Guido Lanfranchi, dit LANFRANC de Milan, auteur cité dans le Littré
LANFRANC (1250?-1310?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LANFRANC a été choisie.Chirurgien médieval
Son traité de chirurgie « Chirurgia Magna, Practica quae dicitur Ars completa totius Chirurgiae » a d'abord paru à Venise en 1290, en latin. Il fut complété en 1296. Le Littré cite une traduction en français datée de 1377, dans un manuscript probablement du XVIe siècle.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
La Syrurgie de maistre LANFRANC de Millan | 1377 | 120 citations |
Quelques citations de Guido Lanfranchi, dit LANFRANC de Milan
Voici un tirage aléatoire parmi ses 122 citations dans le Littré.
Et se il [le blessé] n'acelle pas [ne va pas à la selle] de sa nature, fay luy clistere ou subpositoire.
f° 12, verso. (suppositoire)Le souverain des philozophes dist que embrion est engendré du sparme et du sang d'omme en la menstrue de la femme.
f° 6, verso. (sperme)[Substances qui] ont une proprieté fumeuse qui nuist à la teste.
f° 15, verso. (fumeux, euse)Serpigo est une aspreté qui rampe çà et là.
f° 43 (ramper)Comme il advient au regnart que son poil chiet une fois l'an, aussi est appelé le choir des cheveux allopice.
f° 38, verso. (renard [1])Il [un emplâtre] oste taiches et asubtille cicatrices…
f° 47 (tache)Ceste ointure rectefie et aide les lieux par où la doleur doit monter en la teste [dans une piqûre de nerfs].
f° 9, verso. (rectifier)Souvent avient [dans les plaies de poitrine] que le sang et la boe [le pus] cheent [tombent] dessoubz sur la reflexion du dyafregme.
f° 33 (réflexion)Foilles de gourde, racine de fenugrec.
f° 13 (gourde [3])[Les côtes] obeissent par devant à l'eslargissement et à la constriction du ventre.
f° 31 (élargissement)Quant il [un mélange] sera osté du feu et meu longuement de l'espatule.
f° 10, verso. (spatule)Et est blanche [la cervelle], pour ce que elle puisse mieux recepvoir les dispositions des choses sentenciées comme une tablette blanche.
f° 22, verso. (tablette)Si la sajete est en partie reposte entriquée que tu ne le puisses veoir.
f° 27, verso. (intriguer)La quelle action proprietaire [spéciale d'une herbe] est impossible à estre trouvée en aultre herbe.
f° 110, verso (propriétaire)Ce boire [une certaine tisane] n'enfle pas et rabat les fumositez.
f° 15, verso. (fumosité)Je dy que chascun de ces deux a sa diverse oppinion, pour ce qu'il vaguent seulement en leurs experimens, et n'ont cure de la juste raison.
f° 15 (vaguer [1])Tu cognoistras male complexion en la plaie, se tu vois la pel d'environ la plaie trop rouge et chaulde à taster.
f° 12, verso. (tâter)Si comme la flambe de la meche s'estaint quand l'oille [l'huile] ou la gresse luy fault.
f° 32 (mèche)Il [Dieu] crea en homme membres consemblables de proporcions incomprehensibles à entendement.
f° 1 (incompréhensible)Se la matiere est dure et la boce pendant… encise selon le long du membre, mais garde que tu ne touches à la pouche dont la boce est envelopée.
f° 58, verso (poche)