Jean-Louis GUEZ de BALZAC, auteur cité dans le Littré
GUEZ DE BALZAC (1597-1654)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GUEZ DE BALZAC a été choisie.écrivain épistolier et satirique
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Ariste, ou De la cour | 1658 | 229 citations |
| Correspondance | 1624,1636 | 563 citations |
| Discours à la Régente | 26 citations | |
| Le Barbon | 46 citations | |
| Le Prince | 1631 | 72 citations |
| Socrate chrétien | 1652 | 70 citations |
Quelques citations de Jean-Louis GUEZ de BALZAC
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1127 citations dans le Littré.
Aimez-vous un peu pour l'amour de nous, commencez à étudier votre santé, que vous avez jusques ici négligée.
liv. VIII, lett. 7 (santé)La nécessité apprend la complaisance et la cajolerie aux âmes les plus libres et les plus altières.
le Barbon. (cajolerie)Je ne sais pourquoi aussi, parlant des ministres huguenots, il s'est amusé à pointiller sur leur nom.
liv. VIII, lett. 41 (pointiller)La crainte du Seigneur est la sapience.
le Prince, ch. 25 (sapience)Le roi [Louis XIII], qui se porte si difficilement à la violence des remèdes [mettre à mort], s'est servi autrefois de la douceur de ces préservatifs [l'emprisonnement].
le Prince, 17 (préservatif, ive)Il y a encore quelques autres sujets de son âge dont nous devons espérer beaucoup.
liv. VIII, lett. 36 (sujet [2])Il me fâche, et j'ai dépit que notre Démosthène ait été de ces gens-là.
6<sup>e</sup> discours sur la cour. (fâcher)Je ne compte pas les voix, je les pèse.
liv. VI, lett. 1 (peser)Et à son avis, si Catilina l'eût voulu louer, il ne l'eût pas loué plus maigrement.
le Prince, ch. 25 (maigrement)Il y aurait assez de compliment dans la lettre que j'ai reçue pour m'ôter à jamais la parole, et me faire fuir jusqu'aux Indes, s'il m'y fallait répondre ponctuellement.
Liv. III, lett. 5 (ponctuellement)Mais avez-vous pris attache des grammairiens pour passer intrépide en notre langue ?… il est vrai que le bonhomme Malherbe s'est servi avant vous de cettui-cy…, quoi qu'il en soit, intrépide me plaît fort, et, si j'ai du crédit, je l'emploierai volontiers pour faciliter sa réception.
Lett. XV, liv. XVI (intrépide)Que cela me fait de bien, me disait autrefois un excellent homme, de voir que les héros ont fui, que les sages ont fait des sottises !
De la cour, 6<sup>e</sup> disc. (sottise)Le baume n'est baume que tel qu'il coule de l'arbre qui le produit ; ce qui passe par les mains des distillateurs, par l'alambic des apothicaires, est quelque autre chose.
Socr. chrét. Disc. 7 (distillateur)Il [un politique] avait trop de ce qui élève et qui remue, et trop peu de ce qui fonde et qui affermit.
De la cour, 4<sup>e</sup> disc. (remuer)Je vous supplie de le disposer à recevoir mes rétractations, qui partent d'un cœur véritablement pénitent.
liv. V, lett. 17 (rétractation)Je voudrais bien que notre bon ***… choisît ce genre d'écrire, où, à mon avis, il réussirait parfaitement.
Liv. VI, lett. 4 (avis [1])Le plus qu'il [un prince] pouvait, c'était de recommander ses serviteurs à son favori, et de faire office pour ceux qu'il aimait.
De la cour, 7<sup>e</sup> disc. (office [1])À tant (pour user des termes de M. le cardinal d'Ossat), je vous donne le bon soir.
Liv. I, lett. 16 (tant)Il faut se laisser emporter à la foule.
liv. IV, lett. 30 (emporter)Vous vîtes mon cœur dès la première fois que vous vîtes mon visage.
liv. VIII, lett. 11 (visage)