Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Les dalles étaient exécutées avec un style et une maestria dont la tradition s'était perdue pendant près de deux siècles.
Portraits contemp. Ingres. (maestria)Je me plaisais à imiter les styles qu'au collége on appelle de décadence ; j'étais souvent taxé de barbarie et d'africanisme, et j'en étais charmé comme d'un compliment.
Portr. contemp. 1er portr. celui de l'auteur. (africanisme)Le tonnerre gronde formidablement.
Feuilleton du Moniteur univ. 27 avr. 1868 (formidablement)Un vaste salon aux boiseries tarabiscotées, aux glaces à trumeaux.
Portraits contemp. Marilhat. (tarabiscoté, ée)Son œil d'aigle, son front argenté vers les tempes, Rappelaient les fiertés des plus mâles estampes.
P. Corneille. (tempe [1])Il y a dans tout groupe une individualité pivotale, autour de laquelle les autres s'implantent et gravitent comme un système de planètes autour de leur astre.
le Bien public, 10 mars 1872 (pivotal, ale)Delaunay et Mlle Favart [deux acteurs] sont charmants dans cette querelle d'amoureux vieille comme le monde et toujours jeune.
Monit. univ. 30 nov. 1868 (querelle)Celui qui est rasé, comme on dit en argot de l'endroit, quitte discrètement sa place, les mains dans ses goussets vides.
Feuilleton du Moniteur universel, 3 juin 1867 (rasé, ée)Une femme aux traits réguliers, aux cheveux d'un noir d'enfer, comme dit Alfred de Musset.
Monit. univ. 3 juin 1867 (noir, oire)Il y a là des youyous si légers qu'on les emporterait sous son bras comme un parapluie.
Monit. univ. 26 mai 1867, p. 631, 3<sup>e</sup> col. (youyou)Vous n'êtes, ne fûtes et ne serez jamais que ce que les étudiants allemands appellent un philistin, et les artistes français un bourgeois.
dans Revue des Deux-Mondes, t. XIX, p. 889, 1847 (philistin)Et l'on eût dit à voir ce masque souverain [le visage de Corneille] Une médaille antique à frapper en airain.
le Soulier de Corneille. (souverain, aine,)Les maniérismes à la mode éloignent presque toujours les artistes des sujets actuels, qu'ils n'acceptent que comme à regret, et le plus souvent pour les travestir.
ib. Horace Vernet. (maniérisme)Deux ou trois jeunes femmes, mises avec cette élégance un peu extravagante qui est le goût du jour, vestes soutachées d'or, robes à traînes ou bizarrement relevées.
Feuilleton du Monit. univ. 3 juin 1867 (soutacher)Quoi de plus charmant qu'un groupe de femmes de beauté différente et contrastée, assises sur un pouf au milieu d'un salon dans des flots de guipures et de dentelles qui écument à leurs pieds comme la mer aux pieds de Vénus ?
Moniteur univ. 3 juin 1867 (pouf [3])À la fin, le courage le plus robuste se lasse de varier toujours le même thème.
Feuilleton du Monit. univ. 4 juin 1868 (varier)Patrie aux flancs féconds, sainte mère des hommes, Ce que furent jadis nos pères, nous le sommes !
Prologue d'ouverture, 1845 (mère [1])Cheret, le peintre des bois ombreux, des clairières ensoleillées.
Portr. contemporains, Paris, 1874 (ensoleillé, ée)Plus loin, dans l'azurement bleuâtre du lointain, on découvrait le coteau de Ménilmontant.
Portraits contemporains, p. 190 (1874) (azurement)Maintenant le jardin paysagiste est entendu d'une manière admirable.
Feuilleton du Moniteur univers. du 13 mai 1867 (paysager)