« assurer », définition dans le dictionnaire Littré

assurer

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

assurer

(a-su-ré) v. a.
  • 1Rendre solide, sûr, ferme. Assurer les navires avec les ancres. Il assura la table avec un tesson.

    Assurer la main, la rendre ferme et sûre.

  • 2Donner de l'assurance. Ô bonté qui m'assure autant qu'elle m'honore, Racine, Esth. II, 7. Un oracle m'assure, un songe me travaille, Corneille, Hor. IV, 3. Et tâchons d'assurer la reine qui te craint, Corneille, Nicom. IV, 3. Cependant prenez soin D'assurer des jaloux dont vous avez besoin, Corneille, ib. V, 1. Girot en vain l'assure, Boileau, Lutrin, IV. On assure la conscience en montrant…, Pascal, dans COUSIN.

    Voltaire a blâmé cet emploi d'assurer dans Corneille ; il est vrai que nous disons maintenant de préférence rassurer. Mais, comme on voit, assurer était en plein usage avec ce sens parmi les contemporains de Corneille ; et on pourrait encore s'en servir dans la poésie et la prose élevée.

  • 3Rendre une chose sûre, faire qu'elle ne manque pas. Il s'assura par là votre amitié. Cette action vous assure des droits à ma reconnaissance. Elles se sont assuré d'avance une loge au théâtre. Assurer des vivres et des munitions à l'armée. Tu sais combien de fois ses jalouses tendresses Ont pris soin d'assurer la mort de ses maîtresses, Racine, Mithr. I, 1. Enfin de tous les Grecs satisfaites l'envie, Assurez leur vengeance, assurez votre vie, Racine, Andr. I, 2. Vainement à son fils j'assurais mon secours, Racine, Andr. II, 5. Je m'assure un port dans la tempête, Racine, Brit. I, 1. Je vais donc, puisqu'il faut que je me sacrifie, Assurer à Pyrrhus le reste de ma vie, Racine, ib. IV, 1. Demain je ne puis assurer aucun moment, Bossuet, Lett. Corn. 146. Assure, m'a-t-il dit, le repos de ton roi, Racine, Esth. II, 1. Vous voulez que ma fuite assure vos désirs, Racine, Brit. III, 7. Vous reconnaissez… que ceux qui… font des œuvres dignes de leur foi, s'assurent la vie éternelle, Bossuet, Hist. II, 13.
  • 4Mettre en sûreté. Il assura sa vie par cette précaution. Assurant facilement leur marche dans des lieux découverts. Pour mieux assurer la fortune de ses enfants. Demain, dès cette nuit, je prendrai des mesures Pour assurer le temple et venger ses injures, Racine, Ath. V, 2. [Il] S'offrit d'assurer par un hymen prochain Le bandeau qu'elle avait reçu de votre main, Racine, Mithr. II, 3. Vous avez des deux mers assuré les rivages, Racine, Phèd. III, 5. Et qui de ma faveur se voudrait honorer, Si mon hymen prochain ne peut vous assurer, Racine, Iphig. V, 2. Mais du moins en partant assurez votre vie, Racine, Phèd. V, 1. En les perdant j'ai cru vous assurer vous-même, Racine, Esth. III, 5. Assurez votre sort pour assurer le mien, Corneille, Nicom. I, 1. Il vous assure et vie, et gloire, et liberté, Corneille, ib. V, 5. Le coup à l'un et l'autre en sera précieux, Puisqu'il t'assure en terre en m'élevant aux cieux, Corneille, Poly. V, 5.
  • 5Transmettre après soi par un acte ce qu'on possède à un tiers. Il a assuré par son testament tous ses biens à son neveu.
  • 6S'engager à payer une certaine somme en cas d'un sinistre déterminé. Trois compagnies avaient assuré ce théâtre. Faire assurer, et simplement, assurer son mobilier, le garantir contre tout sinistre par une police d'assurance.
  • 7Assurer à, avec le régime indirect de la personne. Engager à croire, certifier, répondre de. Je lui assurai que… J'ai assuré à votre ami qu'il n'y avait rien à craindre. Je ne le fais pas, je vous assure, pour… Qui pouvait assurer qu'il n'y aurait pas de disette ? Pour moi contre chacun je pris votre défense, Et leur assurai fort que c'était médisance, Molière, Mis. III, 5. Trouvez bon que je vous assure qu'il y a beaucoup de passion dans l'affection que j'ai de vous servir, Voiture, Lett. 32.

    Assurer de, avec le régime direct de la personne. Il l'assurait des excellentes dispositions de tous les siens. Assurez-le de mon respect. La peine que prit M. Desportes à faire des vers, lui acquit un loisir de dix mille écus ; mon père, qui l'a vu, m'en a assuré, Guez de Balzac, 1re hist. Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant, La Fontaine, Fabl. IV, 18. Ils assurèrent Quintus que le peuple l'avouerait de tout ce qu'il dirait de sa part au sénat, Vertot, Révol. rom. liv. III, p. 273. Il le fit assurer en même temps que, quelques ordres qui lui vinssent de Rome, il saurait bien éviter les occasions de combattre, Vertot, ib. liv. XIV, p. 334. Les principaux de chaque tribu et les chefs des factions l'assurèrent qu'il n'y avait rien de si élevé dans la république où il ne pût prétendre, Vertot, ib. liv. XIII, p. 224. Ces insensés croyaient encore les faux prophètes qui les assuraient que le jour du salut était venu, Bossuet, Hist. II, 8. Sur le point de les quitter [ses disciples], Jésus-Christ les assure qu'il sera présent avec eux jusqu'à la consommation des siècles, Massillon, Divinité de Jésus-Christ. Je puis les assurer que tous leurs discours ne m'obligeront pas .. Boileau, Avert. de la Sat. X. Vous irez chercher autre part de quoi vous rendre agréable aux yeux de vos belles, je vous en assure, Molière, Pré. rid. 16. Elle et M. son mari m'ont chargé de vous assurer de leur très humble service, Voiture, Lett. 182. Vous pourriez l'assurer de la foi conjugale, Racine, Baj. III, 4. Dites-lui un peu que monsieur et madame sont des personnes de grande qualité, qui lui viennent faire la révérence comme mes amis, et l'assurer de leur service, Molière, Bourg. gent. V, 5. Je suis aise que vous ayez M. de la Garde, assurez-le de moi, Sévigné, 281.

  • 8 En termes de marine, assurer son pavillon, le faire reconnaître.

    En termes de manége, assurer un cheval, lui faire prendre une position franche et l'habituer à exécuter avec régularité et précision tous les mouvements, les arrêts, etc. Assurer la bouche d'un cheval, l'accoutumer à souffrir le mors.

    En termes de fauconnerie, apprivoiser un oiseau pour empêcher qu'il ne s'effraye.

    S'ASSURER, v. réfl.

  • 9Se mettre en sûreté, se garantir. S'assurer contre les piéges. Il s'assura contre cet événement. Contre mon ennemi laisse-moi m'assurer, Racine, Andr. II, 1. C'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et l'honnêteté de sa conduite, Molière, D. Juan, III, 4. Je n'ose m'assurer de toute ma vertu, Corneille, Poly. I, 4.

    Absolument. Princesse, assurez-vous, je les prends sous ma garde, Racine, Athal. II, 7. Mes nymphes… à peine s'assuraient dans le fond de mes eaux, Racine, Poésies, 1. A moins que Valère se pende, Bagatelle ! son cœur ne s'assurera point, Molière, Dép. am. I, 2.

  • 10S'assurer dans, en, sur, à, établir sa confiance. S'assurer en quelqu'un. Il s'assurait dans les promesses de ses amis. Celui qui s'assure en son innocence. Ne vous assurez point sur ce cœur inconstant, Racine, Phèd. V, 3. Mais je m'assure encore aux bontés de ton frère, Racine, Baj. II, 1. Ne vous assurez point sur l'amour qu'il vous porte, Racine, Mithr. I, 5. Ne vous assurez point sur ma faible puissance, Racine, Iphig. IV, 4. Et votre âme s'assure Sur la foi d'un amant infidèle et parjure, Racine, Alex. I, 3. Abner, quoiqu'on se pût assurer sur sa foi, Ne sait pas même encor si nous avons un roi, Racine, Athal. I, 2. Ils ne s'assurent point en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux invoqué tant de fois, Racine, ib. III, 7. Ainsi sur l'avenir n'osant vous assurer, Racine, Brit. I, 2. Sur les soins d'une mère on peut s'en assurer, Racine, Andr. III, 4. Il ne doit ni présumer de sa vertu, ni s'assurer sur son innocence, Fléchier, I, 379. Madame, assurez-vous sur ma fidélité, Corneille, Rodog. I, 7. Assurez-vous sur lui [rapportez-vous-en à lui] qu'il en a juste cause, Corneille, Poly. I, 3. Faut-il que je m'assure au rapport de mes yeux ? Molière, D. Gar. IV, 7. Et n'est-il point coupable en ne s'assurant pas à ce qu'on ne dit point qu'après de longs combats ? Molière, Mis. IV, 3. C'est conscience en ceux qui s'assurent en nous, Molière, Éc. des maris, I, 3.
  • 11S'assurer de, prendre une entière connaissance. S'étant assuré du chargement des chariots. Il s'assura du départ de ses amis. S'assurer de la vérité. Il s'assurera des dispositions de ses adversaires. Comment s'assurer de ceux des écrivains qui sont propres à nous instruire ?
  • 12S'assurer, être persuadé, avoir la certitude. J'aimais, et je pouvais m'assurer d'être aimée, Racine, Baj. I, 4. Madame, assurez-vous de mon obéissance, Racine, Mithr. I, 2. Assurez-vous qu'Isabelle est constante, Racine, Plaid. II, 6. Je m'assure qu'il vaut mieux…, Racine, Plaid. Préf. Je m'assure que vous avouerez à la fin qu'il n'y a peut-être rien de si difficile que de rendre hérétiques ceux qui ne le sont pas et qui ne fuient rien tant que de l'être, Pascal, Prov. 18. Je m'assurerais qu'il serait venu, Pascal, Proph. 15. Je m'assure que vous en serez satisfait, Pascal, Prov. 5. Elle s'assure qu'elle a en soi les forces nécessaires pour cette conquête, Pascal, dans COUSIN. Assurez-vous que je ne vous oublie pas, Bossuet, Lett. Corn. 120. Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ? La Fontaine, Fab. V, 17. Du sort dont vous parlez, je le garantis, moi, S'il faut que par l'hymen il reçoive ma foi ; Il s'en peut assurer, Molière, Éc. des maris, I, 3. Pour mon cœur, vous pouvez vous assurer de lui, Molière, F. sav. IV, 7. Vous me direz que ces conditions vous paraîtraient merveilleuses, si vous pouviez vous assurer qu'Idoménée les accomplirait de bonne foi, Fénelon, Tél. v.

    Elliptiquement. On conviendra, je m'assure, que voilà une étrange manière de contracter, Rousseau, Contr. III, 16. Six couplets de chansons qui, je m'assure, remettront toutes choses dans l'équilibre, Montesquieu, Lett. pers. 111. Quelque chien enragé l'a mordu, je m'assure, Molière, Éc. des f. II, 2.

    Absolument. Voyant trop pour nier, et trop pour m'assurer… on ne peut s'assurer et l'on est toujours dans la défiance, Pascal, édit. COUSIN. Je n'y trouvais guère de quoi m'assurer, Descartes, Méth.

  • 13S'assurer de, se rendre maître de, se saisir de, arrêter, emprisonner. Il s'assura de cette ville. Ils s'assurèrent d'une barque. On s'assura de la personne du prince de Condé. Les soldats entourent le fugitif et s'assurent de sa personne. Maxime et la moitié s'assurent de la porte, Corneille, Cinna, I, 3. Allez dès aujourd'hui, Soit qu'il résiste ou non, vous assurer de lui, Corneille, Cid, II, 6. De tous les deux, madame, il se faut assurer, Racine, Athal. II, 5. La prudence veut que l'on s'assure de leurs personnes, Montesquieu, Esp. V, 14.
  • 14S'assurer de, se ménager l'appui de quelqu'un. Il faut s'assurer d'un journal accrédité. S'assurer de la faveur du préfet. Les Romains, pour attaquer avec sûreté de si redoutables adversaires, s'assurèrent des Carthaginois, Bossuet, Hist. I, 8. Il s'assura du landgrave de Hesse et de la maison de Brunswick, Voltaire, S. de L. XV, 32.

REMARQUE

1. L'Académie écrit sûr et sûreté avec un accent circonflexe, avec raison si l'on suit l'étymologie, puisque sûr est pour l'ancien français seür ; mais alors il faudrait écrire, pour faciliter l'orthographe, en n'introduisant pas des séries discordantes sans raison assurer et ses annexes avec un accent circonflexe ; car assurer est aussi pour asseürer.

2. Des grammairiens ont prétendu que, au sens de certifier, assurer voulait la préposition à devant la personne à qui l'on parle, et qu'il fallait dire : assurez-lui que je ne l'oublierai, et non : assurez-le que je ne l'oublierai. C'est une fausse décision quant à la seconde partie : assurer une chose à quelqu'un ou assurer quelqu'un d'une chose sont aussi bon français l'un que l'autre. Voyez les exemples.

3. D'autres grammairiens ont blâmé Racine et en général les poëtes, de dire s'assurer à… au lieu de s'assurer en… ou dans… ou sur… S'assurer à est une excellente construction dans la poésie.

SYNONYME

1. ASSURER, AFFERMIR., Assurer, c'est rendre sûr. Affermir, c'est rendre ferme. On assure un navire sur ses ancres ; on affermit une muraille par de solides fondements.

2. ASSURER, AFFIRMER., Affirmer est plus décisif que assurer. Assurer, c'est donner des assurances ; mais des assurances ne sont pas des certitudes ; au lieu que l'affirmation ne souffre pas d'incertitude.

HISTORIQUE

XIe s. Li quens Rolans mie ne s'asoüret [ne se met pas en sûreté, ne se cache pas], Ch. de Rol. CII.

XIIe s. Com faitement m'en asseürera ? Ronc. p. 8. Seigneur, dist Charles, soiez asseüré, ib. p. 188. Quant la saison du douz temps s'aseüre, Couci, p. 125. J'en sai une, se me vouloit aimer, De bone amour asseürés [je] seroie, Quesnes, Romancero, p. 87. Par cel apel unt mult le rei asseüré E mult à cele feiz de s'ire refrené, Th. le mart. 43. … Sachiez dons Que je voel et quex est li dons Dont vous m'avez asseüré, La charrette, 171.

XIIIe s. Et ce, dient li message, avons nos plain pooir d'asseürer, se vos volés, Villehardouin, LI. Et manderent à l'empereur Kyrsac que il asseurast les convenances que ses fils avoit asseürées, Villehardouin, LXXXV. Plus fust asseürée [elle serait plus en sûreté], s'ele fust à Namur, Berte, XLI. Et li vens est cheüs, et li temps s'asseüre, ib. XLII. Car [elle] bien sait que c'est ele [Berte]… Li cuers lui dit, pour voir bien l'en asseüra, ib. CXXII. Gart que du tout [il] ne s'asseüre En sa biauté, ne en sa forme, la Rose, 8353. N'est donc bien fortune seüre ; Rest bien fos qui s'i asseüre, ib. 6768. [L'amour] C'est paor toute asseürée, Esperance desesperée, ib. 4311. Là seront nostre gent par matin assaillie ; Trop ert assegurée, çou estoit grans folie, Ch. d'Ant. 410. Et lors dit que si feroit-il, mès que il l'asseürassent [donner des sûretés], Joinville, 245.

XVe s. Quand elle se trouva en l'Empire, si fut un peu plus asseurée que devant, Froissart, I, I, 12. Quant ils surent que la ville estoit à la comtesse d'Aumale, sœur à messire Robert d'Artois qui trepassé estoit, ils assurerent la ville et le pays qui à la dame estoit appartenant, pour l'amour de lui, Froissart, I, I, 281. Leur signifierent ces nouvelles et les asseurerent de la bataille, Commines, I, 11. Le roy demanda à monseigneur de Charolois ces motz : Mon frere, m'asseurez vous ? Ledit conte luy respondit : Oui comme frere, Commines, I, 12. … Qu'ilz s'asseurassent bien l'ung l'autre de ne faire paix ne traicté l'ung sans l'autre, Commines, IV, 3. Se gecta à deux genoulx devant moy comme celluy qui cuidoit desjà estre mort ; je l'asseurai le mieulx que je peuz…, Commines, IV, 7. Affin que le peuple en fust plus asseuré et combatist mieulx, Commines, I, 3.

XVIe s. Agesilaus asseura l'advantage qui lui estoit acquis, Montaigne, I, 15. Je ne m'asseure pas que je peusse venir à bout de…, Montaigne, I, 37. Je m'estois hasté de l'escrire là, pour ne m'asseurer point d'arriver jusques chez moi, Montaigne, I, 78. Fondement asseuré, Montaigne, I, 83. Qui plus curieusement s'est asseuré de son salut, que luy de sa ruyne, Montaigne, I, 243. Elle print d'une main asseurée la coupe, Montaigne, II, 40. Ils asseurent que les forces humaines ne sont pas capables d'y attaindre, Montaigne, II, 230. Que ce que nous avons dict soit vray, nous en asseurerions si nous avions sur cela confirmation d'un oracle, Montaigne, II, 281. Je m'asseure que ne vouldriez permettre que telles traffiques eussent lieu envers le Roy, Marguerite de Navarre, Lett. 141. C'est un refus, qui asseure et afferme, Un affermer, qui desasseure et nie, Rendant le cœur en inconstance ferme, Saint-Gelais, 3. Ils se fioient bien de sa volonté, mais ils ne s'asseuroient point de son courage, La Boétie, 45. Mais certes cela est bien asseuré, que le tyran ne pense jamais que sa puissance luy soit asseurée, La Boétie, 50. Asseure toy [crois], ô Socrates, que…, La Boétie, 207. Quand on luy eut fait entendre au vray que c'estoit, il s'asseura [se rassura] et sortit du temple, Amyot, Lyc. 8. Il ordonna, si un chien mordoit quelcun, que le maistre fust tenu de le livrer, attaché à un cep de bois : c'estoit une bonne invention pour s'assurer du chien, Amyot, Solon, 49. Le charton feit tout ce qu'il peut trouver pour arrester les chevaux, en leur tirant la bride, et les caressant et assurant de la voix, Amyot, Publ. 26.

ÉTYMOLOGIE

Bourguig. essurai ; picard, asseurer ; provenç. assegurar ; espagn. asegurar ; ital. assecurare, assicurare ; de à et sûr (voy. ce mot).