Louis Petit de BACHAUMONT, auteur cité dans le Littré
BACHAUMONT (1690-1771)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BACHAUMONT a été choisie.Les « Mémoires de Bachaumont » furent un tel succès d'édition que 36 volumes parurent pendant 13 ans. Cette chronique, présentée comme publiée à titre posthume, n'a pas été intégralement écrite par l'auteur annoncé, puisque bien des anecdotes racontées sont postérieures à sa mort. Les historiens modernes sont même convaincus qu'il n'y a jamais contribué.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la République des Lettres en France depuis 1762 jusqu'à nos jours. Par feu M. de Bachaumont. | 1777-1789 | 90 citations |
Quelques citations de Louis Petit de BACHAUMONT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 92 citations dans le Littré.
Point de ces méplats, de ces rides ou de ces plis qui annoncent dans l'homme les progrès de l'âge.
Mém. secrets, t. XXX, p. 202 (méplat)Tous ces vampires qui suçaient perpétuellement la fortune des courtisans.
Mém. t. XXXIV, p. 123 (vampire)M. le garde des sceaux, qui, de son naturel, est fort tâtonneur, a peine à se décider.
Mém. secr. t. XXX, p. 310 (tâtonneur, euse)Il est résulté de cette gêne que l'interlope s'est trouvé moins fort que du temps des lois prohibitives.
Mém. secr. t. XXXV, p. 102 (interlope)Ceux qui connaissent le caractère taquin, opiniâtre, vindicatif.
Mém. secr. t. XXXIII, p. 21 (taquin, ine)Il faut qu'ils aient certains entours et des facilités peu communes pour l'impression de ces feuilles.
Mém. secrets, t. XXX, p. 54, dans POUGENS (entour)Ils [les économistes] ont créé un mot pour désigner la science de cette partie de l'économie politique [les dénombrements], et l'appellent statistique.
Mém. secrets, t. XXIX, p. 123 (statistique)Aller gueuser pension en secret.
Mém. secrets, t. XXXV, p. 198 (gueuser)Il faut bien, quand on se ressemble, Dit la chanson, qu'on se rassemble.
Mém. secr. t. XXXVI, p. 140 (rassembler)Vous êtes taillée en soubrette ; vous en avez la figure, le propos, le jeu, le geste ; tenez-vous là, et ne songez point à vous élever davantage.
Mém. secr. 28 sept. 1767 (soubrette)Il [un livre] a pour titre Bayard ; c'est une macédoine littéraire.
Mém. secr. t. XXXII, p. 251 (macédoine)M. Blanchard lâcha de nouveau son parachute, auquel était attaché un chien qui descendit sans se faire aucun mal.
ib. p. 239 (parachute)D'ailleurs c'est dans sa conduite une inconséquence nouvelle entre toutes celles dont sa besogne est remplie, ce qu'on appelle un vrai gâchis.
Mém. secrets, t. XXXIII, p. 328 (gâchis)Il fait le suffisant dans la ville et dans les endroits où il est chargé de fonctions.
Mém. secr. t. XXXIV, p. 199 (suffisant, ante)On commence à voir dans l'atelier du sieur Pigalle une esquisse de la figure entière de M. de Voltaire… ce n'est pas le dernier effort de l'artiste qui essaye les différentes attitudes pour faire valoir davantage ce squelette, sujet ingrat pour le statuaire.
Mém. secr. 4 sept. 1770 (squelette)Dans le protocole… il appelle le parlement Messieurs, sans vedette.
Mém. t. XXXVI, p. 279 (vedette)Il est accusé d'avoir abusé du tribunal de la pénitence, pour maquignonner un mariage.
Mém. t. XXXII, p. 277 (maquignonner)La voûte de la paroisse de Saint-Barthélemy s'est effondrée il y a deux jours.
Mém. secrets, t. XXXIV, p. 361, dans POUGENS (effondrer)Ces commissaires interrogèrent onze jeunes paysannes tant sur la théorie que sur la pratique des accouchements ; ils les firent manœuvrer sur le fantôme.
Mém. secrets, Londres, 1786, t. XXXII, p. 27 (fantôme)L'origine des sorboniques vient d'un certain cordelier qui, ayant été refusé à une thèse, demanda à entrer en lice et à soutenir la discussion contre tout venant et sur toutes sortes de sujets depuis huit heures du matin jusqu'à huit heures du soir ; depuis ce temps tout candidat est obligé de subir cet exercice, très convenable à une poitrine de cordelier, mais qu'on a adouci par ce qu'on appelle le bouillon ; ce sont deux heures d'intervalle qu'on accorde au soutenant pour dîner ; mais alors quelqu'un monte en chaire et dispute pour tenir en haleine l'assemblée ; cette espèce de gymnastique théologique se renouvelle tous les deux ans par un discours d'apparat.
Mém. secr. 6 juill. 1770 (sorbonique [2])