« opprimé », définition dans le dictionnaire Littré

opprimé

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

opprimé, ée

(o-pri-mé, mée) part. passé d'opprimer
  • Tu connais le fils de l'Amazone, Ce prince si longtemps par moi-même opprimé ? Racine, Phèdre, I, 3. Oui, je la défendrai contre toute l'armée ; Lâches, vous trahissez votre reine opprimée, Racine, Iph. V, 3. Les Anglais commençaient à recevoir la religion chrétienne ; elle y avait été apportée par Constance Chlore, protecteur secret de cette religion alors opprimée, Voltaire, Mœurs, 21. Réduits au désespoir par ces magistrats mêmes, leurs naturels appuis, opprimés au nom des lois qui doivent les protéger, Courier, Pétition aux chambres.

    Substantivement. Les opprimés. L'ecclésiastique était pauvre, et avait besoin de tout le monde ; mais l'opprimé avait encore plus besoin de lui, et il n'hésita pas à favoriser son évasion, Rousseau, Ém. IV. Malheur aux opprimés, surtout quand ils le sont pleinement ! Rousseau, Lett. à Hairel, Corresp. t. I, p. 191, dans POUGENS. Rosine : Il est triste qu'il faille être l'opprimé pour avoir le beau rôle. - Amélie : Oui, mais l'opprimé, dans ce cas, gagne l'intérêt de tous les bons cœurs, Genlis, Théâtre d'éduc. la Colombe, sc. 3.