Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré

TH. GAUTIER (1811-1872)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.

127 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.

Quelques citations de Théophile GAUTIER

Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.

  1. D'un linceul de point d'Angleterre Que l'on recouvre sa beauté.
    Émaux et camées, Le poëme de la femme (point [1])
  2. Plus loin, dans l'azurement bleuâtre du lointain, on découvrait le coteau de Ménilmontant.
    Portraits contemporains, p. 190 (1874) (azurement)
  3. Il y a les gens mûrs, chauves, ventripotents, apoplectiques.
    Monit. univ. 3 juin 1867 (ventripotent, ente)
  4. Nous autres lundistes, comme on dit dans le jargon du jour, qui savons ces chefs-d'œuvre par cœur, et qui en avons parlé jusqu'à extinction de phrases, nous sommes bien forcés de chercher pâture ailleurs.
    Feuillet. du Monit. univers. du 21 oct. 1867, p. 1326, 1re col. (lundiste)
  5. Ainsi Psyché devait rosir sous le premier baiser de l'Amour.
    Feuilleton du Moniteur universel, 21 oct. 1868 (rosir)
  6. Quand l'actrice, comme une statue qui se piète sur son socle, a redressé sa haute taille…
    Journ. offic. Feuilleton, 25 juill. 1870 (piéter)
  7. La moitié du corps est baignée d'une ombre illuminée de reflets un peu trop transparents peut-être et qui, en certains endroits, font ce qu'on appelle lanterne.
    Moniteur universel, 9 mai 1868 (lanterne)
  8. L'illustrateur, qu'on nous pardonne ce néologisme qui n'en est presque plus un, ne doit voir qu'avec les yeux d'un autre.
    Portraits contemporains, Tony Johannot (illustrateur)
  9. Patrie aux flancs féconds, sainte mère des hommes, Ce que furent jadis nos pères, nous le sommes !
    Prologue d'ouverture, 1845 (mère [1])
  10. Cheret, le peintre des bois ombreux, des clairières ensoleillées.
    Portr. contemporains, Paris, 1874 (ensoleillé, ée)
  11. À la fin, le courage le plus robuste se lasse de varier toujours le même thème.
    Feuilleton du Monit. univ. 4 juin 1868 (varier)
  12. Ces extraits divers sont le résultat des lectures de Mme Dorval ; mais leur choix indique une fantaisie et une humour que rien ne peut rendre.
    Portraits contemporains, Mme Dorval (humour)
  13. Après ma mort, une avalanche De son linceul me couvrira, Et sur mon corps la neige blanche, Tombeau d'argent, s'élèvera.
    le Chasseur. (neige)
  14. Tamburini, coiffé de son chapeau à la Henri IV, n'est pas médiocrement bouffon ; il a un air troubadour à faire éclater de rire : on dirait une pendule vivante.
    Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 186 (troubadour)
  15. Nous engageons aussi M. Émile Breton à ne pas abuser des traits noirs dans l'accentuation des contours ; cela ressemble à ces traits de force que le maître donne après coup aux dessins cotonneux des petits pensionnaires.
    Journ. officiel, 27 juin 1869 (trait [1])
  16. Dans tous les mélodrames, on réserve une scène à effet pour ces deux acteurs à forte poitrine ; c'est un beau tournoi de paroles ; l'un fait sonner toutes les r, l'autre toutes les s.
    Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 24 (tournoi)
  17. Il [Léon Gozlan] était de sa nature ce qu'on appelle dans le jargon moderne un paroxyste, c'est-à-dire un tempérament poussant tout au paroxysme et à l'outrance.
    Moniteur univ. 17 sept. 1866 (paroxyste)
  18. Des grimaces plus simiesques qu'humaines.
    Cap. Fracasse, VII (simiesque)
  19. Des fanaux disséminés en nombre suffisant, non pour éclairer, mais pour rendre l'obscurité visible.
    le Bien public, 12 mai 1872 (visible)
  20. Et l'on eût dit à voir ce masque souverain [le visage de Corneille] Une médaille antique à frapper en airain.
    le Soulier de Corneille. (souverain, aine,)