Germain-François Poullain de SAINT-FOIX, auteur cité dans le Littré
SAINT-FOIX (1698-1776)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINT-FOIX a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Essais historiques sur Paris | 1754-1757 | 217 citations |
Quelques citations de Germain-François Poullain de SAINT-FOIX
Voici un tirage aléatoire parmi ses 225 citations dans le Littré.
Sous les Capétiens, le chancelier de France se nommait grand référendaire ; cette charge n'était alors que la cinquième ou la sixième de l'État ; à peine en 1224 voulait-on lui accorder voix délibérative dans l'assemblée des pairs, et durant longtemps il n'eut place au parlement qu'après les princes et les évêques.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 80, dans POUGENS (référendaire)D'habiles naturalistes ont soutenu que ces espèces de cuirasses (les corps de baleines serrés) pour renfermer et contenir la taille des enfants sont très pernicieuses, parce qu'elles gênent la nature, la forcent et souvent l'étouffent ; ce fut Catherine de Médicis qui en introduisit l'usage en France.
Ess. Paris, t. IV, p. 265, dans POUGENS (corps)Ce langage était trop haut, pour être entendu par les politiques ordinaires.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 367, dans POUGENS (haut, aute)La plupart de nos vaisseaux, fracassés par une tempête de deux jours et de deux nuits, furent hors d'état de servir.
Ess. Paris, Œuv. t. V, p. 132, dans POUGENS (fracassé, ée)À chaque blessure que recevait un gladiateur, le peuple criait, en battant des mains : Hoc habet ; et, lorsque ce gladiateur, étendu sur l'arène et percé de coups, demandait quartier, son adversaire s'arrêtait et regardait le peuple, qui souvent lui ordonnait d'achever d'ôter la vie au malheureux vaincu.
ib. (gladiateur)Saintrailles, étant venu lui parler [à Charles VII] d'une affaire qui pressait, le trouve se mettant à table avec la reine et n'ayant tous les deux pour tous plats qu'une queue de mouton et deux poulets.
Ess. Paris, Œuv. t. V, p. 226, dans POUGENS (queue [1])Ferrailler à la moindre petite insulte personnelle.
Ess. Paris, Œuvres, t. III, p. 221, dans POUGENS (ferrailler)Les femmes parurent ne se plus soucier de leur visage, et commencèrent à le cacher ; elles prirent un loup, et n'allèrent plus que masquées dans les rues, aux promenades, en visite et même à l'église.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 116, dans POUGENS (loup)Anciennement il n'y avait ni bancs ni chaises dans les églises ; on les jonchait de paille fraîche et d'herbes odoriférantes, surtout à la messe de minuit et autres grandes fêtes.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 127, dans POUGENS (messe)Le vert naissant était, dans l'ancienne chevalerie, la couleur des nouveaux chevaliers.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 209, dans POUGENS (vert, erte)L'université, pour lier cette correspondance, établit des postes et des messageries, dont elle ne tirait qu'un léger profit.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 343, dans POUGENS (messagerie)On obligeait le voleur d'un chien de chasse à faire trois tours sur la place publique, en lui baisant le derrière.
Ess. Paris, Œuvr. t. IV, p. 24, dans POUGENS (voleur, euse [2])Aujourd'hui on entretient ; se serait-on jamais imaginé que le Français deviendrait si humble ? on prétend qu'il y a à présent dans Paris près de trois mille filles entretenues.
Ess. Paris, t. III, p. 422, dans POUGENS (entretenir)Leurs cheveux qu'elles [les femmes] tressaient avec de la nonpareille de différentes couleurs.
Ess. Paris, Œuvr. t. V, p. 378, dans POUGENS (nonpareille)Un jacobin n'eut, en 1472, que quarante-quatre sols pour avoir prêché tout un carême.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 135, dans POUGENS (prêcher)Au masque succédèrent les mouches ; on prétend qu'elles en mettaient une si grande quantité qu'on avait peine à les reconnaître.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 116, dans POUGENS (mouche)On prétend que le lendemain le corps de ce prince [le duc d'Orléans assassiné qu'on avait porté dans l'église des Blancs-Manteaux] jeta du sang, lorsque le duc de Bourgogne, qu'on ne connaissait point encore pour l'auteur de cet assassinat et qui voulut faire bonne contenance, se présenta pour lui donner l'eau bénite.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 288, dans POUGENS (jeter)L'oraison funèbre de Bertrand du Guesclin en 1380 est le premier exemple d'une oraison funèbre prononcée dans l'église.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 259, dans POUGENS (oraison)Philippe Ier est celui qui a commencé à se faire sacrer à Reims.
Ess. Paris, Œuv. t. V, p. 387, dans POUGENS (sacrer [1])Le chancelier Bacon tombait en défaillance toutes les fois qu'il y avait une éclipse de lune.
Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 400, dans POUGENS (défaillance)