Anne Staël-Holstein, dite Mme DE STAËL, auteur cité dans le Littré

STAËL (1766-1817)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme STAËL a été choisie.

687 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Corinne, ou l'Italie 1807 554 citations
De l'Allemagne 1810 55 citations
Delphine 1802 21 citations

Quelques citations de Anne Staël-Holstein, dite Mme DE STAËL

Voici un tirage aléatoire parmi ses 687 citations dans le Littré.

  1. Corinne, s'écria-t-il en se jetant à ses genoux, je suis pardonné ; je le sens à ce calme innocent et doux qui règne dans mon âme.
    Corinne, VIII, 4 (pardonné, ée)
  2. Le comte Raimond mettait en dehors toute son âme.
    Corinne, XII, 1 (dehors)
  3. Quand le jour tombe, il y a de grandes ombres dans la campagne qui semblent les replis de sa robe traînante.
    Corinne, XX, 5 (tomber)
  4. Chez nous, où les hommes ont une carrière active, il faut que les femmes soient dans l'ombre ; et ce serait bien dommage d'y mettre Corinne.
    Corinne, VIII, 1 (ombre [1])
  5. Maintenant, je n'ai plus de ressort en moi-même, je reste abattue, je ne puis me relever.
    Delph. 5<sup>e</sup> part. (ressort [1])
  6. Philosophie destructive de toutes les croyances.
    Allemagne, III, 6 (destructif, ive)
  7. Les acteurs tragiques sont en parfaite harmonie avec le froid et le gigantesque des pièces.
    Corinne, VII, 2 (gigantesque)
  8. Les femmes de Livie, celles qui, consacrées jadis aux soins de sa beauté, luttaient pour elle contre le temps et disputaient aux années quelques-uns de ses charmes, sont placées à côté d'elle en de petites urnes.
    Corinne, V, 2 (disputer)
  9. Je le voyais courbé maintenant sous ce manteau de plomb que Dante décrit dans l'Enfer, et que la médiocrité jette sur les épaules de ceux qui passent sous son joug.
    Corinne, XIV, 1 (médiocrité)
  10. La serre du malheur me tient.
    Corinne, XVIII, 5 (serre)
  11. Ne m'aimeriez-vous donc pas assez pour trouver du bonheur dans ma tendresse, dans le dévouement de tous mes instants ?
  12. Il me prit tout à coup un tel ennui de son imperturbable froideur que je commençai la conversation en me plaignant de la vie que je menais.
    Corinne, XIV, 3 (imperturbable)
  13. [Des livres] qui remuent à peine l'âme à la superficie et peignent comme une fadeur le sentiment le plus orageux qui puisse agiter le cœur humain.
    Corinne, VII, 2 (superficie)
  14. Le courage de Corinne défaillit.
    Corinne, XVII, 9 (défaillir)
  15. Assez de choses se font pour demain, assez de soins se prennent pour l'économie des affaires humaines,
    Corinne, X, 5 (demain)
  16. Les païens ont divinisé la vie, et les chrétiens ont divinisé la mort.
    Corinne, IV, 2 (diviniser)
  17. La transparence de l'air.
    Corinne, V, 3 (transparence)
  18. Les derniers pas de la vie sont toujours lents et difficiles.
    Corinne, XX, 5 (pas [1])
  19. La patrie nous donne mille plaisirs habituels que nous ne connaissons pas nous-mêmes avant de les avoir perdus.
    Corinne, XIV, 3 (patrie)
  20. Traînant lentement ses pas sur les larges pierres du pavé de Florence, elle perdait l'idée d'arriver.
    Cor. XVIII, 3 (pas [1])