Antoine François FOURCROY, auteur cité dans le Littré
FOURCROY (1755-1809)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme FOURCROY a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Système des connaissances chimiques, et de leurs applications aux phénomènes de la nature et de l'art | 1801 | 160 citations |
Quelques citations de Antoine François FOURCROY
Voici un tirage aléatoire parmi ses 176 citations dans le Littré.
Le corps du plus grand nombre des animaux est enveloppé, et tous les organes sont recouverts par plusieurs couches de membranes différentes qu'on nomme en général les téguments.
Conn. chim. t. IX, p. 252 (tégument)Cette formation du terreau, qui est une suite nécessaire du dépérissement successif des végétaux, est le grand et simple moyen que la nature emploie pour fournir sans cesse l'aliment à de nouvelles végétations.
ib. p. 228 (terreau)Le dernier terme de la décomposition lente et manifestement putride des tiges herbacées, la fin du fumier que l'on nomme, dans cet état, consommé, est la réduction en terreau.
Conn. chim. t. VIII, p. 226 (terreau)Un nommé Labrune avait encore renchéri sur ces opérations fastidieuses ; et c'était par la série de neuf sublimations successives qu'il conseillait de préparer la panacée mercurielle.
Connaiss. chim. t. v, p. 348, dans POUGENS (panacée)On a vu la France entière, avertie par cette réunion d'hommes éclairés de l'immense quantité de salpêtre que la nature avait déposée dans son sein, convertie en ateliers de salpêtriers.
Conn. chim. t. I, p. XX (salpêtre)La soie est une matière filamenteuse, transparente, assez solide, qui est filée par la chenille de l'espèce de phalène nommée bombyx ou ver à soie, phalaena mori.
Conn. chim., t. X, p. 351 (soie [1])L'huile d'œillet est séparée des graines du pavot, dont la belle fleur le fait appeler œillet dans les départements du Nord de la France, où on le cultive abondamment.
Connaiss. chim. t. VII, p. 337, dans POUGENS (œillet [2])Toutes les fois que deux ou plusieurs corps s'attirent et se combinent chimiquement, leur température s'élève ou s'abaisse, et ne reste jamais la même dans le moment de leur union.
Conn. chim. t. I, p. 72 (température)Ce sel qu'on nomme communément sable de l'urine est de l'acide urique.
Instit. Mém. scienc. t IV, p. 380 (sable [1])Le vin est un excellent remède pour les personnes qui n'en font pas habituellement usage ; c'est un tonique, un stomachique, un corroborant, un cordial très puissant.
ib. p. 141 (vin)Le fondage ou l'art de fondre les mines après leur grillage est la principale et la plus importante opération métallurgique.
Connaiss. chim. sect. VI, art. 1 (métallurgique)Le pissasphalte et la poix minérale se tiraient autrefois de Babylone ; ils ont servi à la construction des murailles de cette ville.
Conn. chim. t. VIII, p. 237, dans POUGENS (pissasphalte)La mort n'est pas la seule condition nécessaire de la putridité ; il faut encore la réunion de plusieurs autres circonstances sans lesquelles elle n'aurait pas lieu ; on peut les réduire à l'humidité et à la chaleur modérée.
Conn. chim. t. IX, p. 100 (putridité)Un précipité pulvérulent et opaque.
Connaiss. chim. t. I, p. CLII (pulvérulent, ente)Les unes [huiles] sont cérifiables, les autres siccatives…
Conn. chim. t. VII, p. 328 (cérifiable)Le caoutchouc… extensible, élastique, compressible, reprenant son premier état, sa première dimension, quand le tiraillement ou la compression cesse.
Conn. chim. t. VIII, p. 39 (tiraillement)L'ossification ou l'entretien de la formation des os est la fonction qui a reçu le plus de lumières des connaissances et des découvertes chimiques.
Connaiss. chim. t. X, p. 402, dans POUGENS (ossification)On fabrique les plus communs qu'on nomme savons verts ou noirs, avec les marcs d'huile d'olive, de noix, de navette, et les alcalis caustiques traités par l'ébullition.
Conn. chim. t. VII, p. 331 (savon)La tourbe est bien véritablement un résidu de plantes ou herbes à demi décomposées, à demi brûlées, réduites en un état presque charbonneux, analogue, dans son genre, au bois fossile également charbonné.
Conn. chim. t. VIII, p. 233 (tourbe [1])La tête de la vipère, desséchée, devait combattre tous les venins et particulièrement celui de l'animal même.
Conn. chim. t. x, p. 319 (vipère)