Nicolas POUSSIN, auteur cité dans le Littré
POUSSIN (1594-1665)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme POUSSIN a été choisie.peintre influent dont la correspondance a été édité pour la première fois en 1824 avec grand succès.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Collection de lettres de Nicolas Poussin | 1824 | 54 citations |
Quelques citations de Nicolas POUSSIN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 56 citations dans le Littré.
Vous verrez bientôt à Paris un de vos affectionnés qui va quitter cette ville ; il est de ces hérétiques qui croient que votre serviteur Poussin a, dans la peinture, quelque talent qui n'est pas commun.
Lett. 3 juin 1647 (hérétique)Il me semble que j'ai fait beaucoup quand j'ai terminé une tête en un jour, pourvu qu'elle fasse son effet.
Lett. 20 août 1645 (tête)Toutes ces choses m'ont passé et me passent tous les jours par l'entendement, avec un million d'autres plus peinantes.
Lett. 17 août 1639 (peinant, ante)Il ne faut point s'imaginer que je n'aie été en grandissime doute de ce que je dois répondre.
Lett. 15 janv. 1638 (grandissime)Lorsqu'il [Virgile] chante un fait d'armes ou décrit une tempête, le rhythme précipité, les sons retentissants de ses vers peignent admirablement une scène de fureur, de tumulte ou d'épouvante.
Lett. 24 nov. 1647 (rhythme)Voilà qu'en une nuit un vent du nord excité par l'influence de la lune rousse, ainsi qu'ils l'appellent dans ce pays, avec une grande quantité de neige, vient repousser le beau temps.
Lett. 14 mars 1642 (roux, ousse)Vous avez généreusement souffert d'autres atteintes que celles-ci.
Lett. 3 nov. 1647 (généreusement)Si vous vous souvenez de la première lettre que je vous écrivis touchant le mouvement des figures que je vous promettais d'y faire, et que tout ensemble vous considériez ce tableau, je crois que facilement vous reconnaîtrez quelles sont celles qui languissent, qui admirent, celles qui ont pitié…
Lett. 28 avril 1639 (mouvement)Dans des événements aussi considérables que fut celui du frappement du rocher, on peut croire qu'il arrive toujours des choses merveilleuses.
Lettres, p. 354 (frappement)Je ne doute pas que le vulgaire des peintres ne dise que l'on change de manière, si tant soit peu l'on sort du ton ordinaire ; car la pauvre peinture est réduite à l'estampe.
Lett. 7 avril 1647 (estampe)Les stucateurs se vantent, avec l'aide de trois ou quatre autres, de la rendre [la grande galerie du Louvre] faite d'un bout à l'autre en cinq ou six ans.
Lett. 29 juin 1641 (stucateur)Je vous aurais envoyé, par l'ordinaire passé, les gants de frangipane que vous désirez.
Lett. 7 oct. 1646 (frangipane)Vous dites que la promesse que je vous ai faite n'est point de celles dont on peut attendre les effets avec modération ; mais encore ne faut-il vouloir que ce qui se peut faire ; on ne peint point à tire-d'aile.
Lettres, 8 oct. 1649 (tire-d'aile)C'est cette ignorance grossière qui fait que tous les édifices conduits avec si peu de science et de jugement semblent pâtir, s'abaisser et tomber sous le faix, au lieu d'être égayés, sveltes et légers, et de paraître se porter facilement, comme la nature et la raison enseignent à les faire.
Lettres, p. 93 (svelte)Le simple aspect est une opération naturelle ; et ce que je nomme prospect est un office de raison qui dépend de trois choses : de l'œil, du rayon visuel et de la distance de l'œil à l'objet.
Lettres, p. 91 (prospect)Il faut à la fin tâcher de se réveiller ; après un si long silence, il faut se faire entendre, pendant que le pouls nous bat encore.
Lett. 7 mars 1665 (pouls)Cet hiver, je travaillerai à la composition du sujet de saint Paul ; et, comme dit le proverbe italien, avec le temps et la paille se mûriront les nèfles.
Lett. 8 oct. 1649 (nèfle)Puis viennent l'ornement, le décorum, la beauté, la grâce, la vivacité, le costume, la vraisemblance et le jugement partout,
Lett. du Poussin, 7 mars 1665, dans J. DUMESNIL, Hist. des amat. ital. p. 542. (décorum)M. de Thou désirait que je lui fisse un trépassement du Christ, et me le paierait très bien.
Lett. 14 mai 1644 (trépassement)Il [un tableau] doit être colloqué fort peu au-dessus de l'œil et plutôt au-dessous.
Lett. 28 avril 1639 (œil)