Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré

TH. GAUTIER (1811-1872)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.

127 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.

Quelques citations de Théophile GAUTIER

Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.

  1. Balzac… grommelait des injures à l'endroit de la vieille : strige, harpie, magicienne, empuse, larve, lamie, lémure, goule, psylle, aspiole, et tout ce que l'habitude des litanies de Rabelais pouvait lui suggérer de termes bizarres.
    Portraits contemp. (Honoré de Balzac) (aspiole)
  2. Je me plaisais à imiter les styles qu'au collége on appelle de décadence ; j'étais souvent taxé de barbarie et d'africanisme, et j'en étais charmé comme d'un compliment.
    Portr. contemp. 1er portr. celui de l'auteur. (africanisme)
  3. Les pages conduisant les levrettes et les King's-Charles.
    les Beaux-arts en Europe, t. II, p. 33 (king's-charles)
  4. D'un linceul de point d'Angleterre Que l'on recouvre sa beauté.
    Émaux et camées, Le poëme de la femme (point [1])
  5. Les monuments n'admettent que des choses révolues et tournées à l'état d'histoire.
    Hist. de l'art en France, I, 94 (tourné, ée)
  6. C'est un beau tournoi de paroles [une scène de mélodrame entre deux acteurs] ; l'un fait sonner toutes les r, l'autre toutes les s ; il arrive un moment où le débit s'échauffe au point qu'on n'entend plus qu'un ronflement d'un côté et qu'un sifflement de l'autre.
    Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 24 (ronflement)
  7. Maître puissant par qui tout génie est formé, Public, sublime auteur qu'on n'a jamais nommé !
    Prol. de réouverture de l'Odéon (sublime)
  8. Quelques détails indiqués plus précisément ne nuiraient pas ; à force d'être large, on devient vague.
    Feuilleton du Journ. offic. du 26 juin 1869 (vague [2])
  9. La femme de nos jours, absente des tableaux, revit dans les historiques lithographies de notre artiste, avec son maniérisme coquet, sa grâce spirituelle, son élégance chiffonnée, sa beauté problématique.
    Portraits contemp. Gavarni. (maniérisme)
  10. Les flammes jaillissant au dehors ont crevé les fenêtres et tracé de larges zébrures noires le long des murailles.
    Journ. offic. 5 août 1871 (zébrure)
  11. L'Odéon qui ne peut ni vivre ni mourir, N'est jamais plus fermé que lorsqu'il vient d'ouvrir.
    Prologue d'ouverture pour l'Odéon (odéon ou odéum)
  12. Le tonnerre gronde formidablement.
    Feuilleton du Moniteur univ. 27 avr. 1868 (formidablement)
  13. Il avançait quelque axiome sataniquement monstrueux.
    Élude sur Baudelaire. (sataniquement)
  14. Il [l'hiver] chante d'une voix peu sûre Des airs vieillots et chevrotants ; Son pied glacé bat la mesure Et la semelle en même temps.
    Émaux et camées, Fantaisie d'hiver (semelle)
  15. La moitié du corps est baignée d'une ombre illuminée de reflets un peu trop transparents peut-être et qui, en certains endroits, font ce qu'on appelle lanterne.
    Moniteur universel, 9 mai 1868 (lanterne)
  16. Que tu me plais, ô timbre étrange, Son double, homme et femme à la fois, Contralto, bizarre mélange, Hermaphrodite de la voix.
    Emaux et camées, Contralto (contralto)
  17. Delaunay et Mlle Favart [deux acteurs] sont charmants dans cette querelle d'amoureux vieille comme le monde et toujours jeune.
    Monit. univ. 30 nov. 1868 (querelle)
  18. Ornés de clochettes qui tintinnabulaient sans cesse.
    Étude sur Baudelaire. (tintinnabuler)
  19. Le ton de la robe [d'un chien], le hérissé du poil,
    cité dans le Dict. de POITEVIN (hérissé, ée)
  20. Il y a là des youyous si légers qu'on les emporterait sous son bras comme un parapluie.
    Monit. univ. 26 mai 1867, p. 631, 3<sup>e</sup> col. (youyou)