Friedrich Melchior GRIMM, auteur cité dans le Littré

GRIMM (1723-1807)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GRIMM a été choisie.

Le baron von Grimm était un ami de Diderot. Né bavarois, il écrivait en français.

74 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne, depuis 1770 jusqu'en 1782 1812 73 citations

Quelques citations de Friedrich Melchior GRIMM

Voici un tirage aléatoire parmi ses 74 citations dans le Littré.

  1. L'abbé léger, l'auguste prélat, l'officier sautillant.
    Corresp. t. II, p. 162 (sautillant, ante)
  2. Il y avait à peine de l'étoffe pour deux chants ; l'auteur l'a tiraillée pour en fournir quatre.
    Corresp. t. II, p. 275 (tirailler)
  3. Malheureusement, je remarque dans son style une singerie continuelle de ces trois plumes célèbres [Voltaire, Diderot et J. J. Rousseau].
    Corresp. 2<sup>e</sup> part. t. I, p. 168 (singerie)
  4. Feu M. de Gournay [Gournay est mort en 1795], excellent citoyen, disait quelquefois : " Nous avons en France une maladie qui fait bien du ravage ; cette maladie s'appelle la bureaumanie, ".
    Correspondance, t. IV, p. 11 (1764) (bureaumanie)
  5. Elle ne parle pas du crâne et à la petite octave.
    Correspond. t. I, p. 182 (parler [1])
  6. Il soufflait des pois, ou faisait d'autres grimaces mortelles pour le statuaire.
    Corresp. t. I, p. 223 (souffler)
  7. Il nous faut aujourd'hui des penseurs, des têtes mûres, pour captiver notre suffrage, et non des retourneurs d'idées et de paroles.
    Corresp. t. I, p. 169 (retourneur)
  8. Débuter dans une querelle de musique par se prendre par les oreilles, cela est assez naturel.
    Correspond. t. IV, p. 7, dans POUGENS (oreille)
  9. M. Turgot appelle cela… du patriotisme d'antichambre.
    Correspond. t. I, p. 27 (patriotisme)
  10. Je sens un rat est une expression proverbiale qui veut dire soupçonner du danger.
    Corresp. t. IX, p. 50 (rat [2])
  11. " Le style du président de Montesquieu ! " disait, il y a quelque temps, avec dédain M. de Buffon ; mais Montesquieu a-t-il un style ? " N'aurait-il pas mérité qu'on eût osé lui répondre : Il est vrai, Montesquieu n'a eu que le style du génie, et vous, monsieur, vous avez le génie du style.
    Corresp. février 1788 (style)
  12. Quoi qu'en puissent dire les vieux pleureurs de Lulli et de Quinault.
    Corresp. t. v, p. 92 (pleureur, euse)
  13. Dans une de ces rencontres, un parti de l'armée africaine enlève la belle Florinde.
    Corresp. t. I, p. 326 (rencontre)
  14. Il avait depuis longtemps l'air d'un spectre.
    Corresp. t. I, p. 184 (spectre)
  15. Sa présentation [de l'empereur] sous le simple nom de gentilhomme et l'incognito obvient à une foule de discussions interminables.
    Correspond. t. I, p. 159, dans POUGENS (obvier)
  16. L'envie de regratter à neuf les vieilles masures ne marque que l'époque de la décadence.
    Corresp. t. I, p. 136 (regratter [1])
  17. Il ne faut pas être rancunier, et moins avec le patriarche [Voltaire] qu'avec qui que ce soit.
    Corresp. t. I, p. 327 (rancunier, ière)
  18. Cette comédie [faire croire à Poinsinet que le roi de Prusse voulait lui confier l'éducation du prince de Prusse] dura plusieurs mois et eut plusieurs actes, sans que Poinsinet doutât un instant de la réalité de tous ces faits ; ses amis appelaient cela mystifier un homme, et lui donnèrent le surnom de mystifié, terme qui n'est pas français, qui n'a point de sens, et qui, inventé et employé par certaines gens, ne mériterait pas d'être remarqué, si M. Déon ne l'avait employé en dernier lieu dans sa fameuse et étrange apologie.
    Corresp. 15 sept. 1764 (mystifier)
  19. On ne peut soupçonner personne en France d'avoir lu cette histoire narcotique.
    Corresp. t. I, p. 125, dans POUGENS (narcotique)
  20. Les libraires… regardèrent l'Encyclopédie publiée comme un os plein de moelle.
    Corresp. t. I, p. 376, dans POUGENS (moelle)