Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Celui qui est rasé, comme on dit en argot de l'endroit, quitte discrètement sa place, les mains dans ses goussets vides.
Feuilleton du Moniteur universel, 3 juin 1867 (rasé, ée)L'illustrateur, qu'on nous pardonne ce néologisme qui n'en est presque plus un, ne doit voir qu'avec les yeux d'un autre.
Portraits contemporains, Tony Johannot (illustrateur)Tamburini, coiffé de son chapeau à la Henri IV, n'est pas médiocrement bouffon ; il a un air troubadour à faire éclater de rire : on dirait une pendule vivante.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 186 (troubadour)Je me plaisais à imiter les styles qu'au collége on appelle de décadence ; j'étais souvent taxé de barbarie et d'africanisme, et j'en étais charmé comme d'un compliment.
Portr. contemp. 1er portr. celui de l'auteur. (africanisme)Deux ou trois jeunes femmes, mises avec cette élégance un peu extravagante qui est le goût du jour, vestes soutachées d'or, robes à traînes ou bizarrement relevées.
Feuilleton du Monit. univ. 3 juin 1867 (soutacher)Curiosités de toutes sortes, plâtres, moulages, esquisses, copies, passe-partout remplis de gravures.
Moniteur universel, 1er et 2 juin 1868 (passe-partout)C'était pour apaiser les moires que Polycrate trop heureux jetait à la mer son anneau rapporté par un pêcheur.
Portraits contemp. Lamartine. (moires)Des grimaces plus simiesques qu'humaines.
Cap. Fracasse, VII (simiesque)Balzac… grommelait des injures à l'endroit de la vieille : strige, harpie, magicienne, empuse, larve, lamie, lémure, goule, psylle, aspiole, et tout ce que l'habitude des litanies de Rabelais pouvait lui suggérer de termes bizarres.
Portraits contemp. (Honoré de Balzac) (aspiole)Que tu me plais, ô timbre étrange, Son double, homme et femme à la fois, Contralto, bizarre mélange, Hermaphrodite de la voix.
Emaux et camées, Contralto (contralto)Le jeune peintre [Fortuny]… n'a pas voulu se hasarder dans ce grand tumulte de peintures [l'exposition], non par orgueil et, comme on dit, pour faire petite chapelle, mais par vraie modestie et susceptibilité nerveuse d'artiste.
Journ. offic. feuilleton, 19 mai 1870 (chapelle)Un tableautin, chef-d'œuvre d'esprit et de couleur.
Journ. offic. 1er mai 1870, p. 754, 5<sup>e</sup> col. (tableautin)Quelques détails indiqués plus précisément ne nuiraient pas ; à force d'être large, on devient vague.
Feuilleton du Journ. offic. du 26 juin 1869 (vague [2])Patrie aux flancs féconds, sainte mère des hommes, Ce que furent jadis nos pères, nous le sommes !
Prologue d'ouverture, 1845 (mère [1])Vous n'êtes, ne fûtes et ne serez jamais que ce que les étudiants allemands appellent un philistin, et les artistes français un bourgeois.
dans Revue des Deux-Mondes, t. XIX, p. 889, 1847 (philistin)Il ne les hausse pas jusqu'à la truculence en appuyant un croc de sanglier sur une lèvre calleuse, comme en ont les vieilles des Tentations de saint Antoine de Téniers.
Portraits contemp. Henri Monnier (truculence)Cheret, le peintre des bois ombreux, des clairières ensoleillées.
Portr. contemporains, Paris, 1874 (ensoleillé, ée)Maintenant le jardin paysagiste est entendu d'une manière admirable.
Feuilleton du Moniteur univers. du 13 mai 1867 (paysager)En pénétrant dans ce cabinet, fausse cachette masquant la véritable, les sondeurs devaient se croire arrivés à leur but.
Journ. offic. 14 août 1871 (sondeur)Strige, harpie, magicienne, empouse (sic).
Portraits contemp. (Honoré de Balzac) (empuse)