Charles ROLLIN, auteur cité dans le Littré
ROLLIN (1661-1741)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme ROLLIN a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Histoire ancienne | 1738 | 1392 citations |
Traité des Études | 227 citations |
Quelques citations de Charles ROLLIN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1681 citations dans le Littré.
Polybe nous donne en peu de mots une idée fort nette de l'espace des lieux que devait traverser Annibal pour arriver en Italie.
Hist. anc. Œuv. t. I, p. 383, dans POUGENS (net, ette,)Les États les plus sages et les mieux policés, comme Athènes et Rome, ont toujours été embarrassés à trouver un juste tempérament pour réprimer la dureté dans l'exaction du prêt et la mauvaise foi du débiteur qui refuse ou néglige de payer ses dettes.
Hist. anc. Œuvres, t. I, p. 65, dans LACURNE (exaction)Il avait amassé dans ses arsenaux des armes pour équiper trois armées aussi grosses que celle qu'il avait actuellement.
Hist. anc. Œuv. t. IX, p. 13, dans POUGENS (gros, osse)À la lueur d'une petite lampe, il [Démosthène] composa ces harangues admirables, dont ses envieux disaient qu'elles sentaient l'huile, pour marquer qu'elles étaient travaillées avec trop de soin.
Hist. anc. Œuv. t. V, p. 536, dans POUGENS (huile)Dix magistrats qu'on créa sous le nom de décemvirs avec une autorité absolue, rédigèrent les lois des Douze Tables, qui sont le fondement et la source du droit romain.
Hist. anc. Œuvr. t. III, p. 319, dans POUGENS (table)Éphestion y perdit la vie ; c'était l'ami le plus intime du roi, le confident de tous ses secrets, et, pour tout dire en un mot, un autre lui-même.
Hist. anc. Œuv. t. VI, p. 571, dans POUGENS (même)Dans son Cratyle, il [Platon] agita l'ancienne et fameuse question, si la signification des mots leur est naturelle, ou si elle est arbitraire et fondée uniquement sur la volonté des hommes, à qui il a plu d'attacher telles idées à tels mots.
Hist. anc. Œuvr. t. XI, 2<sup>e</sup> part. p. 582, dans POUGENS. (signification)Un jour que Varron commandait, car le commandement roulait de jour à autre entre les deux consuls, tout se prépara au combat des deux côtés [bataille de Cannes].
Hist. anc. Œuvr. t. I, p. 433, dans POUGENS (rouler)Peut-être Aristote avait-il offensé personnellement par quelque trait de raillerie le prêtre de Cérès Eurymédon, crime plus impardonnable que s'il n'eût attaqué que les dieux.
Hist. anc. t. XII, liv. XXVI, 1re part. ch. 2, art. 52, dans POUGENS. (impardonnable)Je me condamne [dit Socrate] à être nourri le reste de mes jours dans le prytanée aux dépens de la république.
Hist. anc. liv. IX, ch. 4, § 7 (prytanée)Abdolonyme, descendu, quoique de loin, de la tige royale [de Tyr].
Hist. anc. Œuv. t. VI, p. 263 (tige)Le roi d'Éthiopie, plein de confiance dans les troupes innombrables qu'il amenait, avait cru qu'il n'avait qu'à se montrer pour mettre en fuite les Assyriens.
Traité des Ét. V, ch. 2, 2<sup>e</sup> part. note 2 (montrer)Pourquoi vos ancêtres, dit-il [Lyciscus aux Grecs], précipitèrent-ils dans un puits celui qui venait de la part de Xerxès les inviter à se soumettre et à se joindre à ce prince ?
Hist. anc. Œuv. t. VIII, p. 122, dans POUGENS (précipiter)La lettre de Philippe valait un bon manifeste et donnait aux pensionnaires qu'il avait dans Athènes beau jeu pour le justifier.
Hist. anc. Œuvr. t. VI, p. 96, dans POUGENS (jeu)Y a-t-il un style plus délicat, plus élégant, plus nombreux, plus élevé que celui de Platon ?
Traité des Ét. III, 3 (élevé, ée)Il [saint Augustin] veut qu'on fasse servir l'éloquence humaine à la parole de Dieu, et non qu'on rende la parole de Dieu esclave de l'éloquence humaine.
Traité des Ét. IV, 2 (servir)Ils s'étaient flattés de n'avoir à faire qu'à un roi jeune et sans expérience, et avaient espéré de s'en jouer comme d'un enfant.
Hist. anc. Œuvr. t. VIII, p. 95, dans POUGENS (jouer)Il [Callisthène] n'était pas né pour la cour, où il faut avoir un esprit souple, pliant, accommodant, quelquefois même fourbe et perfide, mais au moins dissimulé et flatteur.
Hist. anc. Œuvres, t. VI, p. 477, dans POUGENS (dissimulé, ée)Il sentit que les mots, semblables à une cire molle, ont une flexibilité merveilleusement propre à prendre toutes sortes de formes ; de sorte qu'on les ma nie et qu'on les tourne comme on veut.
Hist. anc. Œuv. t. XI, 2<sup>e</sup> part. p. 683, dans POUGENS. (flexibilité)Chez ces anciens Romains, ce n'était point la maison qui faisait honneur au maître, mais le maître qui faisait honneur à la maison.
Traité des ét. V, I, 2 (honneur)