Jean Regnault de SEGRAIS, auteur cité dans le Littré
SEGRAIS (1624-1701)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SEGRAIS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Églogues de M. de Segrais, avec les passages imités des poètes latins | 1733 | 7 citations |
| Les Géorgiques de Virgile, traduites en vers français | 1711 | 7 citations |
| Mémoires anecdotes | 1723 | 15 citations |
Quelques citations de Jean Regnault de SEGRAIS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 48 citations dans le Littré.
Les chiens courants, les dogues, les turcs, les chiens d'Artois, les mâtins.
l'Ile imaginaire, t. II, p. 200 (chien, chienne)J'ai toujours eu beaucoup d'attache à le cultiver [Ménage], et je n'ai jamais voulu manquer de reconnaissance à tous les bons offices qu'il m'a rendus.
Mémoires, t. II, p. 109 (cultiver)Pour l'aimable comtesse Meurt tous les jours Quelque amant qu'elle laisse Sans nul secours, Et cependant la presse Y est toujours.
dans MALHERBE, éd. MÉNAGE, p. 274 (y [2])Que si vous labourez des guérets moins féconds, Au lever de l'arcture, il vous faut, au contraire…
Géorg. liv. I (arcturus ou poétiquement arcture)Mais gardez d'enfoncer le coutre trop avant.
Géorg. I (coutre)Ses greniers crouleront sous leur charge pesante.
Géorg. I (crouler)Étant jeune, je me débauchai de mes études avec quelques-uns de mes camarades ; nous fîmes dessein de nous en aller en pèlerinage à St-Jacques en Galice.
Ile imaginaire, t. II, p. 180 (débaucher)Ils plaignaient tour à tour leur amoureux souci.
Églogue 2 (souci [2])Sa beauté [de Junon] méprisée, impardonnable outrage.
Énéide, I (impardonnable)Vieillard pantelant.
Géorg. II, 23 (pantelant, ante)Les horloges étaient défendues dans tous ses États, et on eût réputé pour insensé un homme ou une femme qui se fussent asservis à un coup de cloche.
Princesse de Paphlagonie, t. II, p. 217 (cloche)Un curé, en comptant son argent à M. de Riandé, receveur des décimes, pour ce qu'il devait de décimes, lui disait, en se plaignant, que les sergents qu'il lui avait envoyés, lui avaient fait beaucoup de maux.
Mémoires, t. II, p. 108 (décime [1])Après la mort d'Henri III, M. Benoise [secrétaire de son cabinet], qui vécut fort longtemps après lui, ne manqua pas chaque année de lui faire célébrer un service, auquel il invitait tous les officiers d'Henri III qu'il connaissait ; après quoi il leur donnait à dîner.
Mém. t. II, p. 96 (célébrer)Mais d'avoir assemblé les fruits de la sagesse Aux fleurs de la jeunesse…
Ode au roi (assembler)La valeur, dénuée de toutes les autres vertus, ne peut rendre un homme digne d'une véritable estime.
dans RICHELET (dénué, ée)Balzac et messieurs de Port-Royal ont fait ce qu'ils ont pu pour décrier Montaigne, à quoi ils n'ont pas réussi ; Montaigne sera toujours agréable et toujours lu.
Mémoires, t. II, p. 106 (décrier)Dans le temps qu'on arrêtait le prince de Condé, le cardinal Mazarin demanda à l'abbé de la Rivière, qui était dans la salle : Savez-vous bien ce qui se passe ? L'abbé ayant répondu qu'il n'en savait rien, il dit : On arrête là-bas, dans le cabinet, M. le prince, M. le prince de Conti et M. de Longueville.
Mémoires, t. II, p. 16 (cabinet)Il vit trois cerfs errants dans ces sauvages lieux ; Une harde nombreuse apparaît à leur suite, Les reconnaît pour chefs, marche sous leur conduite.
Énéide, I (harde [1])Chantez, petits oiseaux ; nul danger, nulle crainte N'interrompe jamais votre amoureuse plainte.
Églog. IV (plainte)Le possédé, fort déconcerté de voir cela [une montre au lieu d'un reliquaire], faisant mine de se jeter sur lui, M. le prince, qui avait une canne à la main, lui dit…
Mémoires, t. II, p. 113 (déconcerté, ée)