Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
L'amant jaloux met le bouton bien haut à nos amants d'ici.
411 (bouton)M. de la Trousse nous donna hier une fricassée à Vincennes ; Mme de Coulanges, Corbinelli et moi, voilà ce qui composait la compagnie.
272 (fricassée)Il faut que je dîne chez M. de Rennes ; ce sont des festins continuels ; ah ! mon Dieu, quand pourrai-je mourir de faim !
447 (festin)Ma plume criaille et ne fait que des filets.
368 (criailler)Je ne ferai jamais de séjour à cette terre [de Bourbilly].
à Guitaut, 9 févr. 1683 (séjour)La bise de Grignan [qui règne à Grignan, en Provence]… me fait mal à votre poitrine.
29 déc. 1688 (mal, ale)Je ménage l'une et l'autre [ma santé et ma vie] comme un bien qui est à vous, et que je ne puis altérer sans vous faire une injure.
27 déc. 1684 (injure)Ne trouvez-vous pas qu'il y a bien longtemps que nous sommes séparées ? je suis frappée de cette douleur d'une manière tellement importune qu'elle me serait insupportable.
12 fév. 1672 (importun, une)Adieu, ma très aimable enfant, je ne veux pas vous fatiguer, il y a raison partout.
3 avr. 1671 (raison)Tous les parloirs [à l'abbaye de Chelles] sont fermés ; tous les jours maigres sont observés ; toutes les matines sont chantées sans miséricorde.
30 sept. 1676 (miséricorde)Je ne sais si vous faites bien de croire qu'il n'y ait rien à régler à vos dépenses.
à Mme de Grignan, 5 janv. 1680 (régler)Il [Séguier] disait toujours tout le pis contre notre pauvre ami [Fouquet].
27 nov. 1664 (pis [1])Il me semble qu'il ne faut point faire changer de place aux vieilles amours, non plus qu'aux vieilles gens ; la routine fait quelquefois la plus forte raison de leur attachement.
30 juill. 1677 (raison)Elle prend sa résolution [son parti].
440 (résolution)Il vous aime et vous conjure d'être toujours habile, comptante, calculante et supputante.
15 déc. 1675 (calculant, ante)Je voudrais, ma bonne, que vous fussiez venue avec moi après dîner [à une lecture que Corneille fit de sa Pulchérie]… vous auriez peut-être pleuré une petite larme, puisque j'en ai pleuré plus de vingt.
15 janv. 1772 (larme)Elle avait une si grosse enflure à l'oreille que…
544 (enflure)L'enthousiasme d'une bonne réception m'aurait enivrée.
226 (enthousiasme)C'est une situation admirable… mais il ne faut pas le vendre [un domaine] à vil prix, comme on vend aujourd'hui toutes les terres.
303 (prix)Elle [la reine d'Espagne] arrêta l'autre jour le roi par delà l'heure de la messe ; il lui dit : madame, ce serait une belle chose que la reine catholique empêchât le roi très chrétien d'aller à la messe.
375 (madame)