Paul SCARRON, auteur cité dans le Littré
SCARRON (1610-1660)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SCARRON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Dom Japhet d'Arménie | 1653 | 58 citations |
| Le Jodelet, ou Le maître valet | 1645 | 54 citations |
| Le Roman comique | 1651-1657 | 460 citations |
| Virgile travesti | 1648-1653 | 664 citations |
Quelques citations de Paul SCARRON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1525 citations dans le Littré.
Ces trois dieux sur lui chamaillèrent.
Gigantom. ch. V (chamailler)Et pour le moindre mot douteux J'étranglerais un homme ou deux.
Virg. trav. VII (douteux, euse)Il faisait entrer dans la composition de son mérite quelque bravoure un peu filoutière.
Rom. com. II, 19 (filoutier, ière)Me pensez-vous toujours ainsi Faire des tours de passe-passe ?
Virg. I (passe-passe)Sans cesse ce traîne-rapière…
Gigant. I (traîne-rapière)Elle me lorgnait avec attention.
Jodelet maître et valet, dans LEROUX, Dict. com. (lorgner)Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m'obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m'attraper.
Virg. trav. II (cornu, ue)Après avoir très bien dîné Jusqu'à ventre déboutonné.
Typh. I (ventre)À demi-lieue de là, L'Étoile commença de se plaindre.
Rom. com. II, 12 (à)Sait bien jouer des gobelets, Faire comédie et ballets.
Virg. I (gobelet)Nous pouvons de la sorte Nous battre tout le soûl, si le cœur vous en dit.
Jodelet, v, 5 (soûl, oûle)Le bal se donnait tous les soirs, où de très méchants danseurs dansèrent de très mauvaises courantes.
Rom. com. 2<sup>e</sup> part. ch. 17 (courante [1])Là [en enfer] le feu qui rien ne dévore, Ayant brûlé, rebrûle encore.
Virg. VI (rebrûler)Je ne vous entends point. - A-t-il des houbereaux ? - Encore moins.
D. Japhet d'Arm. II, 1 (hobereau)…Avec une adresse vigoureuse à quoi il ne s'attendait pas, je lui tirai le cimeterre du fourreau.
Rom. com. II, 14 (quoi)La Rancune l'en remercia autant que la sécheresse de sa civilité le put permettre.
Rom. com. I, 6 (sécheresse)Je sens mon enjouement bien diminué, depuis que je suis réduit à faire des vers pour vivre comme un malheureux artisan.
Lett. Œuvr. t. I, p. 243, dans POUGENS (réduit, ite [1])Tout leur camp était en désordre ; On n'y faisait que s'entre-mordre.
Virg. II (entre-mordre (s'))Nous en avons eu dans le cul.
Virg. trav. I (cul ou cu)Travaillez, monsieur Ragotin, travaillez ; et, si dès cet hiver nous ne jetons de la poudre aux yeux de messieurs de l'hôtel de Bourgogne et du Marais, je veux ne monter jamais sur le théâtre.
Rom. com. I, 11 (œil)