Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Les avalanches et les éboulis de la montagne qui s'étendent jusque-là.
Feuilleton du Monit. univ. 7 sept. 1868 (éboulis)Le ton de la robe [d'un chien], le hérissé du poil,
cité dans le Dict. de POITEVIN (hérissé, ée)Le tonnerre gronde formidablement.
Feuilleton du Moniteur univ. 27 avr. 1868 (formidablement)Nous nous prenons à regretter ces cahiers de feuillé qu'on nous faisait copier dans notre enfance et qui détaillaient avec précision des branches de marronnier, de chêne, de hêtre, etc.
Feuilleton du Monit. univ. 27 juin 1868 (feuillé, ée)Balzac… grommelait des injures à l'endroit de la vieille : strige, harpie, magicienne, empuse, larve, lamie, lémure, goule, psylle, aspiole, et tout ce que l'habitude des litanies de Rabelais pouvait lui suggérer de termes bizarres.
Portraits contemp. (Honoré de Balzac) (aspiole)Les médaillons des camarades, passés à l'huile grasse pour leur ôter la crudité du plâtre et les culotter, pardon du mot, les statuaires et les fumeurs l'emploient dans la même acception, étaient…
le Bien public, 10 mars 1872 (culotter)L'eau s'enfle, comme une poitrine Aux soupirs de la passion ; Le vent, dans sa conque marine, Murmure une incantation.
Émaux et camées, caerulei oculi (incantation)Le grand cadavre, gisant à l'autre bout de la chambre, assassiné par des rufians coupe-jarrets, produit une impression des plus dramatiques.
Portraits contemporains, Delaroche (rufien)Le vif-argent aux fleurs fantasques, Dont les vitraux sont ramagés.
Émaux et camées, Symphonie en blanc majeur (ramagé, ée)Il ne les hausse pas jusqu'à la truculence en appuyant un croc de sanglier sur une lèvre calleuse, comme en ont les vieilles des Tentations de saint Antoine de Téniers.
Portraits contemp. Henri Monnier (truculence)Il [l'hiver] chante d'une voix peu sûre Des airs vieillots et chevrotants ; Son pied glacé bat la mesure Et la semelle en même temps.
Émaux et camées, Fantaisie d'hiver (semelle)Puis nous allions déjeuner à l'île Saint-Georges avec des rougets de l'Adriatique, des fruits de mer, du raisin et un pot de vin de Chypre.
Monit. univ. 22 juin 1868 (fruit [1])Les dalles étaient exécutées avec un style et une maestria dont la tradition s'était perdue pendant près de deux siècles.
Portraits contemp. Ingres. (maestria)De leurs fleurs férocement bariolées et tigrées… s'exhalent des parfums âcres, pénétrants, vertigineux.
Portraits contemp. Baudelaire. (férocement)Celui qui est rasé, comme on dit en argot de l'endroit, quitte discrètement sa place, les mains dans ses goussets vides.
Feuilleton du Moniteur universel, 3 juin 1867 (rasé, ée)Nous engageons aussi M. Émile Breton à ne pas abuser des traits noirs dans l'accentuation des contours ; cela ressemble à ces traits de force que le maître donne après coup aux dessins cotonneux des petits pensionnaires.
Journ. officiel, 27 juin 1869 (trait [1])Ces extraits divers sont le résultat des lectures de Mme Dorval ; mais leur choix indique une fantaisie et une humour que rien ne peut rendre.
Portraits contemporains, Mme Dorval (humour)Un autre dessin déploie le panorama de Paris vu en abîme du plateau de la butte Montmartre.
Journ. offic. 30 août 1871, p. 3083, 2<sup>e</sup> col. (abîme)Il y a là des youyous si légers qu'on les emporterait sous son bras comme un parapluie.
Monit. univ. 26 mai 1867, p. 631, 3<sup>e</sup> col. (youyou)Il y a dans tout groupe une individualité pivotale, autour de laquelle les autres s'implantent et gravitent comme un système de planètes autour de leur astre.
le Bien public, 10 mars 1872 (pivotal, ale)