Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
De leurs fleurs férocement bariolées et tigrées… s'exhalent des parfums âcres, pénétrants, vertigineux.
Portraits contemp. Baudelaire. (férocement)L'Odéon qui ne peut ni vivre ni mourir, N'est jamais plus fermé que lorsqu'il vient d'ouvrir.
Prologue d'ouverture pour l'Odéon (odéon ou odéum)Nous aurions composé avec ces maîtres si contestés alors, si admirés aujourd'hui, une sorte de tribune ou de salon carré romantique capable de se soutenir à côté des plus belles œuvres anciennes.
Feuilleton du Journal officiel du 14 févr. 1870 (tribune)Après ma mort, une avalanche De son linceul me couvrira, Et sur mon corps la neige blanche, Tombeau d'argent, s'élèvera.
le Chasseur. (neige)Les pages conduisant les levrettes et les King's-Charles.
les Beaux-arts en Europe, t. II, p. 33 (king's-charles)Ces figures plafonnent bien, sans offrir de ces raccourcis désagréables qui rapprochent l'orteil de la narine.
Monit. univ. 2 mai 1868 (plafonner)Son œil d'aigle, son front argenté vers les tempes, Rappelaient les fiertés des plus mâles estampes.
P. Corneille. (tempe [1])Nous autres lundistes, comme on dit dans le jargon du jour, qui savons ces chefs-d'œuvre par cœur, et qui en avons parlé jusqu'à extinction de phrases, nous sommes bien forcés de chercher pâture ailleurs.
Feuillet. du Monit. univers. du 21 oct. 1867, p. 1326, 1re col. (lundiste)À la fin, le courage le plus robuste se lasse de varier toujours le même thème.
Feuilleton du Monit. univ. 4 juin 1868 (varier)Il y a là des youyous si légers qu'on les emporterait sous son bras comme un parapluie.
Monit. univ. 26 mai 1867, p. 631, 3<sup>e</sup> col. (youyou)Puis nous allions déjeuner à l'île Saint-Georges avec des rougets de l'Adriatique, des fruits de mer, du raisin et un pot de vin de Chypre.
Monit. univ. 22 juin 1868 (fruit [1])Sept ou huit de ces chiens d'Orient, maigres, saigneux, efflanqués.
Journ. officiel, Feuill. 19 mai 1870 (saigneux, euse)Chacun [hommes de lettres prenant un pseudonyme] arrangeait un peu son nom, pour lui donner plus de tournure.
dans le Bien public, 10 mars 1872 (tournure)Des brins de chaume, des broussailles hérissent çà et là la couche neigeuse où sautillent des corbeaux qui virgulent de leur noirceur la blancheur du sol.
Feuilleton du Monit. univ. 25 mai 1868 (virguler)Tamburini, coiffé de son chapeau à la Henri IV, n'est pas médiocrement bouffon ; il a un air troubadour à faire éclater de rire : on dirait une pendule vivante.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 186 (troubadour)Maintenant le jardin paysagiste est entendu d'une manière admirable.
Feuilleton du Moniteur univers. du 13 mai 1867 (paysager)L'hippopotame au large ventre Habite aux jungles de Java.
l'Hippopotame, Poésies. (jungle)L'illustrateur, qu'on nous pardonne ce néologisme qui n'en est presque plus un, ne doit voir qu'avec les yeux d'un autre.
Portraits contemporains, Tony Johannot (illustrateur)Dût-on nous taxer de marinisme et de gongorisme, nous avouons que cette recherche extrême et pleine de trouvaille nous va mieux que les idées communes coulées comme une pâte baveuse dans le gaufrier du lieu commun.
Moniteur universel, 17 sept. 1866 (marinisme)Vous n'êtes, ne fûtes et ne serez jamais que ce que les étudiants allemands appellent un philistin, et les artistes français un bourgeois.
dans Revue des Deux-Mondes, t. XIX, p. 889, 1847 (philistin)