Jean de LA FONTAINE, auteur cité dans le Littré
LA FONTAINE (1621-1695)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LA FONTAINE a été choisie.L'édition que cite le Littré est est « Fables. — Contes. — Œuvres diverses, Paris, 1739, 3 vol. »
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Belphégor, in Fables, recueil 3 | 1693 | 56 citations |
Fables | 1668, 1678, 1693 | 3901 citations |
Filles de Minées, in Fables vol. 3 | 1693 | 58 citations |
Joconde, in Contes et nouvelles en vers | 1665 | 44 citations |
La coupe enchantée, in Contes et nouvelles en vers | 1671 | 97 citations |
La courtisane amoureuse, in Contes et nouvelles en vers | 1671 | 52 citations |
La fiancée du roi de Garbe, in Contes et nouvelles en vers | 1666 | 92 citations |
La Gageure des trois Commères, in Contes et nouvelles en vers | 1665 | 46 citations |
La mandragore, in Contes et nouvelles en vers | 58 citations | |
Le berceau, in Contes et nouvelles en vers | 1666 | 47 citations |
Le faucon, in Contes et nouvelles en vers | 1671 | 59 citations |
Les Amours de Psyché et Cupidon, roman | 1669 | 182 citations |
L'Hermite, in Contes et nouvelles en vers | 1665 | 46 citations |
L'oraison de saint Julien, in Contes et nouvelles en vers | 1666 | 91 citations |
Mazet de Lamporechio, in Contes et nouvelles en vers | 1666 | 45 citations |
Philémon et Beaucis, in Fables, livre XII, 25 | 118 citations | |
Richard Minulto, in Contes et nouvelles en vers | 1665 | 0 citations |
Vie d'Ésope le Phrygien, prologue aux Fables | 1668 | 48 citations |
Quelques citations de Jean de LA FONTAINE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 7025 citations dans le Littré.
Qu'on me rende impotent, Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme Je vive, c'est assez, je suis plus que content.
Fabl. I, 15 (cul ou cu)Deux taureaux combattaient à qui posséderait Une génisse avec l'empire.
Fabl. II, 4 (combattre)La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Fabl. III, 1 (découverte)Et faute de servir ce plat [des chardons] Rarement un festin demeure.
Fabl. VIII, 17 (demeurer)Camarade épongier [l'âne chargé d'éponges] prit exemple sur lui [l'âne chargé de sel], Comme un mouton qui va dessus la foi d'autrui.
Fabl. II, 10 (épongier)Les augustins sont serviteurs du roi.
Ball. (augustins)Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Fabl. I, 2 (joli, ie)Un lion d'immense stature Par un seul homme terrassé.
Fabl. III, 10 (terrassé, ée)Le héros d'un revers coupe en deux l'animal.
Fianc. (revers)Que n'ose et que ne peut l'amitié violente !
Fabl. XII, 15 (violent, ente)Janot, à qui Richard avait donné le mot.
Rich. (mot)Eh ! qui guide les cieux en leur course rapide ?
Fabl. X, 1 (course)Le corps n'est tantôt plus que feuillage et que bois.
Ph. et Bauc. (tantôt)Les clefs de meute parvenues à l'endroit où pour mort le traître se pendit, Remplirent l'air de cris : leur maître les rompit, Bien que de leurs abois ils perçassent les nues.
Fabl. XII, 23 (rompre)Deux taureaux combattaient à qui posséderait Une génisse avec l'empire.
ib. II, 4 (empire)Quiconque a beaucoup vu Peut avoir beaucoup retenu.
Fabl. I, 8 (retenir)[L'oiseau] Va tout droit imprimer sa griffe Sur le nez de sa majesté. - Quoi ! sur le nez du roi ! - Du roi même en personne. - Il n'avait donc alors ni sceptre ni couronne ? - Quand il en aurait eu, ç'aurait été tout un.
Fabl. XII, 12 (un, une)[Le drôle] Prend à côté, pourvoit à ses affaires, Laisse son maître, à travers champs s'enfuit.
Orais. (côté)Rien de trop est un point Dont on parle sans cesse, et qu'on n'observe point.
ib. IX, 11 (point [1])Xanthus avait une femme de goût assez délicat, et à qui toutes sortes de gens ne plaisaient pas ; si bien que de lui aller présenter sérieusement son nouvel esclave [Ésope], il n'y avait pas d'apparence, à moins qu'il ne la voulût mettre en colère et se faire moquer de lui.
Vie d'Esope. (moquer (se))