Jean Regnault de SEGRAIS, auteur cité dans le Littré

SEGRAIS (1624-1701)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SEGRAIS a été choisie.

48 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Églogues de M. de Segrais, avec les passages imités des poètes latins 1733 7 citations
Les Géorgiques de Virgile, traduites en vers français 1711 7 citations
Mémoires anecdotes 1723 15 citations

Quelques citations de Jean Regnault de SEGRAIS

Voici un tirage aléatoire parmi ses 48 citations dans le Littré.

  1. Comme le faon peureux de la biche sauvage.
    Églogue IV (peureux, euse)
  2. Mais gardez d'enfoncer le coutre trop avant.
    Géorg. I (coutre)
  3. Un curé, en comptant son argent à M. de Riandé, receveur des décimes, pour ce qu'il devait de décimes, lui disait, en se plaignant, que les sergents qu'il lui avait envoyés, lui avaient fait beaucoup de maux.
    Mémoires, t. II, p. 108 (décime [1])
  4. M. de la Rochefoucauld était doux, complaisant, agréable, insinuant ; et il n'avait pas cet air de décision et d'autorité qu'avait M. de Montausier.
    Mémoires, t. II, p. 49 (décision)
  5. Dans le temps qu'on arrêtait le prince de Condé, le cardinal Mazarin demanda à l'abbé de la Rivière, qui était dans la salle : Savez-vous bien ce qui se passe ? L'abbé ayant répondu qu'il n'en savait rien, il dit : On arrête là-bas, dans le cabinet, M. le prince, M. le prince de Conti et M. de Longueville.
    Mémoires, t. II, p. 16 (cabinet)
  6. Il vit trois cerfs errants dans ces sauvages lieux ; Une harde nombreuse apparaît à leur suite, Les reconnaît pour chefs, marche sous leur conduite.
    Énéide, I (harde [1])
  7. De cette gent farouche adoucira les mœurs.
    Énéide, v. (gent [1])
  8. Pour l'aimable comtesse Meurt tous les jours Quelque amant qu'elle laisse Sans nul secours, Et cependant la presse Y est toujours.
    dans MALHERBE, éd. MÉNAGE, p. 274 (y [2])
  9. Les Romains avaient construit un grand chemin qui conduisait de Vieux à Bayeux, où il se fourchait pour aller à Saint-Lo et à Cherbourg.
    Mém. t. II, p. 14 (fourcher)
  10. Il tenait dans sa main une espèce de manifeste pour justifier l'homicide de soi-même.
    Princesse de Paphlagonie, t. II, p. 221 (homicide [2])
  11. Obligeante, civile, et surtout précieuse, Quel serait le brutal qui ne l'aimerait pas ?
    Vers à Mlle de Châtillon. (précieux, euse)
  12. Sa beauté [de Junon] méprisée, impardonnable outrage.
    Énéide, I (impardonnable)
  13. Mme de Chevreuse, qui était une conteuse, m'a dit qu'elle avait été cause de l'emprisonnement de M. le prince [Condé].
    Mémoires, t. II, p. 14 (conteur, euse)
  14. Je n'ai pas trouvé dans le Ménagiana ce que j'avais dit à M. Ménage et dont il était convenu, que l'Académie française était le cordon bleu des beaux esprits ; il le disait souvent comme venant de moi.
    Mémoires, anecdot, t. II, p. 5 (cordon)
  15. La valeur, dénuée de toutes les autres vertus, ne peut rendre un homme digne d'une véritable estime.
    dans RICHELET (dénué, ée)
  16. Mais d'avoir assemblé les fruits de la sagesse Aux fleurs de la jeunesse…
    Ode au roi (assembler)
  17. On faisait quelquefois manger à feu Mademoiselle, au comté d'Eu, des carpes qui avaient plus de quatre-vingts ans ; on reconnaissait leur âge à des anneaux d'une certaine marque qu'on leur avait attachés aux nageoires ; ces carpes étaient d'une bonté admirable.
    Mém. t. II, p. 120 (carpe [1])
  18. Il y a deux choses qui font la bonté de son roman [d'Honoré d'Urfé], la disposition qui est régulière, et les passions tendres et amoureuses qu'il avait ressenties lui-même, qui sont touchées très délicatement.
    Mémoires, t. II, p. 22 (délicatement)
  19. J'ai toujours eu beaucoup d'attache à le cultiver [Ménage], et je n'ai jamais voulu manquer de reconnaissance à tous les bons offices qu'il m'a rendus.
    Mémoires, t. II, p. 109 (cultiver)
  20. Après la mort d'Henri III, M. Benoise [secrétaire de son cabinet], qui vécut fort longtemps après lui, ne manqua pas chaque année de lui faire célébrer un service, auquel il invitait tous les officiers d'Henri III qu'il connaissait ; après quoi il leur donnait à dîner.
    Mém. t. II, p. 96 (célébrer)