Jean-Baptiste Louis GRESSET, auteur cité dans le Littré
GRESSET (1709-1777)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GRESSET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| La Chartreuse | 1734 | 40 citations |
| Le carême impromptu | 1733 | 6 citations |
| Le méchant | 177 citations | |
| Mon apologie | 1775 | 0 citations |
| Ver-Vert | 1733-34 | 117 citations |
Quelques citations de Jean-Baptiste Louis GRESSET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 416 citations dans le Littré.
Du grenadier chacun eut son paquet.
Ver-vert, ch. IV (paquet)Et deux matous, autrefois en faveur, Dépérissaient d'envie et de langueur.
Vert-Vert, I (matou)L'esprit d'union, de déférence et de société, caractère si essentiel à la république littéraire.
Disc. à l'Acad. (société)Son trouble lui prêtait de nouveaux agréments.
Méch. IV, 1 (prêter)Tisiphone désarmée, la Parque oisive, Mégère attendrie, le monarque des mânes lui-même étonné de se trouver sensible ; telles sont les images parlantes et les éloquentes allégories sous lesquelles la première antiquité se plaît à nous peindre la puissance de l'harmonie dès les temps héroïques.
Disc. sur l'harmonie (harmonie)Toujours la calomnie en veut aux gens d'esprit.
le Méch. I, 2 (vouloir [1])Une société peu nombreuse, et qui s'aime, Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même.
Méchant, IV, 4 (haut, aute)Depuis qu'à ce parti [résolution] mon esprit s'est rangé.
Sidney, I, 5 (ranger [1])Ou j'aurais une prude au ton triste, excédant, Une bégueule enfin qui serait mon pédant.
Méch. II, 7 (excédant, ante)Tout languit, tout est mort sans la tracasserie ; C'est le ressort du monde et l'âme de la vie.
Méchant, II, 1 (tracasserie)Mais trop de vers entraînent trop d'ennui.
Vert-Vert, I (entraîner [1])Ce jargon éternel de la froide ironie, L'air de dénigrement, l'aigreur, la jalousie, Ce ton mystérieux, ces petits mots sans fin.
Méchant, IV, 7 (dénigrement)…La bête est si bonne, Soit dit sans vous fâcher. - Ah ! je vous l'abandonne, Faites-en les honneurs…
Méchant, II, 3 (honneur)Et sur des tons d'un sublime ennuyeux Psalmodier la cause infortunée D'un perroquet non moins brillant qu'Énée, Non moins dévot, plus malheureux que lui.
Ver-vert, I (psalmodier)Vous n'êtes pas brouillés ; amis de tous les temps, Vous êtes au-dessus de tous les différends.
Méchant, IV, 7 (différend)Et la profonde déraison De ces disputes soldatesques Où l'on s'insulte à l'unisson Pour des misères pédantesques.
Chartr. (soldatesque)Puis les Gascons et les trois péronnelles Y concertaient sur des tons de ruelles.
Ver-vert, III (ruelle)Enfin, avant de paraître au parloir, On doit au moins deux coups d'œil au miroir.
Vert-vert, I (coup)Le très cher frère indocile et mutin Vous la rima très richement en tain.
Ver-vert, IV (richement)Il savait même un peu de Soliloque, Et des traits fins de Marie Alacoque.
Ver-vert, II (soliloque)