Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Il ne manque pas d'esprits agréablement sceptiques qui, lorsqu'un belluaire fait de périlleux exercices, vantent paradoxalement la mansuétude des lions.
dans Courrier de Vaugelas, 1er févr. 1876, p. 148 (belluaire)Que tu me plais, ô timbre étrange, Son double, homme et femme à la fois, Contralto, bizarre mélange, Hermaphrodite de la voix.
Emaux et camées, Contralto (contralto)Le boa se déroule et siffle, Le tigre fait son hurlement, Le buffle en colère renifle ; Lui dort ou paît tranquillement.
Poésies, l'Hippopotame (renifler)Il y a là des youyous si légers qu'on les emporterait sous son bras comme un parapluie.
Monit. univ. 26 mai 1867, p. 631, 3<sup>e</sup> col. (youyou)Dans tous les mélodrames, on réserve une scène à effet pour ces deux acteurs à forte poitrine ; c'est un beau tournoi de paroles ; l'un fait sonner toutes les r, l'autre toutes les s.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 24 (tournoi)Les monuments n'admettent que des choses révolues et tournées à l'état d'histoire.
Hist. de l'art en France, I, 94 (tourné, ée)Il se trouve toujours bien une anecdote sur Talma pour combler le vide, et éviter que la colonne commencée ne fasse pantalon, c'est-à-dire n'atteigne pas le bas de la page.
Feuilleton du Journ. offic. du 10 juill. 1866 (pantalon)Jetant le voile qui te pèse, Réalité que l'art rêva, Comme la princesse Borghèse Tu poserais pour Canova.
Émaux et camées, à une robe rose (poser)Nous nous prenons à regretter ces cahiers de feuillé qu'on nous faisait copier dans notre enfance et qui détaillaient avec précision des branches de marronnier, de chêne, de hêtre, etc.
Feuilleton du Monit. univ. 27 juin 1868 (feuillé, ée)Strige, harpie, magicienne, empouse (sic).
Portraits contemp. (Honoré de Balzac) (empuse)Gustave M…, un peintre qui redébutait au milieu de sa carrière, après avoir donné presque incognito des preuves de grand talent.
l'Illustration, 2 mars 1872 (redébuter)Après ma mort, une avalanche De son linceul me couvrira, Et sur mon corps la neige blanche, Tombeau d'argent, s'élèvera.
le Chasseur. (neige)Il [l'hiver] chante d'une voix peu sûre Des airs vieillots et chevrotants ; Son pied glacé bat la mesure Et la semelle en même temps.
Émaux et camées, Fantaisie d'hiver (semelle)Les arbres du parc… forment un fond dont la chaleur sourde fait merveilleusement valoir les figures repiquées de réveillons pétillants d'esprit et d'une finesse singulière de ton.
Journ. offic. 2 mai 1870, Feuilleton (repiqué, ée)Quelques détails indiqués plus précisément ne nuiraient pas ; à force d'être large, on devient vague.
Feuilleton du Journ. offic. du 26 juin 1869 (vague [2])Ces précieux manuscrits à miniatures où s'épuisait la patience des imagiers.
Portraits contemp. Ingres. (imagier)Des fanaux disséminés en nombre suffisant, non pour éclairer, mais pour rendre l'obscurité visible.
le Bien public, 12 mai 1872 (visible)Patrie aux flancs féconds, sainte mère des hommes, Ce que furent jadis nos pères, nous le sommes !
Prologue d'ouverture, 1845 (mère [1])Celui qui est rasé, comme on dit en argot de l'endroit, quitte discrètement sa place, les mains dans ses goussets vides.
Feuilleton du Moniteur universel, 3 juin 1867 (rasé, ée)Tous les grands panneaux de la voûte n'existent plus.
Journ. offic. 6 août 1871 (tout, toute)