Alexis PIRON, auteur cité dans le Littré
PIRON (1689-1773)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PIRON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| La métromanie, ou Le poète | 1738 | 127 citations |
Quelques citations de Alexis PIRON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 176 citations dans le Littré.
Lors il s'endort, il ne fait plus qu'un somme ; Plus n'en avez prose ni madrigal ; Au bel esprit le fauteuil est en somme Ce qu'à l'amour est le lit conjugal.
Épigr. (fauteuil)Enfin je veux, chez moi, que tout chante, tout rie.
Métrom. II, 1 (tout, toute)De Similor, à charge de revanche, Clinquant publie un éloge éloquent.
Épigr. (similor)L'Olympe voit en paix fumer le mont Etna ; Zoïle contre Homère en vain se déchaîna.
Métrom. III, 7 (fumer [1])Il fut trente ans digne d'envie, Et trente ans digne de pitié.
Inscript. et épît. (trente)Pour vous conduire au but où pas un ne parvient, Et quand enfin ?… allez ! je ne sais qui me tient.
Métrom. II, 4 (tenir)La sottise en est faite ; Il faut la boire : aussi la buvons-nous Rubis sur l'ongle.
Contes. (rubis)Je représente un père austère et sans faiblesse Qui d'un fils libertin gourmande la jeunesse.
Métrom. III, 5 (gourmander)Et malheureusement ce qui vicie abonde.
Métrom. I, 3 (vicier)D'ailleurs ne dit-on pas : telles gens, tel patron ; Et dès que je le sers, peut-il être un poltron ?
Métrom. IV, 1 (patron, onne [1])La fille de Stenon Promise à Frédéric, détenue en esclave.
Gust. Wasa, I, 1 (détenu, ue)… à son rire moqueur Le serpent de l'envie a sifflé dans son cœur.
Métrom. III, 4 (siffler)Ils [les devanciers] ont dit, il est vrai, presque tout ce qu'on pense, Leurs écrits sont des vols qu'ils nous ont faits d'avance.
Métrom. III, 7 (vol [2])Que la fortune donc me soit mère ou marâtre : C'en est fait, pour barreau je choisis le théâtre.
Métrom. III, 9 (me)Connaissez-vous sur l'Hélicon L'une et l'autre Thalie [les deux genres de comédie] ? L'une est chaussée [le comique larmoyant] et l'autre non [le comique ordinaire], Mais c'est la plus jolie.
Épigramme contre Lachaussée. (hélicon)Certain auteur fameux par cent libelles Croit que sa plume est la lance d'Argail ; Au haut du Pinde, entre les neuf pucelles, Il est placé comme un épouvantail.
Épig. contre Desfontaines. (lance)Cependant va chercher ta maîtresse, et l'instruis Des dispositions où tu vois que je suis.
Métrom. IV, 3 (disposition)[La pièce est tombée] Tout à plat. - Damis : Tout à plat ? - Baliveau à Damis : Oh ! tout à plat.
Métrom. V, 2 (plat, ate [1])Où la vas-tu chercher [la gloire] ? ce temple prétendu, Pour parler ton jargon, n'est qu'un pays perdu.
Métrom. III, 9 (pays)Monsieur le capitoul, vous avez des vertiges.
Métrom. V, 4 (capitoul)