Gédéon TALLEMANT, Sieur Des Réaux, dit TALLEMAND DES RÉAUX, auteur cité dans le Littré
TALLEMANT (1619-1692)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TALLEMANT a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Gédéon TALLEMANT, Sieur Des Réaux, dit TALLEMAND DES RÉAUX
Voici un tirage aléatoire parmi ses 41 citations dans le Littré.
La mère avait conservé son humeur friande ; il lui faisait des présents de friponneries.
ib. t. VI, p. 525 (friponnerie)Celui-ci est un grand faux monnayeur et qui supporte certains corsaires.
Histor. t. III, p. 430, 1re éd. (supporter)La comtesse et elle se harpignèrent ; les autres ne dirent rien.
ib. p. 141 (harpigner (se) ou harpiller (se))Elle [Mme Cornuel] disoit que Sanguin, le médecin, faisoit binet de M. le duc d'Elbœuf, parce qu'il le faisoit vivre par miracle après son apoplexie.
Histor. t. IX, p. 56 (binet [1])Voiture était plutôt [pour Mlle de Rambouillet] un amant de galerie et pour badiner qu'autrement ; aussi le faisait-elle bien soutenir.
Histor. t. II, p. 235, éd. de 1834 (soutenir)Un garçon de belles-lettres et qui fait des vers, nommé la Fontaine, est encore un grand rêveur.
Hist. de la Fontaine. (rêveur, euse)Il [Balzac, depuis le Prince] changea sa façon d'écrire pour montrer qu'il n'était pas ignorant comme on lui avait reproché ; mais, en récompense, il est ferré en quelques endroits, et cette affectation d'érudition n'est que trop souvent désagréable.
t. IV, p. 91, éd. de 1855 (ferré, ée)La comtesse de Maure avait de l'esprit infiniment, un esprit capable, instruit, connaissant et extraordinaire en toute chose.
Hist. t. III, p. 266 (connaissant, ante)Pour M. de Montausier, ç'a été un mourant d'une constance qui a duré plus de treize ans,
Historiette de Mme de Montausier (mourant, ante)Au jour, il les trouva tous deux jouant aux jonchets.
Historiette de Mme de Rohan, t. V, p. 18 (jonchet)Elle [Mlle de Scudéry] dit toujours : depuis le renversement de notre maison ; vous diriez qu'elle parle du bouleversement de l'empire grec.
Scudéry et sa sœur. (renversement)Il entreprit de prouver que Gombaud, qui se piquait de n'aimer qu'en bon lieu, cajolait une petite cale crasseuse.
Historiettes, chap. 147, 3<sup>e</sup> édit. t. III, p. 249 (cale [3])Un de ses frères [du président Jeannin] se piquait tellement de belles mains, qu'il ne les montrait que sur de la panne noire pour les faire paraître encore plus blanches.
Histor. t. VI, p. 158, éd. 1835 (panne [1])François 1er était à table, quand on lui présenta une épigramme qui lui plut fort, et, en mangeant, il disait sans cesse : Ah ! la bonne épigramme ! Un bon gentilhomme qui ouït cela dit après au maître d'hôtel : Est-ce quelque viande nouvelle ? Hé ! je vous en prie, faites-nous en goûter.
Hist. t. VI, p. 148, éd. 1835 (épigramme)Nom donné, dans le langage des faux-monnayeurs, à un bon alliage, pendant le XVIIe siècle.
Historiettes, 168 (tiercelet)Mme de Sévigné chante, elle danse, et a l'esprit fort vif et agréable ; elle est brusque et ne se peut tenir de dire ce qu'elle croit joli, quoique assez souvent ce soient des choses un peu gaillardes.
dans le Dict. de DOCHEZ. (gaillard, arde [1])Une habitude vitupéreuse.
Histor. IV, 114 (vitupéreux, euse)Il n'y a rien qui désabuse tant les gens, et surtout un homme de numéro, que quand on leur veut ôter ce qui leur appartient.
Historiettes, édit. in-8°, t. V, p. 49 (numéro)Il y avait chez elle la plus grande liberté du monde… il y en a même qui lui ont volé tantôt sa bourse, tantôt sa pelotte d'argent… et jamais il n'y eut demoiselle du Marais à qui on ait si souvent plié la toilette.
Historiettes, t. IX, p. 92 (plier)À la fin, lui et la dame se querellèrent tout de bon ; car, l'ayant rencontrée en une visite, ils se harpignèrent.
Historiettes, éd. in-12, t. VII, p. 43 (harpigner (se) ou harpiller (se))