Gui PATIN, auteur cité dans le Littré
PATIN (1601-1672)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PATIN a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Lettres choisies | 1692 | 237 citations |
Nouvelles lettres choisies | 1695 | 24 citations |
Quelques citations de Gui PATIN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 265 citations dans le Littré.
Un certain misérable serpent, nommé Magdelain, qui se dit médecin de Montpellier, c'est la sauce sans laquelle le poisson ne se mangerait pas…
Lett. t. II, p. 424 (sauce)M. de Baillou a fort parlé, en ses Epidémies, d'une certaine toux à laquelle sont sujets les petits enfants, que les Parisiens appelent une quinte, quod quinta quaque hora fere videatur recurrere.
Lett. à Spon, 18 janv. 1644 (quinte [2])Si les catholiques d'Augsbourg ont la puce à l'oreille contre les luthériens.
Nouv. Lett. t. I, p. 140, dans POUGENS (puce)Et comme elle recommençait à faire parler d'elle…
Nouv. lett. t. I, p. 331, dans POUGENS (parler [1])Un jeune charretier toujours verse.
Lettres, t. II, p. 600 (verser)Que c'était un remède spécifique qui lui coûtait beaucoup, qu'un certain prieur lui en avait donné deux mille livres, et autres belles cassades.
Lettres, t. II, p. 327 (cassade)Il [le doyen de la faculté de médecine] garde nos registres, qui sont de plus de cinq cents ans.
Lettres, t. II, p. 365 (registre)La force de la male tache du péché originel.
Lett. t. II, p. 556 (mal, ale)M. d'Émery est mort tout sec et tout tabide.
Lett. t. II, p. 18 (tabide)Il y avait tant de peuple qu'il y a eu plusieurs hommes tués et blessés : à la presse vont les fous.
Lett. t. III, p. 155, dans POUGENS (presse [1])On parle ici de la mort du pape ; si elle arrive, ce sera une bonne chape-chute pour son successeur, qui n'en sera point marri.
Lettres, t. II, p. 591 (chape-chute)Je ne saurais me mettre en état d'appréhender ses pinçades pour notre faculté [de médecine].
Nouv. lett. t. I, p. 92, dans POUGENS (pinçade)Sa femme dansait et ballait et ne se donnait nul soin de son ménage.
Lett. 662 (baller [1])M. Sarrazin [médecin] en a fait bien d'autres en ce pays ; Paris est trop mal policé ; le désordre vient du même endroit d'où nous devrions avoir le remède.
Lett. t. II, p. 179 (policé, ée)Le roi a envoyé dix compagnies du régiment des gardes à Angers, pour y vivre à discrétion, à cause de quelque maltôte que l'on y a voulu imposer, et qu'ils n'ont pas voulu souffrir.
Lettres, t. II, p. 262 (maltôte)Les jeunes seigneurs le vont entendre [un professeur du Collége de France], et quantité d'autres honnêtes gens qui illustrent fort son auditoire.
Lett. t. II, p. 83 (illustrer)J'ai ici un honnête homme de Lyon, qui s'y en retournera après Pâques.
Lettres, t. II, p. 497 (y [2])Faites-moi la faveur de m'indiquer quelque auteur pharmacien qui les ait décrites [les pilules de Francfort].
Lett. t. II, p. 191 (pharmacien)M. Ravaud, votre ami, m'a prié de lui en servir [de caution], et je l'ai fait pour l'amour de vous, quoique je sache que le titre de fidejussoribus dans le droit est appelé le titre des sots.
Lett. t. II, p. 24 (sot, otte)L'hématophobie est une dangereuse hérésie, et laquelle laisse bien mourir du monde qui en pourrait échapper.
Lett. t. II, p. 309 (hématophobie)