Abbé Mathurin RÉGNIER, auteur cité dans le Littré
RÉGNIER (1573-1613)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RÉGNIER a été choisie.Poète satirique et réaliste.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Dialogue, Cloris et Phylis | 1619 | 68 citations |
Élégies | 1608 | 163 citations |
Épîtres | 1608 | 153 citations |
Satires | 1608 à 1613 | 1694 citations |
Quelques citations de Abbé Mathurin RÉGNIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 2238 citations dans le Littré.
Il poursuit nonobstant d'une fureur plus grande, Et ne cessa jamais qu'il n'eût fait sa légende.
Sat. VIII (légende)Mais quand la passion en nous est si extrême.
Sat. IV (extrême)Éclater de satin, de perles, de rubis.
Sat. XII (éclater)Or si parfois j'écris suivant mon ascendant.
Sat. X (ascendant [2])Qui sont ces deux bergers dont ton cœur est époint ?
Dial. (époindre)Paris… Se déchargeait le col de son joug inhumain.
Épît. I (décharger)Ah ! sotte, répondais-je après, en me tançant.
Dial. (tancer)Elle les [les draps] fit venir à moitié de la couette.
Sat. X (couette [1])De la prose Que l'art lime et relime.
Sat. IX (limer [1])Pour tromper le jaloux populaire.
Élég. III (populaire)Prendre le feint semblant d'un satyre sauvage.
Élég. IV (semblant)Entrant, je me heurtai la caboche et le pied.
Sat. II (caboche)Dieu, dont elle a tant de crainte, Au moins comme elle dit.
Élég. 3 (comme)Même, s'il est besoin, étrille le mulet.
Sat. XVI (étriller)Hélas ! rien aux jaloux ne peut être secret.
Élég. II (secret, ète [1])Qui pour une rondache empoigne un escabeau.
Sat. X (empoigner)Voyant un président, je lui parle d'affaire.
Sat. VIII (affaire)Tout ainsi qu'un cheval qui a la bouche forte.
Sat. VII (bouche)Et toute médecine à tout mal n'est pas bonne.
Sat. I (bon, bonne)Vous ne savez point Ce qu'en mon manuscrit j'ai noté sur ce point.
Sat. X (noter)