans le Littré.

  1. M. Arnauld [le célèbre Arnauld] est un petit homme noir et laid, né à Paris, fils d'un savant avocat qui a autrefois plaidé vigoureusement contre les jésuites.
    Lettres, t. II, p. 237 (laid, aide)
  2. Je vous promets que je m'en acquitterai à cause de vous, et que j'y sanglerai les hémophobes.
    Lett. t. II, p. 362 (sangler)
  3. M. Bourdelot est toujours en son abbaye de Macé en Berry, où il plaide fort contre ses moines et les moines contre lui ; il a eu peur de l'imposition des mains…
    Lett. II, p. 191 (imposition)
  4. Ce n'est que du babil de moine qui donne du plat de la langue.
    Nouv. lett. t. I, p. 198, dans POUGENS (plat, ate [1])
  5. Passer en Normandie et se déclarer pour les gentilshommes normands à qui on voulait regratter quelque chose sur leur prétendue noblesse.
    Lett. t. II, p. 413 (regratter [2])
  6. Il [Guinaut] leur avait fait espérer [aux apothicaires] qu'il les rétablirait dans les familles, d'où le Médecin charitable et les pédants, les maîtres des arts et gâte-métiers les avaient chassés ; voilà comment cet homme appelle de fort honnêtes gens.
    Lettres, t. II, p. 476 (gâte-métier)
  7. Les femmes de la halle, qui sont les muettes de Paris, mais qui ne laissent pas de babiller plus que le reste du monde.
    Lettres, t. II, p. 601 (muet, ette)
  8. C'était [Voiture] un Parisien, homme d'esprit et de bonnes lettres, qui était officier de M. le duc d'Orléans.
    Lettres, t. II, p. 559 (officier [2])
  9. Il y a grande apparence que personne n'est excommunié [de monitoires], vu que tous tant que nous sommes il n'y en pas un qui ne blanchisse ou ne grisonne, et on dit que, quand un homme est excommunié, il devient plus noir que poivre.
    Lett. t. II, p. 192 (grisonner)
  10. M. Ravaud, votre ami, m'a prié de lui en servir [de caution], et je l'ai fait pour l'amour de vous, quoique je sache que le titre de fidejussoribus dans le droit est appelé le titre des sots.
    Lett. t. II, p. 24 (sot, otte)
  11. Il aurait grand regret de mourir, qu'il n'ait auparavant répondu à l'apologie de Montpellier, où il traitera le doyen en chien courtaud.
    Lett. t. I, p. 238, dans POUGENS (traiter)
  12. Il [un médecin] s'est vanté qu'il ne voulait point faire de visite qu'on ne lui avançât une demi-pistole, et voulait être payé avant le coup, comme les bourreaux.
    Lettres, t. II, p. 331 (payer)
  13. Le premier [Sarrazin, médecin], qui est un hémophobe recuit.
    Lett. t. II, p. 179 (hématophobe)
  14. Voilà les finances en bonne main ! mais ce n'est plus que la coutume : au plus larron la bourse.
    Lett. t. II, p. 21 (larron, onnesse)
  15. Cet homme à petit collet et grand ami des jésuites [Fouquet] possède deux charges qui sont incompatibles.
    Lett. t. II, p. 157 (incompatible)
  16. À la Bastille ont été mis certains Anglais qui médisaient atrocement de Cromwell, et qui n'y sont qu'à sa recommandation, car c'est lui qui a prié pour les y faire mettre.
    Lettres, t. II, p. 302 (recommandation)
  17. Guénaut dit que ce livre [de Chifflet, sur le quinquina] est un coup de chifflet qui a étourdi les cailles,
    Lett. 15 fév. 1654 (sifflet)
  18. Je crois avoir juste raison d'appréhender pour lui [Riolan], d'autant que je le vois dans un grand penchant de ses forces.
    Lett. t. I, p. 164 (penchant [2])
  19. C'est [Boot, médecin anglais] un homme hagard, superbe et presque insupportable, qui se pique de grande science de chimie, de philosophie nouvelle non péripatétique et de politique.
    Lett. t. II, p. 30 (hagard, arde)
  20. Pline servira bien à mon dessein ; les écrits de ce personnage sont une grande mer dans laquelle il fait bon pêcher.
    Lett. t. II, p. 554 (mer)