Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Une femme aux traits réguliers, aux cheveux d'un noir d'enfer, comme dit Alfred de Musset.
Monit. univ. 3 juin 1867 (noir, oire)Posez-moi, sans jaune immortelle, Sans coussin de larmes brodé, Sur mon oreiller de dentelle De ma chevelure inondé.
Émaux et camées, Coquetterie posthume (inondé, ée)Ce sont des bossus, des culs-de-jatte assis dans leur sébile.
Feuilleton du Journal officiel, 25 juin 1869 (sébile)L'illustrateur, qu'on nous pardonne ce néologisme qui n'en est presque plus un, ne doit voir qu'avec les yeux d'un autre.
Portraits contemporains, Tony Johannot (illustrateur)Patrie aux flancs féconds, sainte mère des hommes, Ce que furent jadis nos pères, nous le sommes !
Prologue d'ouverture, 1845 (mère [1])Les maniérismes à la mode éloignent presque toujours les artistes des sujets actuels, qu'ils n'acceptent que comme à regret, et le plus souvent pour les travestir.
ib. Horace Vernet. (maniérisme)Lui qui avait été élevé dans la patrioterie et la religion de la bayonnette souveraine.
La jeune France, 1833, p. 145 (patrioterie)Ce qui faisait la force de Bouchardy, c'était son sérieux profond, sa conviction inébranlable ; il croyait que c'était arrivé, pour nous servir de la formule moderne.
Journ. offic. feuilleton, 6 et 7 juin 1870 (arrivé, ée)Quoi de plus charmant qu'un groupe de femmes de beauté différente et contrastée, assises sur un pouf au milieu d'un salon dans des flots de guipures et de dentelles qui écument à leurs pieds comme la mer aux pieds de Vénus ?
Moniteur univ. 3 juin 1867 (pouf [3])La mort dissimulait sa face, Aux trous profonds, au nez camard, Dont la hideur railleuse efface Les chimères du cauchemar.
Émaux et camés, bûchers et tombeaux. p. 222 (hideur)Hernani se répétait, et, au tumulte qui se faisait déjà autour de la pièce, on pouvait prévoir que l'affaire serait chaude.
le Bien public, 3 mars 1872 (répéter)Un autre dessin déploie le panorama de Paris vu en abîme du plateau de la butte Montmartre.
Journ. offic. 30 août 1871, p. 3083, 2<sup>e</sup> col. (abîme)Je suis enfant de la montagne, Comme l'isard, comme l'aiglon.
Poésies, le Chasseur. (isard)Après ma mort, une avalanche De son linceul me couvrira, Et sur mon corps la neige blanche, Tombeau d'argent, s'élèvera.
le Chasseur. (neige)La moitié du corps est baignée d'une ombre illuminée de reflets un peu trop transparents peut-être et qui, en certains endroits, font ce qu'on appelle lanterne.
Moniteur universel, 9 mai 1868 (lanterne)Ces extraits divers sont le résultat des lectures de Mme Dorval ; mais leur choix indique une fantaisie et une humour que rien ne peut rendre.
Portraits contemporains, Mme Dorval (humour)C'était un esthéticien de première force, un très grand poëte, d'un art très raffiné et très compliqué.
Portr. contemp. Ch. Baudelaire. (esthéticien)Ce type, si neuf et si actuel de la jeune fille tintamarresque.
Portraits contemporains, Jules de Goncourt (tintamarresque)Il faut au peintre qui se consacre à la reproduction fidèle des faits contemporains un courage tout particulier, une prédisposition géniale ; car il n'a pas de précédents ni de modèles autres que ceux qui sont offerts par la réalité.
Portraits contemporains, Paris, 1874, Horace Vernet (génial, ale)Son œil d'aigle, son front argenté vers les tempes, Rappelaient les fiertés des plus mâles estampes.
P. Corneille. (tempe [1])