Jean-Jacques ROUSSEAU, auteur cité dans le Littré
ROUSSEAU (1712-1778)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme ROUSSEAU a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Considérations sur le gouvernement de Pologne et sur sa réformation projetée | 78 citations | |
Correspondance | 439 citations | |
Dictionnaire de la musique | 1767 | 34 citations |
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes | 1754 | 28 citations |
Du contrat social, ou Principes du droit politique | 1762 | 93 citations |
Émile, ou De l'éducation | 1762 | 1196 citations |
Essai sur l'origine des langues où il est traité de la mélodie et de l'imitation musicale | 1781 | 59 citations |
Julie, ou la Nouvelle Héloïse | 1761 | 686 citations |
Les confessions | 1781 | 1236 citations |
Les rêveries d'un promeneur solitaire | 1782 | 127 citations |
Lettres écrites sur la montagne | 1764 | 51 citations |
Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogues | 1780 et 1782 | 109 citations |
Quelques citations de Jean-Jacques ROUSSEAU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 4527 citations dans le Littré.
Il le pourvoit d'un acquis de facile étalage.
Ém. II (acquis)Quand j'aurai tort, dites-moi mes vérités franchement et durement ; mais ne vous redressez pas, je vous en conjure ; car cela finirait mal.
Lett. à Moultou, 26 févr. 1763 (redresser)Les entretiens polissons préparent les mœurs libertines.
Ém. IV (libertin, ine)En entrant, je vis une grosse porte à barreaux de fer, qui, dès que je fus passé, fut fermée à double tour sur mes talons.
Conf. II (talon)On meurt ainsi par degrés, jusqu'à ce que, n'aimant enfin que soi-même, on ait cessé de sentir et de vivre avant de cesser d'exister ; mais un cœur sensible se défend de toute sa force contre cette mort anticipée.
Hél. IV, 1 (défendre)Cette impossibilité de partager à mes inclinations le peu de temps que j'avais de libre renouvela plus vivement le désir que j'avais depuis longtemps de ne faire qu'un ménage avec Thérèse.
Confess. VIII (partager)Des chaires, des licteurs, des faisceaux.
Ém. IV (chaire)Rien qui colle au corps, point de ligature.
Ém. II (ligature)Aussi faible qu'honnête, il nuit quelquefois aux gens pour lesquels il s'intéresse, à force de les vouloir préserver.
Confess. X (nuire)Sa coiffe de nuit ornée de deux grosses bouffettes de ruban.
Conf. IV (bouffette)Refuser des présents en gibier d'un prince du sang, qui de plus met tant d'honnêteté dans l'envoi, est moins la délicatesse d'un homme fier qui veut conserver son indépendance, que la rusticité d'un mal-appris qui se méconnaît.
Conf. X (rusticité)Ce serait abuser de la complaisance de mon père de le transplanter si souvent.
Hél. IV, 1 (transplanter)De peur que le goût de la contemplation ne m'attiédît sur l'exercice de mes devoirs.
Ém. IV (attiédir)J'oublie aisément mes malheurs, mais je ne puis oublier mes fautes, et j'oublie encore moins mes bons sentiments.
Conf. VII (oublier)Depuis deux jours que je suis de retour, il m'ennuie déjà de ne point vous voir.
Corresp. du Peyrou, t. III, p. 59, dans POUGENS (ennuyer)Toujours moralistes pédants.
Ém. II (moraliste)Je faisais celui-là [travail], comme on dit, en bonne fortune, et je n'avais voulu communiquer mon projet à personne.
Conf. IX (fortune)Nous sommes venus comme un trait : Emile est tout en nage ; une main chérie daigne lui passer un mouchoir sur les joues.
Ém. V (nage)J'y insérai une petite note assez dédaigneuse qui mit Vernes en fureur.
Conf. XI (dédaigneux, euse)Vous m'aiderez à mettre quelque appareil sur les blessures de ce cœur malade.
Héloïse, II, 2 (appareil)