Germain-François Poullain de SAINT-FOIX, auteur cité dans le Littré
SAINT-FOIX (1698-1776)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINT-FOIX a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Essais historiques sur Paris | 1754-1757 | 217 citations |
Quelques citations de Germain-François Poullain de SAINT-FOIX
Voici un tirage aléatoire parmi ses 225 citations dans le Littré.
L'université avait autrefois ses écoles des deux côtés de cette rue ; elle prit le nom de rue du Fouarre (vieux mot qui signifiait de la paille), de la grande consommation qu'en faisaient les écoliers ; ils n'étaient assis dans les classes que sur la paille.
Ess. Paris, Œuvres, t. III, p. 127, dans POUGENS (fouarre)C'est dans ce village [Issy], près de Vaugirard, que fut représenté le premier opéra français en 1659.
Ess. sur Paris, Œuvr. t. III, p. 363, dans POUGENS. (opéra)Elles [les femmes publiques] étaient obligées de s'y rendre à dix heures du matin et d'en sortir dès qu'on sonnait le couvre-feu.
Ess. Paris, Œuvres, t. III, p. 73, dans POUGENS (couvre-feu)On attribue les combats de gladiateurs à un esprit politique : c'était, dit-on, pour entretenir l'humeur guerrière parmi les Romains ; mais l'humeur guerrière et l'humeur meurtrière sont très différentes : l'humeur guerrière est généreuse, c'est l'honneur et l'amour de la patrie qui l'inspirent.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 226, dans POUGENS (humeur [1])Anciennement il n'y avait ni bancs ni chaises dans les églises ; on les jonchait de paille fraîche et d'herbes odoriférantes, surtout à la messe de minuit et autres grandes fêtes.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 127, dans POUGENS (messe)Dans un temps de famine, Clovis II, pour nourrir les pauvres, avait fait enlever les lames d'or et d'argent qui couvraient les tombeaux de saint Denis et de ses compagnons ; c'était une action charitable et digne d'un grand roi.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 338, dans POUGENS (lame)Étienne Pasquier remarque que les fourches patibulaires de Montfaucon ont porté malheur à tous ceux qui s'en sont mêlés.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 61, dans POUGENS (fourche)Les combats de gladiateurs feront toujours regarder les Romains comme une nation sanguinaire et féroce.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 225 (gladiateur)Son esprit est monté sur un ton raisonnable qui m'ennuie beaucoup.
Oracle, SC. 5 (monté, ée)Leurs cheveux qu'elles [les femmes] tressaient avec de la nonpareille de différentes couleurs.
Ess. Paris, Œuvr. t. V, p. 378, dans POUGENS (nonpareille)Aux cérémonies de l'ordre du Saint-Esprit et à celles du parlement, on fait les révérences comme on les faisait anciennement, comme les femmes les ont toujours faites.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 288, dans POUGENS (révérence)Le titre de roi de France, dont ses successeurs [d'Édouard III, d'Angleterre] ont continué de se décorer, uniquement, disait le satirique comte de Rochester, pour se conserver le privilége de guérir des écrouelles.
Ess. Paris, t. V, p. 84, dans POUGENS (écrouelles)Aujourd'hui on entretient ; se serait-on jamais imaginé que le Français deviendrait si humble ? on prétend qu'il y a à présent dans Paris près de trois mille filles entretenues.
Ess. Paris, t. III, p. 422, dans POUGENS (entretenir)Palavicin rapporte qu'en 1562 les pères assemblés au concile de Trente délibérèrent de donner un bal à Philippe II, roi d'Espagne, que toutes les dames de la ville y furent invitées, que le cardinal de Mantoue ouvrit le bal, et que Philippe II et tous les pères du concile y dansèrent.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 132, dans POUGENS (ouvrir)Il est vrai, disaient ces philosophes, que si l'homme n'avait jamais eu que des pattes, il n'aurait jamais bâti ni villes, ni palais, ni vaisseaux…
Ess. Paris, Œuvr. t. IV, p. 307, dans POUGENS (patte)C'est de là, des fenêtres d'une maison qui subsiste encore [hôtel qui avait appartenu au connétable de Bourbon], qu'un jeune monarque… tira, la nuit de la Saint-Barthélemy, sur ses propres sujets qui passaient l'eau pour se sauver au faubourg Saint-Germain.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 25, dans POUGENS (tirer)Pour le couronnement on se servait de la couronne de Jeanne d'Évreux, troisième femme de Charles le Bel, princesse digne, par ses vertus, de cette espèce d'immortalité ; Marie de Médicis, femme de Henri IV, est la dernière qui ait été couronnée.
Ess. Paris, Œuvres, t. III, p. 360, dans POUGENS (couronnement)Que d'ailleurs il n'a sur lui, ni sur son cheval, ni en ses armes, herbes, charmes, paroles, pierres, conjurations, pactes ou incantations dont il veuille se servir.
Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 216, dans POUGENS (incantation)L'on ne s'aperçut point que pendant tout ce temps-là il y eut parmi elles de fausses sœurs, comme il y a souvent de faux frères dans les corps les plus respectables.
Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 273, dans POUGENS (frère)Vers le milieu de l'autre siècle, tout ne respirait que cet amour tendre et mollement passionné qui régnait dans la tragédie.
Ess. Paris, Œuvr. t. III, p. 385, dans POUGENS (mollement)