Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, auteur cité dans le Littré
SÉVIGNÉ (1626-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SÉVIGNÉ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres (1646-1696) | 1725 | 9680 citations |
Quelques citations de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 9700 citations dans le Littré.
Un homme consommé dans les affaires.
525 (consommé, ée [1])Je ne comprends pas qu'on puisse avoir un moment de repos en ce monde, si l'on ne regarde Dieu et sa volonté, et où par nécessité il se faut soumettre.
6 janv. 1689 (où)Je me contenterai de vous porter… des petites étoffes de cette année… voilà, par exemple, de ces petites choses que vous ne m'empêcherez pas de faire, et sur quoi vous me donneriez beaucoup de chagrin si vous les refusiez durement ; proposez-vous à ne me point fâcher.
16 mai 1672 (proposer)Il ne faut point que je prétende à vivre agréablement sans vous.
11 sept. 1675 (l'éd. de 1735 a : prétende de vivre) (prétendre)Que ne trouve-t-on point dans les huit dernières lettres [Provinciales], qui sont sur un ton tout différent ?
607 (ton [2])Je m'en vais vous mander la chose la plus étonnante… la plus merveilleuse… la plus triomphante [le mariage de Mademoiselle et de Lauzun]…
15 déc. 1670 (triomphant, ante)La demoiselle a deux cent mille francs, bien des nourritures.
25 sept. 1689 (nourriture)Voilà Châtillon que j'exhorte de vous faire un impromptu sur-lechamp ; il me demande huit jours, et je l'assure déjà qu'il ne sera que réchauffé.
23 déc. 1671 (réchauffé, ée)Mlle de Méri désapprouve fort le fiel de bœuf [comme cosmétique] ; elle dit qu'avec l'air de Grignan, c'est pour vous mettre en poudre.
26 juin 1675 (poudre)Enfin l'Yssel est passé, monsieur le Prince l'a passé trois ou quatre fois en bateau, tout paisiblement, donnant les ordres partout avec ce sang-froid et cette valeur divine que vous connaissez.
17 juin 1672 (sang-froid)A la tête de son arrière-ban, dans la Basse-Bretagne.
537 (arrière-ban)La Castelmaine est disgraciée, c'est ainsi qu'on en use dans ce royaume-là [il s'agit d'une maîtresse renvoyée par le roi d'Angleterre].
128 (disgracié, ée)On joue le hoca : c'est un coupe-gorge.
224 (coupe-gorge)Ils [M. et Mme de Grignan] ont ici une petite fille qui, sans avoir la beauté de sa mère, a si bien mitigé et radouci l'air des Grignans, qu'elle est en vérité fort jolie.
à Bussy, 27 janv. 1692 (mitiger)Quel plaisir prenez-vous à dire du mal de votre esprit ?… où pêchez-vous cette fausse et offensante humilité ?
6 janv. 1672 (pêcher [2])Vous dites bien pis que tout ce qui m'a tant déplu, et qu'on avait la cruauté de me dire quand vous partîtes.
11 août 1677 (pis [1])Elle avait un grand esprit, de grandes vues, un grand art de posséder noblement une grande fortune.
348 (grand, ande)Mme de Ludre lui fit une mine glacée.
370 (glacé, ée)Elle [une dame qui s'était adonnée à la dévotion] a saintement oublié son mari, sa fille, son père et toute sa famille.
5 août 1684 (saintement)Il [un batelier lors de la fuite de la femme de Jacques II] ne croyait mener que des gens du commun, comme il en passe souvent [d'Angleterre en France].
24 décembre 1688 (mener)