« montant », définition dans le dictionnaire Littré

montant

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

montant, ante [1]

(mon-tan, tan-t') adj.
  • 1Qui monte, qui s'élève d'un lieu bas vers un lieu élevé. Flot, flux, ou marée montante. Il profita d'un bateau montant. Les bateaux descendants et les bateaux montants. Dans les livrets des chemins de fer, on appelle train montant celui qui se dirige de la mer vers Paris, et train descendant celui qui s'éloigne de Paris vers la mer.
  • 2Qui est incliné de manière à présenter une montée. Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, La Fontaine, Fabl. VII, 9.
  • 3 Terme de maçonnerie. Joint montant, le joint vertical de deux pierres.

    Certains ouvriers, au lieu de joint vertical, disent, en effet, joint montant, mais cette dernière expression convient mieux à tout joint qui, n'étant ni horizontal, ni vertical, fait toujours un angle droit avec l'horizontale : tels sont les joints montants des faces d'une pyramide ; quant aux joints perpendiculaires à un arc de voûte, il faut les appeler joints normaux, Legoarant

  • 4 Terme de botanique. Tige montante, tige horizontale à sa base, qui se recourbe insensiblement pour gagner la direction verticale.

    Pédoncule montant, celui qui est un peu arqué à sa base, mais qui regagne la tige verticale par son sommet.

    Pétiole montant, celui qui suit une direction pareille.

  • 5Robe montante, robe dont le corsage couvre la poitrine et les épaules.

    Terme de blason. Pièces montantes, pièces qui sont tournées vers le chef de l'écu.

  • 6 Terme de guerre. Garde montante, celle qu'on place dans un poste, par opposition à celle qu'on relève, et qu'on appelle garde descendante.
  • 7Commis montant, celui qui en relève un autre dans son service.
  • 8 Terme de musique. Gamme montante, tirade montante, gamme, tirade qui va du grave à l'aigu.

HISTORIQUE

XIIIe s. Un fil en ot [il en eut un fils] preu et montant [brave], Ph. Mouskes, ms. p. 35, dans LACURNE.

XVIe s. Les saules et les autres arbres qui ne sont point montans, Nouv. coust. génér. t. I, p. 596.