Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Il y a toujours à tous vos enfants la marque de l'ouvrier.
à Mme de Grignan, 20 avr. 1672 (ouvrier, ière)La mort de M. du Mans m'a assommée.
72 (assommer)J'ai été cette nuit aux Minimes ; je m'en vais en Bourdaloue.
25 déc. 1671 (en [1])Voici un trait d'ingratitude qui ne vous déplaira, et dont je veux faire mon profit, quand je ferai mon livre sur les grandes ingratitudes.
6 fév. 1671 (ingratitude)La première chose que le roi fait avec ce nouveau pape qui est entièrement selon son cœur et au delà de nos espérances, c'est de lui rendre le Comtat.
592 (cœur)N'admirez-vous point où mon cœur me jette et m'égare ? je suis toute seule, je suis toute attendrie…
1er oct. 1684 (jeter)Dites-moi un petit mot de mes affaires ; êtes-vous toujours dans le même raisonnement politique qui vous fit préférer le receveur au fermier ?
à Guitaut, 20 avr. 1683 (politique [1])La comédie [les Visionnaires] du vendredi nous réjouit beaucoup : nous trouvâmes que c'était la représentation de tout le monde ; chacun a ses visions plus ou moins marquées.
343 (vision)La veille, ma tante était extraordinairement mal… Mlle de la Trousse se flattait et croyait que c'était qu'elle avait besoin de nourriture.
151 (flatter)Ah ! ma bonne, quelle aventure que celle de la mort du roi d'Angleterre, la veille d'une mascarade ! mon marquis, il faut que vous soyez bien malheureux de trouver en votre chemin un événement si extraordinaire.
25 fév. 1685 (mascarade)Mme de la Fayette m'a mandé qu'elle allait vous écrire, mais que la migraine l'en empêche : elle est fort à plaindre de ce mal.
76 (plaindre)La pauvre Mme de la Fayette ne sait plus que faire d'elle-même ; la perte de M. de Larochefoucauld fait un si terrible vide dans sa vie, qu'elle en comprend mieux le prix d'un si agréable commerce.
416 (vide)Je suis du nombre des méchantes langues, et je crois tout le pis.
48 (pis [1])On m'a conté d'elle [une dame] deux histoires un peu épouvantables ; je les supprime pour l'amour de Dieu, et puis ce serait courir sur le marché d'Adhémar.
22 avr. 1671 (marché [1])Vous avez raison, ma bonne, de dire que le sentiment de tendresse qui vous fait résoudre de venir tout à l'heure ici… me fait mieux voir votre cœur que toutes les paroles bien rangées.
8 juil. 1676 (rangé, ée)Nous étions neutres et nous jugions des coups.
344 (coup)Il [un prédicateur] ne croit pas qu'on puisse sans péché donner à ses plaisirs quand on a des créanciers ; les dépenses lui paraissent des vols qui nous ôtent le moyen de faire justice.
379 (donner)Nous entendîmes l'autre jour l'abbé de Montmor ; je n'ai jamais ouï un si beau jeune sermon.
1er avr. 1671 (jeune)J'ai bien envie de… passer tout d'un coup à ce qui me tient le plus au cœur.
27 oct. 1691 (passer)Racine a fait une comédie qui s'appelle Bajazet, et qui enlève la paille, vraiment elle ne va pas en empirando comme les autres.
13 janv. 1672 (paille)