Auguste JAL, auteur cité dans le Littré
JAL (1795-1873)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JAL a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Glossaire nautique, répertoire polyglotte de termes de marine anciens et modernes | 1848 | 101 citations |
Quelques citations de Auguste JAL
Voici un tirage aléatoire parmi ses 103 citations dans le Littré.
Trident ou fourche à plusieurs branches pointues ou barbelées qu'on lance à certains gros poissons dont on veut se faire une proie,
Laisser le fer ou les fers du navire [l'ancre ou les ancres], les abandonner ou en coupant les câbles ou en les filant par le bout.
Lieu où les bâtiments d'une escadre ou d'un convoi se doivent retrouver, en cas de séparation à la mer ou au moment du départ,
La tenue est bonne quand le sol résistant retient l'ancre, que le vent, le courant ou la marée pourrait entraîner ; elle est mauvaise quand il est facilement labouré par l'ancre,
Mouiller en barbe de chat, mouiller un navire sur deux ancres, dont les câbles font avec le nez du navire des angles analogues à ceux que font les barbes avec le nez du chat.
Balai de fils de carret emmanchés à un bâton ou seulement liés en faisceau et maniés au moyen d'une poignée en corde ; il sert à laver et à éponger le pont du navire.
Inclinaison de l'étrave par rapport à une ligne verticale qui serait élevée à l'extrémité de la quille où l'étrave vient se fixer.
Fausse quille, pièce de bois ou planche épaisse clouée sur la face inférieure de la quille, tant pour la garantir dans les échouages que pour la préserver des attaques des vers, et ajouter à la longueur et à la surface du gouvernail.
Faire chapelle, virer subitement de bord vent devant, malgré soi et par la force des vents ou des courants. C'est une mauvaise orthographe qui a prévalu sur la bonne, qui est chapel ou chapeau.
Moyen vaisseau qui, pour l'ordinaire, avait l'arrière rond, et qui n'avait qu'un grand mât avec une voile extraordinaire,
Quand on ne donnait qu'un hamac pour deux hommes, les deux marins couchant alternativement dans le même hamac s'appelaient matelots l'un de l'autre ; par suite, deux amis de bord se donnent cette dénomination d'amitié.
Proprement, lieu où un bâtiment pousse à terre une échelle ou une planche pour y opérer le débarquement de ses passagers ou de ses marchandises,
Drosse de gouvernail, nom d'un cordage qui s'enroule sur le cylindre de la roue du gouvernail, et qui, passant par des poulies disposées à cet effet, va s'attacher par ses deux bouts à la tête de la barre du gouvernail, pour la tirer tantôt à droite, tantôt à gauche, et placer par ce moyen le gouvernail dans la position où il doit être pour agir utilement sur la direction du navire.
Navire à fond plat, assez large, du port de deux à trois cents tonneaux, ayant trois mâts à voiles latines, une poupe qui se prolonge par deux ailes, que réunissent quelques planches ou une plate-forme à claire-voie, et, à l'avant, un long bec composé, comme celui de la tartane, d'un éperon appuyé par deux cuisses latérales qui se fixent aux joues.
Mouvement spontané de rotation que fait un navire, à droite ou à gauche, à l'ancre ou à la voile, soit qu'il obéisse au gouvernail tenu par une main faible ou inhabile, soit qu'il subisse l'effort des lames dont il est entouré.
Filet de bastingage, filet fait de bitord et doublé de toile peinte qu'on fixait verticalement au-dessus du plat-bord du navire, et dans lequel les matelots rangeaient leurs sacs et leurs hamacs, pour composer, avec ces éléments dont l'effet était d'amortir les balles, la mitraille et les boulets, une pavesade molle contre le feu de l'ennemi,
Nom d'un cordage employé dans les embarcations pour leur servir d'amarre, lorsqu'on a enfoncé leur ancre ou grappin dans la terre ou le sable du rivage,
Séjour momentané qu'on fait dans un port où l'on entre forcé par la tempête, par des avaries, ou par le besoin qu'a l'équipage de prendre du repos, de renouveler ses vivres ou de s'approvisionner d'eau,
Gabier de beaupré, anciennement matelot dont le poste était dans la gabie du mât de beaupré, et, aujourd'hui que cette gabie n'existe plus, matelot des plus habiles entre ceux qui sont chargés de tout ce qui regarde la manœuvre des focs et le gréement du beaupré.
Embarcation dont les Napolitains paraissent avoir fait usage les premiers, et qui, pointue par les deux bouts, porte un seul mât, une voile latine, et peut border de seize à vingt avirons,