Philippe QUINAULT, auteur cité dans le Littré
QUINAULT (1635-1688)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme QUINAULT a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Agrippa ou le faux Tibérinus | 1660 | 17 citations |
| Armide (livret de la tragédie musicale de Lully) | 1686 | 14 citations |
| La Mère Coquette ou les Amants brouillés | 1665 | 17 citations |
Quelques citations de Philippe QUINAULT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 161 citations dans le Littré.
Estimez-vous beaucoup l'air dont vous affectez D'estropier les gens par vos civilités, Ces compliments de main, ces rudes embrassades, Ces saluts qui font peur, ces bonjours à gourmades ?
Mère coquette, I, 3 (gourmade)L'affreux Tiphée avec sa vaine rage Trébuche enfin dans des gouffres sans fonds.
Proserp. II, 6 (trébucher)L'amour n'est guère heureux lorsqu'il est trop timide.
Atys, IV, 1 (timide)Donner aux conjurés des emplois spécieux Qui, leur faisant honneur, les ôtent de ces lieux.
Agrippa, IV, 4 (spécieux, euse)Les plus beaux jours de la vie Sont perdus sans les amours.
Cadmus, Prol. (perdu, ue)Ce n'est point l'opéra que je fais pour le roi Qui m'empêche d'être tranquille ; Tout ce qu'on fait pour lui paraît toujours facile.
dans RICHELET (opéra)Sortez de votre erreur, la raison vous appelle.
Arm. IV, 4 (sortir [1])J'ai des maisons au bourg, j'ai des troupeaux aux champs, Je fais fendre la terre à vingt coutres tranchants.
la Comédie sans comédie, II, 5 (coutre)La fleur nouvelle Rit aux zéphirs.
Thés. IV, 7 (rire)La foudre est dans mes mains, les dieux me font la cour, Je tiens tout l'univers sous mon obéissance.
Isis, II, 2 (obéissance)À peine est-il amant qu'il est amant heureux.
Rol. III, 6 (peine)Jeunes cœurs qui cherchez à vous rendre, N'aimez pas tant : Un amour trop tendre N'est jamais content.
Phaét. V, 4 (rendre)Si les dieux m'ont prêté des ailes, Ce n'est pas pour fuir le danger.
Persée, V, 4 (prêter)Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux.
Proserp. I, 1 (enseveli, ie)Tu peux prendre pour toi cette jupe demain, Je viens d'apercevoir que la tienne se passe.
Mère coq. II, 2 (passer)Aimez, profitez du temps, Jeunesse charmante, Rendez vos désirs contents.
Isis, II, 7 (rendre)Vous méprisez mes pleurs ! mes cris sont superflus !
Pers. II, 6 (mépriser)Votre douceur maligne autant qu'ingénieuse Pour rendre de mon rang la hauteur odieuse.
Pausan. I, 4 (malin, maligne)On suit peu les conseils qu'on croit intéressés.
Astrate, I, 1 (suivre)Il est beau qu'un mortel jusques aux cieux s'élève ; Il est beau même d'en tomber.
Phaéthon, IV, 2 (tomber)