Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Ne vous ai-je point parlé d'une rudesse qu'avait faite l'ami de Quanto [le roi] au fils de M. de la Rochefoucauld [Marsillac] ?
23 oct. 1675 (rudesse)Pour moi, je suis persuadée que le roi, c'est-à-dire Dieu par lui, surmontera tous ses ennemis, et débrouillera tous ces nuages qui paraissent si noirs et si prêts à fondre sur nous.
30 mars 1689 (nuage)Enfin, un père célestin, son confesseur, parut, et lui dit qu'elle ne la trouverait point ; qu'elle ne la verrait que dans le ciel ; qu'il fallait se résoudre à la volonté de Dieu.
422 (résoudre)La Garde veut toujours que, si M. de Grignan ne vient pas, vous veniez à sa place.
15 déc. 1673 (place)Mme de Vins a été à Saint-Germain ; bon Dieu quelle différence ! on lui a fait assez de compliments, mais c'était son pays, et elle n'y a plus ni feu ni lieu.
7 fév. 1680 (feu [1])Il [l'abbé de Valbelle] m'a dit… que l'archevêque de Reims rompait à feu et à sang avec le coadjuteur [d'Arles], s'il ne venait avec vous.
19 janv. 1674 (rompre)Le roi se tourne gravement vers Monsieur [à propos d'un remède donné imprudemment à Mademoiselle, nièce de Louis XIV, par les carmélites] : Ah ! ce sont les carmélites ! je savais bien qu'elles étaient des friponnes, des intrigueuses, des ravaudeuses, des brodeuses, des bouquetières ; mais je ne croyais pas qu'elles fussent des empoisonneuses.
15 oct. 1677 (intrigueur, euse)Il faudrait que je fusse bien indifférente pour ce qui vous touche.
Il n'est pas ridicule de souhaiter qu'un sang auquel on prend tant d'intérêt se tranquillise et se rafraîchisse.
à Mme de Grignan, 9 juill. 1677 (tranquilliser)Il [M. de Grignan] devrait bien renvoyer toutes les fantaisies ruineuses qui servent chez lui par quartier.
5 juin 1680 (fantaisie)Lui [un mari qui plaide contre sa femme], il entre en fureur de sa légèreté… elle entre en fureur de son côté… les avocats éclateront de tous les deux partis.
23 janv. 1682 (parti [3])Je croirais qu'il n'a point son pareil, sans la notoriété qui dit les d'Hacqueville.
215 (pareil, eille)Vous avez sans doute entendu louer le chevalier de Grignan sur le passage du Rhin.
à Bussy, 27 août 1675 (sur [1])Monsieur le Duc est ici pour un jour, il ira rejoindre monsieur son père.
202 (pour [1])Le roi a ôté l'obligation de communier dans la cérémonie [de réception de l'ordre du Saint-Esprit].
27 déc. 1688 (ôter)Quand je suis assez malheureuse de ne vous avoir plus, ma consolation toute naturelle, c'est de vous écrire.
14 juin 1675 (malheureux, euse)J'avais l'esprit en repos de mille choses, en songeant qu'elle [Mme Deville] en aurait soin [du fils de Mme de Grignan].
25 déc. 1671 (repos)Vous dites que ma fille ne devrait faire autre chose que d'accoucher, tant elle s'en acquitte bien ; hé, Seigneur Dieu ! fait-elle autre chose ? mais je vous avertis que, si par tendresse et par pitié vous ne donnez quelque repos à cette jolie machine, vous la détruirez infailliblement, et ce sera dommage.
256 (machine)On tournera cette affaire d'une manière dont vous aurez sans doute toute sorte de contentement.
20 nov. 1673 (tourner)Je me trouve suffoquée par l'obligation de payer tout à l'heure cinq mille francs.
22 janv. 1690 (suffoqué, ée)