Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Il ne les hausse pas jusqu'à la truculence en appuyant un croc de sanglier sur une lèvre calleuse, comme en ont les vieilles des Tentations de saint Antoine de Téniers.
Portraits contemp. Henri Monnier (truculence)C'était pour apaiser les moires que Polycrate trop heureux jetait à la mer son anneau rapporté par un pêcheur.
Portraits contemp. Lamartine. (moires)Il [l'hiver] chante d'une voix peu sûre Des airs vieillots et chevrotants ; Son pied glacé bat la mesure Et la semelle en même temps.
Émaux et camées, Fantaisie d'hiver (semelle)Il y a dans tout groupe une individualité pivotale, autour de laquelle les autres s'implantent et gravitent comme un système de planètes autour de leur astre.
le Bien public, 10 mars 1872 (pivotal, ale)Hernani se répétait, et, au tumulte qui se faisait déjà autour de la pièce, on pouvait prévoir que l'affaire serait chaude.
le Bien public, 3 mars 1872 (répéter)Le reflet c'est la lumière renvoyée frappant dans la demi-teinte un corps solide, et il ne faut pas que le jour ait l'air de passer à travers la toile.
Feuilleton, Moniteur universel, 9 mai 1868 (reflet)À la fin, le courage le plus robuste se lasse de varier toujours le même thème.
Feuilleton du Monit. univ. 4 juin 1868 (varier)Le quai de la Mergellina, où les lazzaroni demi-nus se cuisent et donnent à leur peau une patine de bronze.
Avatar, I (patine)Cette peinture si génialement anglaise.
les Beaux-arts en Europe, t. I, II, 13 (génialement)Dans tous les mélodrames, on réserve une scène à effet pour ces deux acteurs à forte poitrine ; c'est un beau tournoi de paroles ; l'un fait sonner toutes les r, l'autre toutes les s.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 24 (tournoi)Ce sont des bossus, des culs-de-jatte assis dans leur sébile.
Feuilleton du Journal officiel, 25 juin 1869 (sébile)Tamburini, coiffé de son chapeau à la Henri IV, n'est pas médiocrement bouffon ; il a un air troubadour à faire éclater de rire : on dirait une pendule vivante.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 186 (troubadour)La mort dissimulait sa face, Aux trous profonds, au nez camard, Dont la hideur railleuse efface Les chimères du cauchemar.
Émaux et camés, bûchers et tombeaux. p. 222 (hideur)Et se faisant une visière de sa main gauche étendue, il interrogeait l'horizon…
Journ. offic. 7 nov. 1871, p. 4329, 3<sup>e</sup> col. (visière)Il se trouve toujours bien une anecdote sur Talma pour combler le vide, et éviter que la colonne commencée ne fasse pantalon, c'est-à-dire n'atteigne pas le bas de la page.
Feuilleton du Journ. offic. du 10 juill. 1866 (pantalon)Tous les grands panneaux de la voûte n'existent plus.
Journ. offic. 6 août 1871 (tout, toute)Posez-moi, sans jaune immortelle, Sans coussin de larmes brodé, Sur mon oreiller de dentelle De ma chevelure inondé.
Émaux et camées, Coquetterie posthume (inondé, ée)Le volume entr'ouvert distraitement, il le savait, et il gardait dans sa mémoire une photographie ineffaçable d'une ville ou d'un site traversés au galop.
Portraits contemp. L. de Cormenin. (distraitement)Ornés de clochettes qui tintinnabulaient sans cesse.
Étude sur Baudelaire. (tintinnabuler)Les avalanches et les éboulis de la montagne qui s'étendent jusque-là.
Feuilleton du Monit. univ. 7 sept. 1868 (éboulis)