Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE, auteur cité dans le Littré
HAUTEROCHE (1617-1707)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme HAUTEROCHE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Crispin médecin | 1674 | 68 citations |
| Crispin musicien | 1674 | 16 citations |
| Le Cocher supposé | 1684 | 37 citations |
| Le deuil | 1672 | 31 citations |
| Les apparences trompeuses | 1672 | 38 citations |
| Les Bourgeoises de qualité | 1690 | 56 citations |
| Les Nobles de province | 1678 | 39 citations |
| L'Esprit follet ou La Dame invisible | 1684 | 35 citations |
Quelques citations de Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 357 citations dans le Littré.
Adieu, monsieur, mettez-vous en tête que vous n'aurez jamais ma fille.
Crisp. médec. I, 3 (mettre)Ainsi je crois, monsieur, qu'un soufflet qui se donne D'une main attachée à choisir la personne, Offense beaucoup plus que quand le souffletant S'emporte à souffleter sans connaître…
Nobles de province, IV, 5 (souffleter)Il trouve à se fourrer parmi les plus huppés.
Bourg. de qual. II, 4 (huppé, ée)Sa façon de tousser, son hem, j'attrape tout.
Bourg. de qualité, II, 2 (hem [1])Vous plairait-il encor ce menuet rondeau ?
Crispin musicien, V, 9 (menuet)L'hallucination, dans cette conjoncture, Vous ôte les clartés d'une telle aventure.
Crisp. music. IV, 13 (hallucination)Il ne me siérait pas D'insulter mon aînée à qui je dois le pas.
Bourg. de qualité, IV, 2 (pas [1])Ma foi, tout coup vaille, voyons où la chose ira.
Cocher supp. sc. 18 (valoir)Je ne me soucie guère de lui… J'ai bien pensé lui donner sur la gueule.
Crispin médecin, I, 8 (gueule)Rien ne tourne, et les ais sont joints de telle sorte Qu'on ne s'aperçoit point de cette fausse porte.
Esp. foll. II, 7 (porte [1])Un certain drôle qui, dit-on, en veut à ma nièce.
Cocher supposé, sc. 20 (vouloir [1])Parlez-moi franchement, je serai fort aise de savoir votre sentiment là-dessus.
Crisp. méd. II, 9 (sentiment)Et si fort amoureux de ses opinions Qu'il n'y souffre jamais de contradictions.
Nobles de province, III, 10 (contradiction)Anselme : Elle eut vingt et trois ans à la Saint-Jean dernière. - Géraste : La fille, à mon avis, n'est pas fort printanière.
l'Am. qui ne flatte point, I, 3 (printanier, ière)Sa taille promettait d'abord quelque beauté ; Mais voyez, elle l'a toute dégingandée.
Bourg. de qualité, II, 2 (dégingander)Il n'a pas mauvaise mine, mais il a pourtant quelque chose de fâcheux dans le visage.
Crispin méd. II, 4 (fâcheux, euse)Tu fais toujours le beau diseur et le grand esprit ; apprends que j'en sais plus que toi.
Crispin médecin, I, 6 (diseur, euse)Et que souvent parmi des choses très bien prises, Qui sont du meilleur goût, on lâche des sottises.
Bourg. de qualité, II, 4 (lâcher)Votre impudence enfin m'étonne et me démonte.
Appar. tromp. III, sc. dern. (démonter)Où diantre as-tu pêché Les figures d'un corps à demi déhanché ?
Bourg. de qualité, IV, 6 (déhanché, ée)