Jean Le Rond D'ALEMBERT, auteur cité dans le Littré
D'ALEMBERT (1717-1783)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme D'ALEMBERT a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Correspondance avec Frédéric le Grand | 256 citations | |
| Éloges lus dans les séances publiques de l’Académie française | 1779 | 479 citations |
| Lettres à Voltaire | 295 citations | |
| Œuvres philosophiques, historiques et littéraires, Paris, an XIII (1805), édit. citée par POUGENS | 117 citations |
Quelques citations de Jean Le Rond D'ALEMBERT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1552 citations dans le Littré.
C'est bien assez de me couper les ongles moi-même de bien près, sans qu'un censeur vienne encore me les couper jusqu'au sang.
Lett. à Voltaire, 17 janv. 1765 (ongle)Quant à l'ouvrage, il est maigre, mais il est aisé de lui donner de l'embonpoint dans une seconde édition.
Lett. à Voltaire, 23 juin 1766 (maigre [1])Il avait su faire rire le public aux dépens de ses adversaires ; il leur prêta le flanc en travestissant maladroitement l'objet de leur culte.
Éloges, Lamotte. (prêter)M. Godeau, évêque de Vence, dont nous avons tant de vers et si peu de poésies.
Œuv. t. IV, p. 31 (vers [1])Ces malheureux porte-Dieu, c'est ainsi qu'on les appelle, ayant pour perspective l'exil d'un côté et la faim de l'autre, [dans les querelles entre le clergé et les parlements].
Destr. des Jésuit. Œuv. t. v, p. 81, dans POUGENS (porte-dieu)Il me semble que les auteurs dramatiques sont pour les règles comme les Français pour les impôts : ils y obéissent en murmurant.
Lett. à Volt. 27 janv. 1762 (règle)Il n'y avait, selon eux, qu'une âme noire qui pût s'attacher de préférence aux sujets qu'il [Crébillon] avait choisis.
Éloges, Créb. (noir, oire)Voilà donc enfin Marmontel de l'Académie.
Lett. à Voltaire, 8 déc. 1763 (voilà)Si Marivaux, comme l'a très bien dit un écrivain célèbre, connaissait tous les sentiers du cœur, il en ignorait les grandes routes.
Éloges, Mariv. (sentier)C'était autrefois du nom de janséniste que la méchanceté gratifiait les objets de sa haine ; ce sobriquet a vieilli ; celui d'encyclopédiste y a succédé, et ne tardera pas à vieillir de même.
Éloges, de Hautev. note 6 (sobriquet)Il démontra qu'un corps qui ferme ou bande un ressort avec une certaine vitesse, peut avec une vitesse double fermer tout à la fois, ou successivement, quatre ressorts semblables au premier.
Éloges, Bernoulli. (ressort [1])La Mère coquette de Quinault, donnée à peu près dans le même temps que l'École des femmes, c'est-à-dire dans les premières années de Molière, peut être regardée comme un chef-d'œuvre de style, surtout par rapport au temps où elle a été faite.
Éloges, Despréaux, note 21 (rapport)Il fut ferme sans intolérance, vigilant sans rigorisme.
Éloges, Vauréal. (rigorisme)M. l'abbé Mongin, vainqueur dans trois concours, fit encore, avec l'applaudissement de la compagnie, un autre essai de son éloquence.
V, 312 (applaudissement)La vanité humaine, dit quelque part Marivaux lui-même, n'est pas difficile à nourrir, et se repaît des aliments les plus grossiers comme des plus délicats ; il en était la preuve.
Éloges, Marivaux. (repaître)L'art de la parole qui est si près de l'art du mensonge.
Éloges, Campistron, note 4 (parole)Bertrand [d'Alembert lui-même] pouvait au moins et devait s'attendre à une réponse honnête et raisonnable, et non au persiflage que vous lui transcrivez.
Lett. à Voltaire, 27 avr. 1773 (transcrire)Les vérités que, dans chaque science, on appelle principes et qu'on regarde comme la base des vérités de détail, ne sont peut-être elles-mêmes que des conséquences fort éloignées d'autres principes plus généraux que leur sublimité dérobe à nos regards.
Mélanges, etc. t. V, § III (principe)On peut voir, dans les œuvres de Fontenelle, une lettre curieuse de ce philosophe sur cet opéra de Bellérophon, qui n'était pas de cet inimitable poète lyrique [Quinault] et qui était presque digne d'en être.
Éloges, Lamotte. (curieux, euse)Pourvu que nos riches oisifs aillent tous les jours pendant trois heures se soulager, au théâtre, du poids du temps qui les accable, peu leur importe qu'on s'amuse ailleurs.
Lett. à J. J. Rouss. (soulager)