Mellin de SAINT-GELAIS, auteur cité dans le Littré
SAINT-GELAIS (1491-1558)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINT-GELAIS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Œuvres poétiques, Paris, 1709, in-12 | 121 citations |
Quelques citations de Mellin de SAINT-GELAIS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 122 citations dans le Littré.
Et comme on voit un pigeon à la fuye Se retirer et un bœuf à la grange, Ainsi je tourne autour de la vendange.
94 (fuie)Ci dessous git estendue et couchée, Une qu'amour si bien vaincue avoit, Que plusieurs fois elle en fust accouchée ; Mais c'estoit mal dont elle relevoit.
197 (accoucher)Et puis de nous ne reste qu'une fable, Un moins que vent, ombre, fumée et songe.
192 (un, une)Bien que de tant les restes soyent petites.
196 (bien [2])Un obstiné, qui une mesme chose Veutet deveut cent fois en un instant.
4 (vouloir [1])Ô heureuse nouvelle, o desireux [desiré] rapport De la santé de qui la maladie Estoit fin de plus d'une vie.
177 (désireux, euse)Ces biens icy, où tous sont si taschans, Viennent sans reigle aux bons et aux meschans.
216 (tâcher)Mais venant de nostre devis, Tels quels sont faits à l'improvis, Ils [ces vers] vous doyvent aussi chers estre Que s'ils venoyent de main de maistre.
213 (main)Car vostre œil qui fait offense Au cœur où vous este emprainte, à la langue fait defense De vous à vous faire plaincte.
188 (empreindre)Et tousjours les plus cramoisies [cerises] S'en vont les premieres choisies.
C'est un refus, qui asseure et afferme, Un affermer, qui desasseure et nie, Rendant le cœur en inconstance ferme.
3 (assurer)Mais j'ai tant veu de vileté, Tant cognu d'infidelité.
p. 37 (vileté ou vilité)Beauté aussi qui si tost se deffait.
102 (défaire)De tant de peine endurée Je ne me plains nullement, Mais de l'avoir declairée Je me repens cherement.
140 (chèrement)Je ne veux plus, sous couleur apparente D'un feint amour, vivre si mal contente ; Trop est l'amour chere, honneste et gentille ; Je veux aimer.
241 (amour)Mais tout ainsi que qui gaste ou tormente Le mouvement et secret d'une monstre, L'aiguille faut, et l'heure ne rencontre.
177 (mouvement)Et comme on voit un haranc sur la grille Se revenir, et un chappon en mue, Ainsi j'engraisse…
94 (revenir)Si tu la vis, remercie tes yeux, Car œil mortel jamais ne verra mieulx.
196 (mieux)Pis ne fit onc la teste de Meduse, Et toutesfois le mal je n'en refuse, Puis que par luy se voit ample et diffuse Ma loyauté.
72 (diffus, use)Le rousseau bien faché S'en vint à la rousselle, Et luy trouva caché Un bouc sous son aisselle… Onques puis roux ne rousse N'eurent accord parfaict.
40 (roux, ousse)