Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Le grand cadavre, gisant à l'autre bout de la chambre, assassiné par des rufians coupe-jarrets, produit une impression des plus dramatiques.
Portraits contemporains, Delaroche (rufien)C'était un esthéticien de première force, un très grand poëte, d'un art très raffiné et très compliqué.
Portr. contemp. Ch. Baudelaire. (esthéticien)Celui qui est rasé, comme on dit en argot de l'endroit, quitte discrètement sa place, les mains dans ses goussets vides.
Feuilleton du Moniteur universel, 3 juin 1867 (rasé, ée)Des brins de chaume, des broussailles hérissent çà et là la couche neigeuse où sautillent des corbeaux qui virgulent de leur noirceur la blancheur du sol.
Feuilleton du Monit. univ. 25 mai 1868 (virguler)Une femme aux traits réguliers, aux cheveux d'un noir d'enfer, comme dit Alfred de Musset.
Monit. univ. 3 juin 1867 (noir, oire)Le jeune peintre [Fortuny]… n'a pas voulu se hasarder dans ce grand tumulte de peintures [l'exposition], non par orgueil et, comme on dit, pour faire petite chapelle, mais par vraie modestie et susceptibilité nerveuse d'artiste.
Journ. offic. feuilleton, 19 mai 1870 (chapelle)Les monuments n'admettent que des choses révolues et tournées à l'état d'histoire.
Hist. de l'art en France, I, 94 (tourné, ée)Ces figures plafonnent bien, sans offrir de ces raccourcis désagréables qui rapprochent l'orteil de la narine.
Monit. univ. 2 mai 1868 (plafonner)Nous aurions composé avec ces maîtres si contestés alors, si admirés aujourd'hui, une sorte de tribune ou de salon carré romantique capable de se soutenir à côté des plus belles œuvres anciennes.
Feuilleton du Journal officiel du 14 févr. 1870 (tribune)Quelques détails indiqués plus précisément ne nuiraient pas ; à force d'être large, on devient vague.
Feuilleton du Journ. offic. du 26 juin 1869 (vague [2])Un tableautin, chef-d'œuvre d'esprit et de couleur.
Journ. offic. 1er mai 1870, p. 754, 5<sup>e</sup> col. (tableautin)Dans tous les mélodrames, on réserve une scène à effet pour ces deux acteurs à forte poitrine ; c'est un beau tournoi de paroles ; l'un fait sonner toutes les r, l'autre toutes les s.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 24 (tournoi)Après sa mort, les tableaux et les objets d'art amassés avec tant de soins, d'amour et de passion devront s'éparpiller au feu des enchères.
Journ. offic. 2 mai 1870, feuilleton. (enchère)Le reflet c'est la lumière renvoyée frappant dans la demi-teinte un corps solide, et il ne faut pas que le jour ait l'air de passer à travers la toile.
Feuilleton, Moniteur universel, 9 mai 1868 (reflet)Posez-moi, sans jaune immortelle, Sans coussin de larmes brodé, Sur mon oreiller de dentelle De ma chevelure inondé.
Émaux et camées, Coquetterie posthume (inondé, ée)L'hermine, vierge de souillure, Qui, pour abriter les frissons, Ouate de sa blanche fourrure Les épaules et les blasons.
Émaux et camées, Symphonie en blanc majeur (ouater)Les belluaires ont levé les grilles des antres souterrains.
dans Courrier de Vaugelas, 1er févr. 1876, p. 148 (belluaire)Tamburini, coiffé de son chapeau à la Henri IV, n'est pas médiocrement bouffon ; il a un air troubadour à faire éclater de rire : on dirait une pendule vivante.
Hist. de l'art dramatique, t. I, p. 186 (troubadour)Il se trouve toujours bien une anecdote sur Talma pour combler le vide, et éviter que la colonne commencée ne fasse pantalon, c'est-à-dire n'atteigne pas le bas de la page.
Feuilleton du Journ. offic. du 10 juill. 1866 (pantalon)L'eau s'enfle, comme une poitrine Aux soupirs de la passion ; Le vent, dans sa conque marine, Murmure une incantation.
Émaux et camées, caerulei oculi (incantation)