Philippe de SÉGUR, auteur cité dans le Littré
SÉGUR (1780-1873)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉGUR a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812 | 1826 | 751 citations |
Quelques citations de Philippe de SÉGUR
Voici un tirage aléatoire parmi ses 827 citations dans le Littré.
Qu'est-ce que la guerre ? un métier de barbares, où tout l'art consiste à être le plus fort sur un point donné.
Hist. de Nap. VII, 8 (donné, ée [1])Une fièvre d'hésitation s'empare de lui [Napoléon] ; ses regards se portent sur Kief, Pétersbourg et Moscou.
Hist. de Nap. VI, 9 (fièvre)Comme ils connaissent toute son anxiété, ils admirent la force de son génie et la facilité avec laquelle il déplace et fixe où il lui plaît toute la puissance de son attention.
Hist. de Napol. VIII, 11 (déplacer)Soudain chacun regarda autour de soi [en traversant dans la retraite le champ de bataille de la Moskowa] ; on vit une terre toute piétinée, nue, dévastée, tous les arbres coupés à quelques pieds du sol, et plus loin des mamelons écrêtés ; le plus élevé paraissait le plus difforme ; il semblait que ce fût un volcan éteint et détruit.
Hist. de Nap. IX, 7 (mamelon)Pendant que nos soldats luttaient encore avec l'incendie, et que l'armée disputait au feu cette proie [Moscou], Napoléon, dont on n'avait pas osé troubler le sommeil pendant la nuit, s'était éveillé à la double clarté du jour et des flammes.
Hist. de Nap. VIII, 6 (flamme [1])Le résultat de tous mes mouvements réunira quatre cent mille hommes sur un seul point ; il n'y aura rien alors à espérer du pays, et il faudra tout avoir avec soi.
Hist. de Nap. III, 2 (mouvement)On sait que, dans ces entreprises aventureuses et gigantesques, tout devient faute quand le but en est manqué.
Hist. de Nap. XI, 1 (gigantesque)Puis il revint à sa vieille garde, et, s'arrêtant devant chaque bataillon : Grenadiers, leur dit-il… il fit haranguer de même ses autres troupes.
Hist. de Nap. X, 6 (haranguer)C'était [Malo Iaroslavetz] une position forte, à portée de Kutusof, et le seul point sur lequel il pouvait nous couper la nouvelle route de Kalougha.
ib. IX, 2 (position)On regardait le duc de Trévise [laissé à Moscou] comme un homme sacrifié ; les autres chefs, ses vieux compagnons de gloire, l'avaient quitté les larmes aux yeux.
Hist de Nap. IX, 6 (sacrifié, ée)Des rapports sinistres se succédaient ; il vint un officier de la police russe pour dénoncer l'incendie ; il donna tous les détails ; l'empereur ému chercha vainement quelque repos.
Hist. de Napol. VIII, 6 (ému, ue)Ce fut au travers de ce bouleversement que Napoléon rentra dans Moscou ; il l'abandonna à ce pillage, espérant que son armée, répandue sur ces ruines, ne les fouillerait pas infructueusement.
Hist. de Nap. VIII, 8 (fouiller)Cependant les trois cents Français que déchire la mitraille, persévèrent ; déjà ils atteignaient la position ennemie…
Hist. de Napol. X, 4 (déchirer)Malgré la largeur du chemin et les cris de son escorte, Napoléon avait peine à se faire jour au travers de cet immense cohue [l'armée sortant de Moscou].
Hist. de Nap. IX, 1 (largeur)Il n'y avait plus de biscuit, point de viande ; on leur délivra de la farine de seigle, des légumes secs et de l'eau-de-vie ; il fallut des efforts inouïs pour empêcher les détachements des différents corps de s'entre-tuer aux portes des magasins.
Hist. de Nap. 14 (magasin)Les autres chefs, ses vieux compagnons de gloire [du maréchal Mortier], l'avaient quitté les larmes aux yeux ; et l'empereur, en lui disant qu'il comptait sur sa fortune, mais qu'au reste, à la guerre, il fallait bien faire une part au feu [on le laissait à Moscou]…
Hist. de Nap. IX, 6 (feu [1])Et sans doute [disait Davoust] qu'on oubliait ce chemin couvert de givre, battu et miroité par les pas de tous ceux qui les devançaient.
Hist. de Nap. IX, 9 (miroité, ée)Celui de nos chefs que jusque-là on avait vu le plus rigoureux pour le maintien de la discipline, ne se trouve plus l'homme de la circonstance.
Hist. de Nap. IX, 11 (homme)L'empereur avait compté sur une multitude de voitures légères et sur de gros fourgons destinés chacun à porter plusieurs milliers de livres pesant, dans des sables que des chariots du poids de quelques quintaux traversent avec peine.
Hist. de Nap. III, 2 (fourgon [2])D'abord le vin manqua, puis la bière, même l'eau-de-vie, enfin l'on fut réduit à l'eau, qui souvent manqua à son tour ; il en fut de même pour les aliments, de même pour les autres nécessités de la vie ; et dans ce dénûment graduel le découragement de l'âme suivait l'affaiblissement successif du corps.
ib. VI, 6 (dénûment)