Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Le jeune peintre [Fortuny]… n'a pas voulu se hasarder dans ce grand tumulte de peintures [l'exposition], non par orgueil et, comme on dit, pour faire petite chapelle, mais par vraie modestie et susceptibilité nerveuse d'artiste.
Journ. offic. feuilleton, 19 mai 1870 (chapelle)Deux longues mèches se détachaient capricieusement des crêpelures.
le Capitaine Fracasse, II (crépelure)Nous engageons aussi M. Émile Breton à ne pas abuser des traits noirs dans l'accentuation des contours ; cela ressemble à ces traits de force que le maître donne après coup aux dessins cotonneux des petits pensionnaires.
Journ. officiel, 27 juin 1869 (trait [1])Gustave M…, un peintre qui redébutait au milieu de sa carrière, après avoir donné presque incognito des preuves de grand talent.
l'Illustration, 2 mars 1872 (redébuter)Les flammes jaillissant au dehors ont crevé les fenêtres et tracé de larges zébrures noires le long des murailles.
Journ. offic. 5 août 1871 (zébrure)Dût-on nous taxer de marinisme et de gongorisme, nous avouons que cette recherche extrême et pleine de trouvaille nous va mieux que les idées communes coulées comme une pâte baveuse dans le gaufrier du lieu commun.
Moniteur universel, 17 sept. 1866 (marinisme)Nous nous réembarquons immédiatement pour Napoli de Romanie.
Portraits contemp. Marilhat. (réembarquer)Une pièce d'azurite enchâssée dans sa prunelle [de la statue de Minerve] rappelle l'épithète de glaucopis qu'Homère ne manque jamais d'appliquer à Pallas-Athéné, et prête à son regard une lueur étrange.
Portraits contemp. (Simart) (azurite)Nous autres lundistes, comme on dit dans le jargon du jour, qui savons ces chefs-d'œuvre par cœur, et qui en avons parlé jusqu'à extinction de phrases, nous sommes bien forcés de chercher pâture ailleurs.
Feuillet. du Monit. univers. du 21 oct. 1867, p. 1326, 1re col. (lundiste)De leurs fleurs férocement bariolées et tigrées… s'exhalent des parfums âcres, pénétrants, vertigineux.
Portraits contemp. Baudelaire. (férocement)Il se trouve toujours bien une anecdote sur Talma pour combler le vide, et éviter que la colonne commencée ne fasse pantalon, c'est-à-dire n'atteigne pas le bas de la page.
Feuilleton du Journ. offic. du 10 juill. 1866 (pantalon)Il y a les gens mûrs, chauves, ventripotents, apoplectiques.
Monit. univ. 3 juin 1867 (ventripotent, ente)Le volume entr'ouvert distraitement, il le savait, et il gardait dans sa mémoire une photographie ineffaçable d'une ville ou d'un site traversés au galop.
Portraits contemp. L. de Cormenin. (distraitement)Sur la table de pose, se dresse un mannequin drapé, simulant les attitudes de la vie.
Monit. univ. 1er et 2 juin. 1868 (pose [1])Ces précieux manuscrits à miniatures où s'épuisait la patience des imagiers.
Portraits contemp. Ingres. (imagier)Quand l'actrice, comme une statue qui se piète sur son socle, a redressé sa haute taille…
Journ. offic. Feuilleton, 25 juill. 1870 (piéter)Il y a là des youyous si légers qu'on les emporterait sous son bras comme un parapluie.
Monit. univ. 26 mai 1867, p. 631, 3<sup>e</sup> col. (youyou)Quoi de plus charmant qu'un groupe de femmes de beauté différente et contrastée, assises sur un pouf au milieu d'un salon dans des flots de guipures et de dentelles qui écument à leurs pieds comme la mer aux pieds de Vénus ?
Moniteur univ. 3 juin 1867 (pouf [3])Nous aurions composé avec ces maîtres si contestés alors, si admirés aujourd'hui, une sorte de tribune ou de salon carré romantique capable de se soutenir à côté des plus belles œuvres anciennes.
Feuilleton du Journal officiel du 14 févr. 1870 (tribune)C'est un beau tournoi de paroles [une scène de mélodrame entre deux acteurs] ; l'un fait sonner toutes les r, l'autre toutes les s ; il arrive un moment où le débit s'échauffe au point qu'on n'entend plus qu'un ronflement d'un côté et qu'un sifflement de l'autre.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 24 (ronflement)