« dédit.2 », définition dans le dictionnaire Littré

dédit

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dédit [2]

(dé-di ; le t ne se prononce pas et ne se lie pas dans le parler ordinaire ; au pluriel, l's se lie : des dé-di-z obligatoires) s. m.
  • 1Révocation d'une parole donnée.

    Fig. Cet homme a son dit et son dédit, c'est-à-dire il est inconstant, on ne peut se fier à sa parole. Allez, mademoiselle, en fait de mariage, une fille a son dit et son dédit, Brueys, Grondeur, II, 3.

  • 2Somme stipulée et due par celui qui ne remplit pas les termes d'une convention. Mais songez au dédit, il faut surtout le mettre, Hauteroche, Bourg. de qual. IV, 5.

    Acte qui garantit cette stipulation. Le dédit fut déposé chez un notaire. Qu'avec un grand plaisir, dédit, je te déchire, Dufrény, Dédit, I, 11.

HISTORIQUE

XIVe s. Mais les deux spermes dessus dicts Sont composez ; c'est sans desdicts, Des quatre elements seulement, Traité d'alch. 30.

XVe s. Fut conclue une trefve à deux mois de desdit, Commines, VIII, 16.

XVIe s. Le repentir n'est qu'une desdicte de nostre volonté, Montaigne, III, 261.

ÉTYMOLOGIE

Dédit 1 ; génev. dédite, s. f.