Achille JUBINAL, auteur cité dans le Littré
JUBINAL (1810-1875)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JUBINAL a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Nouveau recueil de contes, dits, fabliaux et autres pièces inédites des XIIIe, XIVe et XVe siècles, pour faire suite aux collections de Legrand d'Aussy, Barbazan et Méon, mis au jour pour la première fois d'après les manuscrits de la bibliothèque du roi | 1839 | 43 citations |
Quelques citations de Achille JUBINAL
Voici un tirage aléatoire parmi ses 43 citations dans le Littré.
O est roons comme li mons [le monde] ; O est maniere d'arester, D'estanchier et de coi ester, Etde mal faire cesser rueve [demande] ; Lceste lettre bien le prueve, Senefiance de l'A B C.
t. II, p. 282 (o [1])Et ce me fait vivre amoureux Et desireux D'estre songneux De manoir adès en plaisance.
Contes, etc. t. II, p. 192 (soigneux, euse)Li q est lettre bestornée ; Ce derrier devant est tornée ; Se li q ne fust bestornés, En guise de p fust tornés, Senefiance de l'ABC.
t. I, p. 283 (q)Prenez garde à celui qui chanta cest motet ; S'avoie à faire ami, le feroie brunet, Salut d'amors.
t. II, p. 239 (brunet, ette)Estrons sans ordure.
Fatrasies, t. II, 222 (étron)Et les dames et les puceles Qui souvent sont encolorées, Appareillies et mirées Et affublées au rouet, Unicorne et serpent.
t. II, p. 122 (rouet)Je le connois evidanment, Lai d'amours.
t. II, p. 190 (évidemment)Je fais soier [scier], je fais sarcler.
Denier et brebis, t. II, p. 270 (sarcler)Se pitié vostre cuer n'entame, Bien m'ont trahi Li œil dont je premiers vous vi, Salut d'amors.
t. II, p. 263 (entamer)Et li miens cuers [cœur] prent son resort En celle vertu qui tout vaint, Lay d'amours.
t. II, p. 198 (ressort [2])N'ai pas creü la voix, si n'ai pas fait savoir, Fabliaux.
t. I, p. 129 (savoir [2])Uns flamans d'Auxerre Vessoit por miex poire [péter].
Fatrasies, t. II, p. 209 (vesser)Là je choisi [vis] un papegaut [perroquet], Qui prioit amoreusement Et dousement De sentement Une mauvis par douz assaut, Lay d'amours.
t. II, p. 190 (sentiment)Et tant que une chance fu un jour debatue, Le senateur lui dit que il l'avoit perdue.
Jeu de dez, t. II, 233 (débattre)Tu feras cele chose [un dez] de six costez quarrée, Jeu de dez.
t. II, 230 (côté)Cils qui avoit le cuer orgueilleus et mastin, Jeu de dez.
t. II, p. 230 (mâtin)De saint Loys dire vous vueil ; Du quel n'eut boban ni orgueil, Ne vanité de chançonnettes, Ci comme est en nos pucelettes Et en nos jolis damoisiaus, Arthur et S. Loys.
t. II, p. 200 (chansonnette)Et si plus que souhait avoie De tous biens d'humain paradis, Lay d'amours.
t. II, p. 191 (souhait)Quant je la voi, de parler n'ai pooir, Li cuer me faut, ma langue est endormie, Complainte dou tens.
t. II, p. 255 (endormir)Deshonnesté Ne peut dedans mon cuer remaindre.
Lay d'amours, t. II, p. 193 (déshonnêteté)