Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Cette mode [une sorte de coiffure] durera peu ; elle est mortelle pour les dents.
4 avr. 1671 (mortel, elle)Voyez comme il est bon de se tourmenter un peu pour avoir des places : il est certain que celles qui avaient été nommées pour dames d'honneur de cette princesse avaient fait leurs diligences.
17 janv. 1680 (nommer)Il est fort bien disposé pour sa conscience.
412 (disposé, ée)M. Fouquet a répondu : Monsieur, je ne prétends point par là faire un incident nouveau.
à Pompone, 18 nov. 1664 (incident [1])Il gèle peut-être à Aix comme ici, et votre poitrine en est malade.
396 (poitrine)Il est vrai qu'elle l'aime, comme vous a dit cette diablesse de Mme de R…
Lett. 17 janv. 1689 (diablesse)Je me jetterai sans balancer dans la bourgeoisie de Paris, je montrerai les baux de mes maisons… enfin je tâcherai de me sauver par les marais comme je pourrai, plutôt que de payer cinq ou six cents livres pour un homme d'arrière-ban.
13 avr. 1689 (marais)Les belles soirées et le clair de lune me donnaient un souverain plaisir.
305 (lune)Il est vrai que ces deux bouts de la terre où nous sommes plantées est une chose qui fait frémir.
17 mars 1680 (planté, ée)Vous avez du courage au-dessus des autres, et, comme dit le proverbe, Dieu donne la robe selon le froid.
à Bussy, 23 octobre 1683 (robe)Je me porte mieux, ma très chère ; ce torticolis était un très bon petit rhumatisme ; c'est un mal très douloureux, sans repos, sans sommeil ; mais il ne fait peur à personne.
245 (torticolis)Je souhaite de vous dire adieu pour jamais.
376 (jamais)La Voisin [célèbre empoisonneuse] eut la question ordinaire et extraordinaire… elle soupa le soir et recommença, toute brisée qu'elle était, à faire la débauche avec scandale… Le mercredi se passa de même en confrontations et débauche et chansons.
407 (débauche)Il m'ennuyait de leur absence.
517 (ennuyer)Je m'en vais avec le bon abbé et mes livres, et votre idée dont je recevrai tous mes biens et tous mes maux.
422 (idée)Il n'y a personne qui ne connaisse quelque douleur d'estomac ; celle que vous sentez est plus piquante et plus pesante.
24 janv. 1680 (pesant, ante)Je ne vois et je ne sens que ce que je vous dis [avoir possédé quelque temps MM. de Grignan], et je rachète bien cher toutes ces douceurs.
18 déc. 1673 (racheter)Demandez… ce que c'est que d'avoir affaire à des bas Bretons ; il n'y a point de tête qui n'en soit renversée.
à Moulceau, 1er mars 1684 (renverser)Je suis bien aise que vous reveniez pour ma fille ; demandez à M. de Corbinelli combien elle est jolie.
à Bussy, 6 juill. 1670 (revenir)Rien ne troublera moins le repos de ma vie.
73 (repos)