Esprit FLÉCHIER, auteur cité dans le Littré
FLÉCHIER (1632-1710)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme FLÉCHIER a été choisie.évêque de Nîmes
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Histoire de Théodose le Grand | 174 citations | |
| Oraisons funèbres | 1345 citations | |
| Panégyriques des saints et quelques sermons de morale | 1695 | 181 citations |
| Sermons de morale | 151 citations |
Quelques citations de Esprit FLÉCHIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 2025 citations dans le Littré.
L'un tâche à l'émouvoir [M. de Lamoignon] par des images affectées de sa misère ; l'autre travaille à l'éblouir par des apparences de droit et par des raisons spécieuses.
Lamoignon. (spécieux, euse)Mme la Dauphine ne souffrait pas qu'on touchât aux oints du Seigneur.
Dauphine. (souffrir)Le zèle tout seul s'emporte à des extrémités dangereuses.
Panég. II, p. 201 (extrémité)Il venait recevoir les éloges comme on vient faire des apologies.
Tur. (apologie)Mme d'Aiguillon savait-elle une famille opprimée, elle animait la justice contre l'oppression.
Aiguillon. (oppression)Toutes nos charges tomberont bientôt avec nous ; la mort confondra les cendres de celles [les dames] qui brillent à la cour et de celles qui sont obscures dans la retraite, et toute la différence ne va qu'à quelques titres de plus ou de moins dans nos épitaphes.
Mme de Montausier. (épitaphe)Ces foudres de bronze que l'enfer a inventés pour la destruction des hommes.
Tur. (inventer)On vit, dans une grande jeunesse, ce qu'on trouve à peine dans un âge plus avancé, de la régularité et de la retenue.
le Tellier. (régularité)Fidèle dans leurs disgrâces [de ses amis], il osa les louer et les servir en des temps où les autres n'osaient presque pas les plaindre.
Duc de Mont. (plaindre)Loin d'ici ces prêtres oisifs qui, vivant de l'autel et ne servant pas à l'autel, traînent sans honneur et sans emploi un stérile et infructueux sacerdoce.
Panég. II, 405 (servir)Dans ces jours de confusion et de trouble où les grâces tombaient sur ceux qui savaient à propos se faire soupçonner ou se faire craindre, on le négligea comme un serviteur qu'on ne pouvait perdre.
Duc de Mont. (négliger)Cette haute vertu qu'il [l'Ecclésiaste] a cherchée avec si peu de succès, et dont il semble que son siècle n'était pas capable, s'est rencontrée en la personne de l'illustre Julie… duchesse de Montausier.
Mme de Mont. (succès)Par une exacte police qui coupait les communications mortelles [en temps de peste]… il sauva ce peuple…
Duc de Mont. (mortel, elle)Toute la grâce que Dieu fait aux justes ne va qu'à tempérer l'ardeur de leur convoitise et à réprimer leurs passions déréglées.
t. I, p. 84 (aller [1])Ainsi les uns trahissaient l'empereur par une préoccupation de religion ; l'autre trahissait sa religion par la passion qu'il avait de devenir empereur.
Hist. de Théod. III, 5 (trahir)Assiste-t-elle dans un de nos ports ces misérables forçats qui, dans leurs prisons flottantes, gémissent sous le travail de la rame et sous l'inhumanité d'un comite ?
Duchesse d'Aiguillon. (forçat)Il [M. de Montausier] prit une profane nouveauté [le calvinisme] pour la vénérable antiquité de l'Église.
Duc de Mont. (vénérable)Ne croyez pas que, pour consoler ou pour flatter votre douleur, je veuille exagérer la vertu de celle que vous pleurez.
Mme de Montansier. (flatter)Il est aisé de conclure que, parmi cette foule de pécheurs qui provoquent la colère du ciel, il y a quelques justes cachés qui la retiennent.
Panégyr. Franç. de Paule. (retenir)Il leur distribuait [aux pauvres] par la miséricorde ce qu'il avait acquis par la justice ; cette portion de son bien lui était sacrée ; il y mettait son cœur comme son trésor.
Lamoignon. (portion)