Jean-Baptiste ROUSSEAU, auteur cité dans le Littré
ROUSSEAU J.-B. (1671-1741)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme ROUSSEAU J.-B. a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Odes et poésies diverses | 1712-1723 | 268 citations |
Quelques citations de Jean-Baptiste ROUSSEAU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 445 citations dans le Littré.
Plongée, à ton départ, dans une nuit profonde, Ses yeux n'ont vu lever que de tristes soleils.
Odes, IV, 5 (soleil)Fièvre adurente et soif plus que cynique.
Épigr. I, 5 (adurent, ente)[Gens] qui, sans savoir, sans règles, sans principes, Du bel esprit se font les prototypes.
Épît. II, 2 (prototype)Vous, dont le pinceau téméraire Représente l'hiver sous l'image vulgaire D'un vieillard faible et languissant.
Cantate, Hiver. (hiver)Du tribut que la mer reçoit de nos fontaines Indignés et jaloux, leur souffle [des aquilons] mutiné Tient les fleuves chargés de chaînes, Et soulève contre eux l'océan déchaîné.
Cantate XII, contre l'hiver. (mutiné, ée)Mille noires vapeurs obscurcissent le jour.
Cantate, Circé. (vapeur)Et je suis plus heureux dans ma captivité Que je ne le fus de ma vie Dans le triste bonheur dont j'étais enchanté.
Cant. 3 (triste)Monsieur l'abbé, vif comme un papillon, Jappe des vers qu'il prit à la pipée.
Rondeau. (japper)À ses accords les chênes reverdissent.
Allég. I, 5 (reverdir)Dans les champs que l'hiver désole, Flore vient rétablir sa cour ; L'alcyon fuit devant Éole, Éole le fuit à son tour.
Cantate, Circé (cour)Là ses yeux errants sur les flots D'Ulysse fugitif semblaient suivre la trace.
Cantate, Circé. (suivre)J'ai vu la nymphe Écho porter ses doux concerts Sur les monts chevelus, sur les rochers déserts.
Églogue. (chevelu, ue)C'est à l'amour de rapprocher Ce que sépare la fortune.
Cantate XIX. (être [1])Un magister s'empressant d'étouffer Quelque rumeur parmi la populace, D'un coup dans l'œil se fit apostropher.
Épigr. I, 25 (magister)Ne pense pas pourtant qu'en ce langage Je vienne ici, préconiseur peu sage, Tenter ton zèle, humble religieux, Par un encens à toi-même odieux.
Ép. II, 4 (préconiseur)À la source d'Hippocrène, Homère ouvrant ses rameaux, S'élève comme un vieux chêne Entre de jeunes ormeaux.
Odes, III, 5 (ormeau [1])Tel que le vieux pasteur des troupeaux de Neptune, Protée à qui le ciel père de la fortune Ne cache aucuns secrets.
Od. I, liv. III (aucun, une)Car il n'est point d'auteur si désolé Qui dans Paris n'ait un parti zélé ; Rien n'est moins rare : un sot, dit la satire, Trouve toujours un plus sot qui l'admire.
Épître, liv. I, 1, Aux muses. (désolé, ée)Par trop bien boire un curé de Bourgogne De son pauvre œil se trouvait déferré.
liv. II, ép. 7 (déferré, ée)La céleste troupe Dans ce jus vanté Boit à à pleine coupe L'immortalité.
Cantate 9 (coupe [2])