Gui PATIN, auteur cité dans le Littré

PATIN (1601-1672)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PATIN a été choisie.

265 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Lettres choisies 1692 237 citations
Nouvelles lettres choisies 1695 24 citations

Quelques citations de Gui PATIN

Voici un tirage aléatoire parmi ses 265 citations dans le Littré.

  1. Il [Guinaut] leur avait fait espérer [aux apothicaires] qu'il les rétablirait dans les familles, d'où le Médecin charitable et les pédants, les maîtres des arts et gâte-métiers les avaient chassés ; voilà comment cet homme appelle de fort honnêtes gens.
    Lettres, t. II, p. 476 (gâte-métier)
  2. Le gazetier est logé chez Guillot le songeur.
    Nouv. lett. t. I, p. 7, dans POUGENS (songeur)
  3. L'envie en toute sorte de profession est un des apanages de la nature humaine et une des suivantes de son infirmité.
    Lettres, t. II, p. 556 (suivant, ante [2])
  4. Notre bon M. Baralis a été saigné onze fois depuis six jours, cela a empêché la suffocation… une fièvre continue, quatre-vingts ans sont tous signes qui m'en laissent un soupçon fort funeste.
    Lett. 27 mai 1659 (saigner)
  5. Voilà un exemple qui vous fait connaître que nous [les docteurs en médecine] sommes ici en bonne posture pour les préséances, et il n'y a aucun marchand qui ne nous cède honorifiquement.
    Lettres, t. II, p. 540 (honorifiquement)
  6. M. Guillemeau a été un courtisan recuit et rusé.
    Lettres, t. II, p. 256 (recuit, uite [1])
  7. Nous commençons à porter les in-quarto [dans le déménagement d'une bibliothèque], auxquels succéderont les in-octavo, et ainsi de suite jusqu'à la fin de la procession, qui durera encore un mois.
    Lett. t. II, p. 67 (procession)
  8. Nos apothicaires me font pitié, quoique je ne les aime point et qu'ils me haïssent ; ils sont si morfondus que janvier à deux bonnets ne l'est pas davantage.
    Lettres, t. II, p. 507 (janvier)
  9. Ainsi voilà M. de Maisons, jadis en disgrâce, tout rétabli.
    Lett. t. II, p. 244 (rétabli, ie)
  10. Ils ont fait un feu de réjouissance au bout du Pont-Neuf, où le nouveau saint était représenté comme un faquin de quintaine.
    Lett. 478 (quintaine)
  11. J'ai regret de voir M. Guillemeau tant animé pour des injures… je ne prends aucune part à telles injures de tripières.
    Lett. t. II, p. 166 (tripier, ière)
  12. Il y aura là-dedans [une géographie universelle publiée par un jésuite] quantité de relations loyolitiques de ces pères qui errent par le monde ; mais je pense qu'il y aura bien aussi des menteries.
    Lett. t. II, p. 251 (loyolitique)
  13. Il aurait grand regret de mourir, qu'il n'ait auparavant répondu à l'apologie de Montpellier, où il traitera le doyen en chien courtaud.
    Lett. t. I, p. 238, dans POUGENS (traiter)
  14. Voilà aujourd'hui A. Ruffin, jadis chirurgien de la Charité, le premier lithotomiste de Paris.
    Lettres, t. II, p. 266 (lithotomiste)
  15. Le bonhomme M. Benoît m'a autrefois dit que, l'an 1654, la papimanie mourrait en France, que nous deviendrions alors tous réformés…
    Lett. t. II, p. 120 (papimanie)
  16. Il avait étudié en médecine, s'était fait passer docteur à Montpellier, et avait ici planté son piquet.
    Lettres, t. II, p. 393 (piquet [1])
  17. Toutes ces belles espérances ont été rasées par une dyssenterie.
    Nouv. lett. t. I, p. 169, dans POUGENS (raser)
  18. M. d'Émery est mort tout sec et tout tabide.
    Lett. t. II, p. 18 (tabide)
  19. [Condé] a promis et engagé sa foi de prince et tout ce qu'il a de vaillant, de faire donner la paix à Bordeaux.
    Nouv. lett. t. I, p. 334, dans POUGENS (vaillant [2])
  20. M. de Laffemas, maître des requêtes, âgé de soixante-seize ans, et doyen de tous les semestres.
    Lettr. t. II, p. 287 (semestre)