« rétabli », définition dans le dictionnaire Littré

rétabli

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

rétabli, ie

(ré-ta-bli, blie) part. passé de rétablir
  • 1Remis dans son premier et bon état, en parlant des personnes. Ainsi voilà M. de Maisons, jadis en disgrâce, tout rétabli, Patin, Lett. t. II, p. 244. On croit que Quanto [Mme de Montespan] est toute rétablie dans sa félicité, Sévigné, 26 août 1676. Comme nous [Louis XVIII], rétabli après vingt ans d'exil et la mort de son père, il [Charles II] déclara…, Courier, Pièce diplomatique.

    Il se dit aussi des choses. Sa faveur [de Mazarin], attaquée par tant d'endroits, est si hautement rétablie, que tout devient faible contre elle, Bossuet, le Tellier. Un trône indignement renversé et miraculeusement rétabli, Bossuet, Reine d'Anglet. J'ose croire que l'Astrate de Quinault, le Scévole de du Ryer, l'Amour tyrannique de Scudéry, bien rétablis au théâtre, pourraient faire de prodigieux effets, Voltaire, Sophon. Épît.

  • 2Il se dit de la santé. Quel dommage que vous prodiguiez vos inquiétudes pour une santé toute rétablie, et qui n'a plus à craindre que le mal que vous faites à la vôtre ! Sévigné, 333.

    Remis en santé, en parlant des personnes. Je me flatte qu'il est bien rétabli, puisqu'il m'a écrit de sa main, Voltaire, Lett. Richelieu, 9 janv. 1767.