Friedrich Melchior GRIMM, auteur cité dans le Littré
GRIMM (1723-1807)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GRIMM a été choisie.Le baron von Grimm était un ami de Diderot. Né bavarois, il écrivait en français.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne, depuis 1770 jusqu'en 1782 | 1812 | 73 citations |
Quelques citations de Friedrich Melchior GRIMM
Voici un tirage aléatoire parmi ses 74 citations dans le Littré.
" Le style du président de Montesquieu ! " disait, il y a quelque temps, avec dédain M. de Buffon ; mais Montesquieu a-t-il un style ? " N'aurait-il pas mérité qu'on eût osé lui répondre : Il est vrai, Montesquieu n'a eu que le style du génie, et vous, monsieur, vous avez le génie du style.
Corresp. février 1788 (style)Le véritable esprit des lois en France est cette bureaucratie dont feu M. de Gournay se plaignait tant.
ib. (bureaucratie)Après nous être arrêtés dans un lieu de perdition et d'ennui tel que l'opéra.
Corresp. t. I, p. 125 (perdition)Nous devons nous accuser, moi et quelques autres vauriens, de nous être amusés pendant longtemps aux dépens de l'abbé Trublet.
Corresp. t. I, p. 78 (vaurien)Je sens un rat est une expression proverbiale qui veut dire soupçonner du danger.
Corresp. t. IX, p. 50 (rat [2])On ne peut soupçonner personne en France d'avoir lu cette histoire narcotique.
Corresp. t. I, p. 125, dans POUGENS (narcotique)Il soufflait des pois, ou faisait d'autres grimaces mortelles pour le statuaire.
Corresp. t. I, p. 223 (souffler)Sans que cela ait empêché son Encyclopédie, rapiécée de toutes sortes de guenilles, de se débiter.
Corresp. t. I, p. 318 (rapiécé, ée)Quoi qu'en puissent dire les vieux pleureurs de Lulli et de Quinault.
Corresp. t. v, p. 92 (pleureur, euse)Débuter dans une querelle de musique par se prendre par les oreilles, cela est assez naturel.
Correspond. t. IV, p. 7, dans POUGENS (oreille)L'envie de regratter à neuf les vieilles masures ne marque que l'époque de la décadence.
Corresp. t. I, p. 136 (regratter [1])Il y avait à peine de l'étoffe pour deux chants ; l'auteur l'a tiraillée pour en fournir quatre.
Corresp. t. II, p. 275 (tirailler)Tandis qu'on le tailladait, il disputait anatomie avec son chirurgien.
Corresp. t. III, p. 41 (taillader)Le curé d'un petit village lisait l'évangile du jour avec un missel tout vermoulu… à chaque mot que lui dérobait un trou de vermoulure, il substituait le mot Jésus.
Corresp. t. II, p. 296 (vermoulure)Un rédacteur plaisant vous aurait dilaté la rate outre mesure.
Corresp. t. II, p. 17 (rate [1])Il n'y a pas une scène qui vous ravigote au milieu de la sécheresse.
Correspond. t. II, p. 113 (ravigoter)Il ne lui restera que l'ignominie d'avoir fait des tirades contre des gens de bien.
Corresp. t. I, p. 176 (tirade)Elle ne parle pas du crâne et à la petite octave.
Correspond. t. I, p. 182 (parler [1])On se moque d'un nain qui se piète pour se grandir.
Corresp. t. III, p. 361 (piéter)Malheureusement, je remarque dans son style une singerie continuelle de ces trois plumes célèbres [Voltaire, Diderot et J. J. Rousseau].
Corresp. 2<sup>e</sup> part. t. I, p. 168 (singerie)