Germain-François Poullain de SAINT-FOIX, auteur cité dans le Littré
SAINT-FOIX (1698-1776)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINT-FOIX a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Essais historiques sur Paris | 1754-1757 | 217 citations |
Quelques citations de Germain-François Poullain de SAINT-FOIX
Voici un tirage aléatoire parmi ses 225 citations dans le Littré.
En Géorgie, on dit d'un seigneur, pour le louer, qu'il sait aussi bien pendre ou décapiter qu'aucun autre seigneur à trente lieues à la ronde.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 322, dans POUGENS (ronde [1])C'est de là, des fenêtres d'une maison qui subsiste encore [hôtel qui avait appartenu au connétable de Bourbon], qu'un jeune monarque… tira, la nuit de la Saint-Barthélemy, sur ses propres sujets qui passaient l'eau pour se sauver au faubourg Saint-Germain.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 25, dans POUGENS (tirer)Cette rue s'appelait anciennement la rue de l'Égyptienne, à cause d'une chapelle de sainte Marie Égyptienne qui est à l'entrée du côté de la rue Montmartre ; le peuple, par abréviation et corruption du mot, s'est accoutumé à l'appeler rue de la Jussienne.
Ess. Paris, Œuvres, t. III, p. 182, dans POUGENS (corruption)Louis le Jeune répudia Léonor d'Aquitaine ; six semaines après, elle épousa Henri duc de Normandie… à qui elle porta en dot le Poitou et toute la Guyenne jusqu'aux Pyrénées.
Ess. Paris, Œuv. t. V, p. 229, dans POUGENS (répudier)Dans le ballet du Triomphe de l'Amour, en 1681, on vit pour la première fois des danseuses sur le théâtre de l'opéra ; auparavant c'étaient deux, quatre, six ou huit danseurs qu'on habillait en femmes.
Ess, Paris, Œuvres, t. III, p. 409, dans POUGENS (danseur, euse)Soyons moins sociables et plus affectionnés à la société.
Ess. Paris, Œuvr. t. III, p. 433, dans POUGENS (sociable)Je viens de voir un véritable nain chez Mme la comtesse Humieska ; il est Polonais, fils d'un gentilhomme, il a vingt-deux ans et n'est haut que de vingt-huit pouces.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 227 (nain, aine)Sur la fin du dîner commença le spectacle ou entremets ; on vit paraître un vaisseau avec ses mâts, voiles et cordages.
Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 130 (entremets)Un seigneur allemand ordonna qu'après sa mort on le mît debout dans une colonne qu'il avait fait creuser et attacher contre un des piliers de sa paroisse, afin, disait-il, qu'il ne puisse arriver que quelque bourgeois ou vilain me marche sur le corps.
ib. t. IV, p. 331 (vilain, aine)Aujourd'hui on entretient ; se serait-on jamais imaginé que le Français deviendrait si humble ? on prétend qu'il y a à présent dans Paris près de trois mille filles entretenues.
Ess. Paris, t. III, p. 422, dans POUGENS (entretenir)Jules II ne déclara-t-il pas que, par son excommunication contre Louis XII, le trône de France était vacant, et qu'il le donnait au premier qui pourrait s'en emparer ?
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 325 (vacant, ante)Je fais cette remarque en réponse à ce qu'a dit Moreau de Mautour, qui, pour soutenir son opinion, se déguise à lui-même les faits.
Ess. Paris, Œuvres, t. V, p. 239, dans POUGENS (déguiser)Je distingue dans ce tableau l'effet pathétique d'avec l'effet pittoresque.
Ess. Paris, Œuvres, t. III, p. 199, dans POUGENS (effet)Qu'est-ce que l'honneur ? c'est la force de l'âme animée ou réveillée par le devoir, et qui, quelquefois même, nous porte au delà de ce qu'il prescrit.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 336, dans POUGENS (honneur)En 1535, il fut prescrit, et sous peine de la hart, à tout bourgeois de se faire raser la barbe, parce qu'alors la longue barbe distinguait les nobles et les militaires de ceux qui ne l'étaient point.
Ess. Paris, t. 4, p. 254 (hart)Des tapisseries de ce temps-là représentent ce prince [François Ier] et ses courtisans vêtus comme des Pantalons, c'est-à-dire d'un pourpoint à petites basques et d'un caleçon tout d'une pièce avec les bas.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 114, dans POUGENS (pantalon)Édouard avait toujours éludé de donner ses lettres de renonciation à ses prétentions sur la couronne de France.
Ess. Paris, Œuv. t. V, p. 140, dans POUGENS (renonciation)Agnès du Rochier, âgée de dix-huit ans, très jolie, et fille unique d'un riche marchand de cette rue, se fit recluse à la paroisse de Sainte-Opportune, le 5 octobre 1403.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 296, dans POUGENS (reclus, use)Un roi d'Écosse ayant déchiré la patente des priviléges d'un gentilhomme qui le priait de les confirmer, le parlement ordonna que ce prince, assis sur son trône, en présence de toute la cour, prendrait du fil et une aiguille, et recoudrait cette patente.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 341, dans POUGENS (recoudre)Il [le curé de Saint-Paul] déclama fortement contre les confréries, et menaça d'excommunication ceux qui s'y enrôleraient.
Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 213, dans POUGENS (enrôler)