Marguerite de Navarre, dite aussi de Valois, ou d'Angoulême, reine de Navarre, auteur cité dans le Littré
MARGUERITE DE NAVARRE (1492-1549)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MARGUERITE DE NAVARRE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres de Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier, reine de Navarre, publiées d'après les manuscrits de la Bibliothèque du roi | 180 citations | |
| L'Heptaméron, recueil de 72 nouvelles | 309 citations |
Quelques citations de Marguerite de Navarre, dite aussi de Valois, ou d'Angoulême, reine de Navarre
Voici un tirage aléatoire parmi ses 682 citations dans le Littré.
Et, lui tenant la main dessus mon cœur, laquelle estoit gantée…
Nouv. LVII (ganter).. qui me fit la supplier mettre la main sur mon cœur, pour voir comme il se desbattoit… il se print à desbattre et tourmenter si fort, qu'elle sentoit que je disois verité.
Nouv. LVII (débattre)J'ai entreprins une chose impossible et qui peut, au lieu d'augmenter mon contentement, estre doublement de mon malheur.
Nouv. IV (doublement [2])Et disnoit et soupoit de si bonne heure qu'elle n'alloit plus à l'ordinaire des dames.
Nouv. XX (ordinaire)Il est si feible [l'enfant] que je suis quelquefois huit jours sans le sentir, mais despuis quatre jours a bien enforcy son bougement.
Lett. CXIX. (enforcir)Je ne laisse d'aller deux fois de jour par tous vos jardins et edifice, dont je me treuve, en lieu de lasse, fortifiée.
Lettre LIV (lieu [1])L'amour Qui fut pour moi trop doux et decevant.
Nouv. XXIX. (décevant, ante)Et ne s'habilloit plus que de noir, encore estoit-ce d'une frise beaucoup plus grosse qu'il ne la falloit à porter le deuil de sa femme.
Nouv. x. (frise [2])Je vous supplie que vous ne vous desesperiez point… car il y a vingt quatre heures au jour, esquelles l'homme peut changer d'opinion.
Nouv. XXXVII (jour)Elle envoya querir son frere pour l'emmener en son pays. et se delogea incontinent d'avecques sa sœur.
Nouv. XLII (déloger [1])Tel se mire qui n'est pas beau, et tel se baigne qui n'est pas net.
Lett. 3 (mirer)Cet homme est joyeux, cette personne est joyeuse, ces anciens termes ne sont plus en usage dans le beau style, il faut dire gai ou de belle humeur.
BUFFET, Observ. p. 58, 1668 (joyeux, euse)Tomber ou tumber, l'un et l'autre peuvent être reçus, étant en usage.
BUFFET, Observ. p. 137 (tomber)Madame, j'ai tant fait par mes journées, que Pauline n'a plus d'opinion [jalousie] de vous.
Nouv. X (opinion)Vous pouvés penser combien la longueur de son mal luy ennuye.
Lett. 143 (ennuyer)Je ne saurois faire escuse qui seult couvrir la faulte d'avoir receu ung si grant heur [la visite du roi] en si mauvais ordre.
ib. 129 (ordre)Avec une voix tremblante entre le desir et la crainte.
Nouv. LXX. (trembler)Il n'estoit possible de faire parler [parlementer] par argent ne par menaces ceux qui gardoient la place.
Nouv. XVIII (parler [1])Le cardinal d'Armaignac a esté à la mort, abandonné des medecins.
ib. 142 (être [1])Et lui fit feste d'avoir la meilleure robe qu'il avoit point vue.
ib. VIII (point [2])