Maximilien de Béthune, duc de SULLY, auteur cité dans le Littré
SULLY (1559-1641)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SULLY a été choisie.ministre d'Henri IV
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Mémoire, ou Œconomies royales d'État, domestiques, politiques et militaires de Henri le Grand | 1638-1841 | 101 citations |
Quelques citations de Maximilien de Béthune, duc de SULLY
Voici un tirage aléatoire parmi ses 140 citations dans le Littré.
La condition la plus heureuse où ils sauroient estre les chagrine, les ennuye et les degouste.
dans le Dict. de DOCHEZ. (chagriner [2])Vous et moi couperons bras et jambes à madame grivelée, comme vous m'avez dit tant de fois que cela se pouvoit faire.
Mém. t. III, p. 81, dans LACURNE (grivelée)Tranquiliser [pacifier].
Mém. t. IX, p. 144 (tranquilliser)Le roi de Navarre, qui l'y menoit [à une attaque], n'avoit qu'une jupe d'escarlate et un pannache blanc.
Mém. t. I, p. 106, dans LACURNE (jupe)Pour donner quelque sorte de cognoissance des choses tant importantes et detromper le monde des impertinences qu'en veulent faire croire des escrivains de ce temps.
dans le Dict. de DOCHEZ. (détromper)Lettre qui n'avoit point esté leue, encor que le tiret en eust esté rompu.
Mém. t. IX, p. 120 (tiret)Ce vieux et rusé capitaine [le prince de Parme] lui faisoit [ à Henri IV désireux d'engager une bataille] tousjours des testes d'infanterie [lui présentait toujours quelque infanterie pour l'arrêter].
Mém. t. I, p. 425 (tête)Il est admirable en telle cajolerie, quand il veut regagner un serviteur dont il croit pouvoir avoir besoin.
dans le Dict. de DOCHEZ. (cajolerie)Ne faisant que s'entre-regarder, faire fanfarer leurs trompettes, et bruire leurs tambours.
t. II, p. 241, dans LACURNE (fanfarer)Furent mis en deroutte par les trois escadrons du roy de Navarre, du prince de Condé et du comtede Soissons, chacun des quels par les coups qu'il donna et ceux dont ses armes estoient martelées temoigna suffisament la grandeur de son courage.
Mém. t. I, p. 280 (marteler)Mes conceptions et mes pensées sont prises à contre-sens et sinistrement interpretées.
dans le Dict. de DOCHEZ. (contre-sens)Paix malotrue [paix mal faite].
Mém. t. XII, p. 323, dans LACURNE (malotru, ue)Ils ne pensoient qu'à fleschir sous l'esclavage, duquel decouragement ils commencerent à se relever sur une telle occasion.
dans le Dict. de DOCHEZ. (découragement)Quant aux sommes imposées pour les petits soldats [pionniers].
Mém. t. III, p. 269 (soldat)Un porte poulet [un entremetteur].
dans GÉNIN, ib. p. 136 (poulet)[Le roi d'Angleterre parlant d'Henri IV à M. de Rosny lui dit] avoir resolu de le prendre pour modele et prototipe, car il usa de ce mot.
Mém. t. VI, p. 252 (prototype)Il s'agissoit de faire liquidations et prisée des droits que le comte de Soissons disoit avoir en Piemont.
dans le Dict de DOCHEZ. (liquidation)Je blasme vostre inconsideration [de Henri IV] à vous jeter aux perils sans besoin ; cela seroit supportable à un jeune homme qui n'auroit jamais rendu preuve de son courage.
Mém. t. IV, p. 159 (rendre)Aller reconnoistre l'armée de l'ennemi, leur contenance, ordre de bataille et forme de marcher, voire essayer d'entamer quelqu'un de ses escadrons, si quelqu'un de sa portée s'emancipoit de quitter la faveur [protection] des bataillons.
Mém. t. I, p. 418, dans LACURNE (faveur)Voyant que toute apparence de peste estoit hors du chasteau de Rosny, où l'on avoit osté les meubles des lieux où il y avoit eu de la peste, et bien éventé et flambé les logements, vous y ramenastes madame vostre femme.
Mém. t. I, p. 256, dans LACURNE (flamber)